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«Malgré les efforts du Ministère de la santé, le Maroc accuse un retard en matière de fortification de la farine en fer et en vitamines», a affirmé le Dr Anwar Cherkaoui, président de l'Association marocaine d'information médicale (AMIM).
D'après un communiqué parvenu lundi à la MAP, la carence en fer engendre un manque à gagner d'environ 2 milliards de dirhams par an au Maroc. Selon la législation marocaine, toute farine qui ne porte pas le sceau «Seha Wa Salama» (un label officiel du ministère de la santé), c'est à dire non enrichie en fer et vitamine B, ne doit pas être commercialisée, souligne la même source.
Les minotiers, vendeurs de la farine industrielle, sont tenus de par la loi d'adopter ce label afin de satisfaire leur clientèle, ajoute-t-on.
Le communiqué affirme qu'après les minotiers du Centre (Casablanca et régions) qui se sont engagés dans le processus de fortification de la farine en fer et en vitamines, ceux des régions de Fès et d'Agadir, ont organisé début février 2005, des séminaires avec des responsables du programme national de lutte contre les maladies de carence du ministère de la santé, afin de débattre des problèmes qui retardent la généralisation de l'enrichissement de la farine en fer en vitamines B par tous les minotiers marocains.
Les travaux de ces séminaires, poursuit-on, ont porté sur le rôle de la Fédération des Minotiers et sur l'état l'avancement et les perspectives d'avenir du programme National de lutte contre les maladies de carences du Ministère de la santé.
Plusieurs actions doivent être menées afin de faciliter l'approvisionnement en premix (matière première de la fortification de la farine), notamment la baisse des taxes pour compenser le coût du fortifiant en fer et en vitamines, lit-on dans le communiqué, relevant que «le Maroc est tenu de donner un saut qualitatif dans les trois années à venir, pour la lutte contre les maladies de carence».
D'après un communiqué parvenu lundi à la MAP, la carence en fer engendre un manque à gagner d'environ 2 milliards de dirhams par an au Maroc. Selon la législation marocaine, toute farine qui ne porte pas le sceau «Seha Wa Salama» (un label officiel du ministère de la santé), c'est à dire non enrichie en fer et vitamine B, ne doit pas être commercialisée, souligne la même source.
Les minotiers, vendeurs de la farine industrielle, sont tenus de par la loi d'adopter ce label afin de satisfaire leur clientèle, ajoute-t-on.
Le communiqué affirme qu'après les minotiers du Centre (Casablanca et régions) qui se sont engagés dans le processus de fortification de la farine en fer et en vitamines, ceux des régions de Fès et d'Agadir, ont organisé début février 2005, des séminaires avec des responsables du programme national de lutte contre les maladies de carence du ministère de la santé, afin de débattre des problèmes qui retardent la généralisation de l'enrichissement de la farine en fer en vitamines B par tous les minotiers marocains.
Les travaux de ces séminaires, poursuit-on, ont porté sur le rôle de la Fédération des Minotiers et sur l'état l'avancement et les perspectives d'avenir du programme National de lutte contre les maladies de carences du Ministère de la santé.
Plusieurs actions doivent être menées afin de faciliter l'approvisionnement en premix (matière première de la fortification de la farine), notamment la baisse des taxes pour compenser le coût du fortifiant en fer et en vitamines, lit-on dans le communiqué, relevant que «le Maroc est tenu de donner un saut qualitatif dans les trois années à venir, pour la lutte contre les maladies de carence».
