Il faut donc s'attendre à une restructuration importante de ce secteur qui emploie, selon certaines estimations, 40 millions de personnes à travers le monde et génère un commerce évalué à plus de 364 milliards de dollars par an, soit plus de 6% des échanges commerciaux internationaux.
Nombreux sont les experts qui estiment que la fin du système des quotas incitera les grands acheteurs à rationaliser leurs réseaux. La plupart de ces acheteurs ne prendront certes pas le risque de placer toutes leurs commandes dans un seul pays, mais réduiront le nombre de pays où ils s'approvisionnent. L'Association américaine des importateurs s'attend à ce que ses membres achètent la plupart de leurs fournitures dans cinq ou six pays d'ici 2007, alors qu'ils le faisaient dans une cinquantaine de pays environ.
Cette élimination des plafonds d'exportation va certainement profiter à la Chine, membre depuis 2001 de l'OMC. Ce pays est devenu très compétitif grâce notamment à son avantage comparatif lié à une main-d'œuvre bon marché, à ses économies d'échelle et à ses investissements conséquents dans le secteur.
L'absence totale de liberté syndicale facilite évidemment l'exploitation effrénée des travailleurs chinois, ce qui explique, en partie, les faibles coûts de production.
Nombreux sont les experts qui estiment que la fin du système des quotas incitera les grands acheteurs à rationaliser leurs réseaux. La plupart de ces acheteurs ne prendront certes pas le risque de placer toutes leurs commandes dans un seul pays, mais réduiront le nombre de pays où ils s'approvisionnent. L'Association américaine des importateurs s'attend à ce que ses membres achètent la plupart de leurs fournitures dans cinq ou six pays d'ici 2007, alors qu'ils le faisaient dans une cinquantaine de pays environ.
Cette élimination des plafonds d'exportation va certainement profiter à la Chine, membre depuis 2001 de l'OMC. Ce pays est devenu très compétitif grâce notamment à son avantage comparatif lié à une main-d'œuvre bon marché, à ses économies d'échelle et à ses investissements conséquents dans le secteur.
L'absence totale de liberté syndicale facilite évidemment l'exploitation effrénée des travailleurs chinois, ce qui explique, en partie, les faibles coûts de production.
