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Il est plutôt connu sous le surnom de Paco. Mais il ne fait pas partie de ces entraîneurs étrangers qui viennent découvrir le football du pays. Il est né au Maroc un 20 août 1940 à Casablanca. Encore enfant, il s'exila à Tanger, une ville encore sous domination espagnole où le football est roi. C'est dans la fameuse plage de la ville blanche que Paco va exercer ses talents.
Quand ses parents décident de s'installer dans la capitale économique en 1956, Paco opte pour le club des Roches Noires, le SCCRN qui était en 1re division nationale, et France Néon qui faisait partie des clubs corpos. Il signe aussi une licence sous les couleurs du WAC sous la houlette de Lollich mais sans vraiment jouer avec les «Rouges». Après trois saisons avec ces clubs, Paco va jouer en Espagne au club Balon de la Linéa en 2e division.
En 1962, c'est le retour au pays où il évolue à la Régie des Tabacs avec Bouarif, Ould Sbaia et surtout son ami Juan, un terrible attaquant, bien connu dans le milieu sportif de la ville. Il évolua de nouveau avec son club des Roches Noires avec lequel il remporta la Coupe industrielle de la Chaouia et vainqueur du championnat national. Sa carrière d'entraîneur débute en 1970-1971 avec les juniors du Raja de Casablanca un club auquel il restera fidèle de longues années. «C'était une époque faste pour le Raja, explique aujourd'hui Paco.
On a survolé toutes les compétitions avec des joueurs qui formeront plus tard l'ossature de l'équipe sénior». En effet, dans les rangs des jeunes, on retrouve pêle-mêle Aït Rami, Beggar, Jawad, Fethi, Magri, Fakhir, Dolmy, etc. Le technicien est même appelé à seconder certains entraîneurs de l'équipe senior dont Paul Orotz .C'est la saison où le Raja remporta le championnat des jeunes et la Coupe du Trône. Paco continue à se perfectionner par des stages au Maroc et à l'étranger.
Il décide alors de tenter une autre expérience avec le Rachad Bernoussi en tant que joueur-entraîneur. Il réussit bien dans sa mission puisque ce club remporte la Coupe de la Chaouia. En 1973, il retourne auprès des jeunes du Raja avant d'atterrir à Berkane en 1975. Il accède avec ce club en 1re division avec Boushaba et Harras, les deux fers de lance de l'attaque berkanaise.
L'année suivante, il entraîne la modeste formation du CAFC, histoire de rester dans le milieu. En 1980, Paco ne résiste pas au chant des sirènes du côté de Bernoussi. Le président Mansar fait appel à lui pour mener le Rachad vers d'autres horizons, la première division en l'occurrence. Il réalise une belle performance 2-1 aux dépens du WAC en seizième de finale de la Coupe du Trône. C'est l'euphorie chez les banlieusards qui fêtent cette victoire par un concert de klaxons.
Bernoussi n'avait pas dormi cette nuit-là et le nom de Paco est scandé sur l'air des lampions. L'année suivante, il retourne au Raja parmi les espoirs avec lesquels il remporte le championnat national. Entre l'année 1983 et 1986, l'Hispano-marocain entraîne une sélection d'immigrés espagnols résidant en Afrique qui se classe 5e sur 22 participants à un tournoi à Las Palmas puis retourne au Rachad Bernoussi. En dehors du football, Ruiz est élu président de la Casa de España où il gère plusieurs disciplines.
«J'ai toujours gardé d'excellentes relations avec les dirigeants du Rachad, avoue-t-il, et à chaque fois qu'ils avaient besoin de moi, je répondais présent. Ce club représentait beaucoup pour moi car c'est aussi le club de mes débuts». En effet, aussi bien sous l'ère de Mansar que de Ammouri, Paco entraînera plusieurs fois ce club. Son ambition est dévorante. Désireux de gagner en expérience, l'homme va suivre un stage à L'ASL Monaco auprès de Henri Bianchéri et Domergue.
«C'était une expérience enrichissante pour moi, reconnaît Paco. J'ai découvert des hommes remarquables qui ont enrichi mes connaissances. J'ai aussi eu l'occasion de voir de plus près l'infrastructure monégasque et les conditions de travail dans la Principauté». En 1989, l'équipe de la CLAS accède en 1re division avec ses joueurs vedettes comme Ouzougate, Moumaris, Bourouaine, l'ex-Settati, Boulkhouatem, Deghay, Rizgui, etc.
Paco est nommé directeur technique puis entraîneur des seniors. Il fera par la suite plusieurs allers-retours au Rachad puis à l'ASLM qui évoluait en deuxième division, au Difaâ d'El Jadida pendant quelques mois. Au cours de ses passages au Rachad, il lança dans le bain des garçons qui évoluent aujourd'hui à un haut niveau comme Safri, Lembarki, Louissi, Talha Raji, Khoubbach, Moukhikha, Ighil, Arafi et bien d'autres encore sous les couleurs de la défunte CLAS, Rossi, Sellami, Gottey, Deghay, Jrindou, entres autres. En 2000 et 2002, il passa quelques stages d'actualisation en Espagne, notamment au club Serrayo, troisième division et à la Fédération espagnole.
L'année suivante, il prend les destinées d'un club libyen de première division, Al Ahly. Une belle aventure pour Paco qui s'est fait un nom au sein d'une corporation où il a de nombreux amis à l'image de Larbi Gourra, Abdelhak Mendoça , Madih, Skitioui, Fakhir dont il fut le maître, Fethi Jamal, Abellah Zhar, etc. « J'ai toujours gardé d'excellent liens d'amitié avec les entraîneurs. Ils m'ont toujours considéré comme un des leurs et nos échanges d'idées sont très constructifs. Il y a un véritable respect mutuel». Féru de pêche à la ligne, Ruiz Paco ne pouvait pas mieux trouver refuge qu'à Agadir où le président du HUSA, Aboulkacim lui donne l'occasion de s'occuper de la direction technique. Un poste qui lui sied à merveille et une tâche qu'il mène avec brio.
Quand ses parents décident de s'installer dans la capitale économique en 1956, Paco opte pour le club des Roches Noires, le SCCRN qui était en 1re division nationale, et France Néon qui faisait partie des clubs corpos. Il signe aussi une licence sous les couleurs du WAC sous la houlette de Lollich mais sans vraiment jouer avec les «Rouges». Après trois saisons avec ces clubs, Paco va jouer en Espagne au club Balon de la Linéa en 2e division.
En 1962, c'est le retour au pays où il évolue à la Régie des Tabacs avec Bouarif, Ould Sbaia et surtout son ami Juan, un terrible attaquant, bien connu dans le milieu sportif de la ville. Il évolua de nouveau avec son club des Roches Noires avec lequel il remporta la Coupe industrielle de la Chaouia et vainqueur du championnat national. Sa carrière d'entraîneur débute en 1970-1971 avec les juniors du Raja de Casablanca un club auquel il restera fidèle de longues années. «C'était une époque faste pour le Raja, explique aujourd'hui Paco.
On a survolé toutes les compétitions avec des joueurs qui formeront plus tard l'ossature de l'équipe sénior». En effet, dans les rangs des jeunes, on retrouve pêle-mêle Aït Rami, Beggar, Jawad, Fethi, Magri, Fakhir, Dolmy, etc. Le technicien est même appelé à seconder certains entraîneurs de l'équipe senior dont Paul Orotz .C'est la saison où le Raja remporta le championnat des jeunes et la Coupe du Trône. Paco continue à se perfectionner par des stages au Maroc et à l'étranger.
Il décide alors de tenter une autre expérience avec le Rachad Bernoussi en tant que joueur-entraîneur. Il réussit bien dans sa mission puisque ce club remporte la Coupe de la Chaouia. En 1973, il retourne auprès des jeunes du Raja avant d'atterrir à Berkane en 1975. Il accède avec ce club en 1re division avec Boushaba et Harras, les deux fers de lance de l'attaque berkanaise.
L'année suivante, il entraîne la modeste formation du CAFC, histoire de rester dans le milieu. En 1980, Paco ne résiste pas au chant des sirènes du côté de Bernoussi. Le président Mansar fait appel à lui pour mener le Rachad vers d'autres horizons, la première division en l'occurrence. Il réalise une belle performance 2-1 aux dépens du WAC en seizième de finale de la Coupe du Trône. C'est l'euphorie chez les banlieusards qui fêtent cette victoire par un concert de klaxons.
Bernoussi n'avait pas dormi cette nuit-là et le nom de Paco est scandé sur l'air des lampions. L'année suivante, il retourne au Raja parmi les espoirs avec lesquels il remporte le championnat national. Entre l'année 1983 et 1986, l'Hispano-marocain entraîne une sélection d'immigrés espagnols résidant en Afrique qui se classe 5e sur 22 participants à un tournoi à Las Palmas puis retourne au Rachad Bernoussi. En dehors du football, Ruiz est élu président de la Casa de España où il gère plusieurs disciplines.
«J'ai toujours gardé d'excellentes relations avec les dirigeants du Rachad, avoue-t-il, et à chaque fois qu'ils avaient besoin de moi, je répondais présent. Ce club représentait beaucoup pour moi car c'est aussi le club de mes débuts». En effet, aussi bien sous l'ère de Mansar que de Ammouri, Paco entraînera plusieurs fois ce club. Son ambition est dévorante. Désireux de gagner en expérience, l'homme va suivre un stage à L'ASL Monaco auprès de Henri Bianchéri et Domergue.
«C'était une expérience enrichissante pour moi, reconnaît Paco. J'ai découvert des hommes remarquables qui ont enrichi mes connaissances. J'ai aussi eu l'occasion de voir de plus près l'infrastructure monégasque et les conditions de travail dans la Principauté». En 1989, l'équipe de la CLAS accède en 1re division avec ses joueurs vedettes comme Ouzougate, Moumaris, Bourouaine, l'ex-Settati, Boulkhouatem, Deghay, Rizgui, etc.
Paco est nommé directeur technique puis entraîneur des seniors. Il fera par la suite plusieurs allers-retours au Rachad puis à l'ASLM qui évoluait en deuxième division, au Difaâ d'El Jadida pendant quelques mois. Au cours de ses passages au Rachad, il lança dans le bain des garçons qui évoluent aujourd'hui à un haut niveau comme Safri, Lembarki, Louissi, Talha Raji, Khoubbach, Moukhikha, Ighil, Arafi et bien d'autres encore sous les couleurs de la défunte CLAS, Rossi, Sellami, Gottey, Deghay, Jrindou, entres autres. En 2000 et 2002, il passa quelques stages d'actualisation en Espagne, notamment au club Serrayo, troisième division et à la Fédération espagnole.
L'année suivante, il prend les destinées d'un club libyen de première division, Al Ahly. Une belle aventure pour Paco qui s'est fait un nom au sein d'une corporation où il a de nombreux amis à l'image de Larbi Gourra, Abdelhak Mendoça , Madih, Skitioui, Fakhir dont il fut le maître, Fethi Jamal, Abellah Zhar, etc. « J'ai toujours gardé d'excellent liens d'amitié avec les entraîneurs. Ils m'ont toujours considéré comme un des leurs et nos échanges d'idées sont très constructifs. Il y a un véritable respect mutuel». Féru de pêche à la ligne, Ruiz Paco ne pouvait pas mieux trouver refuge qu'à Agadir où le président du HUSA, Aboulkacim lui donne l'occasion de s'occuper de la direction technique. Un poste qui lui sied à merveille et une tâche qu'il mène avec brio.
