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Lors d'une rencontre émouvante organisée par M. Gabriel Elharrar au Département éducatif de la jeunesse juive (DEJJ) à Casablanca, une assistance nombreuse a pu écouter les chants d'une chorale d'enfants récitant des psaumes et a pu suivre de nombreux témoignages de personnalités ayant vécu ces événements, le but selon les organisateur de cette rencontre étant de "montrer aux générations montantes combien cette période fut difficile pour la communauté et d'éviter que de tels événements ne se reproduisent".
Ces témoignages ont retracé, a-t-il dit, la spécificité et l'horreur des crimes contre l'humanité perpétrés par les nazis et montré la différence qu'il y avait au Maroc et les raisons pour lesquelles les Juifs marocains ont échappé aux mesures d'extermination durant cette période.
Le secrétaire général du Conseil des Communautés israélites du Maroc a également mis en exergue, dans son allocution à cette occasion, le rôle que feu S.M. Mohammed V avait joué dans le cadre de "sa mission sacrée et son devoir de Commandeur des Croyants, de tous les Croyants".
Il a évoqué comment les Juifs du Maroc avaient vécu cette épreuve "à l'abri de toute persécution, la majorité d'entre eux ignorant l'existence de camps de travail forcé qui étaient mis en place au Maroc par le Régime de Vichy".
"Les Juifs marocains, a-t-il dit, avaient subi un certain nombre de mesures comme l'inventaire des biens, mais ils n'ont jamais été inquiétés grâce à la protection salvatrice de feu S.M. Mohammed V, alors que des Juifs français et étrangers avaient été incarcérés en secret par les autorités du Protectorat".
M. Berdugo, par devoir de mémoire, a voulu partager avec l'assistance des souvenirs personnels et a rappelé que son père Joseph S. Berdugo, alors président de la Communauté Juive de Meknès, était l'un des quatre signataires de la lettre adressée à feu S.M. Mohammed V lui faisant part de l'inquiétude des Juifs et que ces signataires "avaient été reçus en secret par le regretté Souverain qui leur avait assuré que rien ne leur adviendrait qu'il ne soit advenu à lui et à sa famille, et que la communauté juive n' avait rien à craindre".
Il a également rappelé que "feu S.M. Mohammed V avait alors invité ostensiblement, lors de la Fête du Trône, les membres de la Communauté Juive à participer aux festivités au grand dam des autorités françaises qui considéraient cela comme un acte de rébellion".
Et M. Berdugo de rappeler que "sans S.M. Mohammed V, la Communauté Juive du Maroc aurait fait partie de l'horrible et macabre statistique de l'Holocauste", ajoutant qu'aujourd'hui dans tous les pays du monde y compris en Israël, des prières sont dites en toute occasion pour le repos de l'âme de feu S.M. Mohammed V "un Juste parmi les Justes" et de conclure que "Les Juifs du Maroc ont six millions de raisons de vénérer S.M. Mohammed V et ont le devoir de transmettre aux générations futures cette vénération".
Au cours de cette manifestation à laquelle a assisté, M. Boris Tolédano, président de la Communauté Juive de Casablanca, l'assistance a communié avec le Grand Rabbin du Maroc, Aharon Monsonégo, dans ses prières pour le repos de l'âme de feu S.M. Mohammed V et de tous les martyrs de l'Holocauste.
Ces témoignages ont retracé, a-t-il dit, la spécificité et l'horreur des crimes contre l'humanité perpétrés par les nazis et montré la différence qu'il y avait au Maroc et les raisons pour lesquelles les Juifs marocains ont échappé aux mesures d'extermination durant cette période.
Le secrétaire général du Conseil des Communautés israélites du Maroc a également mis en exergue, dans son allocution à cette occasion, le rôle que feu S.M. Mohammed V avait joué dans le cadre de "sa mission sacrée et son devoir de Commandeur des Croyants, de tous les Croyants".
Il a évoqué comment les Juifs du Maroc avaient vécu cette épreuve "à l'abri de toute persécution, la majorité d'entre eux ignorant l'existence de camps de travail forcé qui étaient mis en place au Maroc par le Régime de Vichy".
"Les Juifs marocains, a-t-il dit, avaient subi un certain nombre de mesures comme l'inventaire des biens, mais ils n'ont jamais été inquiétés grâce à la protection salvatrice de feu S.M. Mohammed V, alors que des Juifs français et étrangers avaient été incarcérés en secret par les autorités du Protectorat".
M. Berdugo, par devoir de mémoire, a voulu partager avec l'assistance des souvenirs personnels et a rappelé que son père Joseph S. Berdugo, alors président de la Communauté Juive de Meknès, était l'un des quatre signataires de la lettre adressée à feu S.M. Mohammed V lui faisant part de l'inquiétude des Juifs et que ces signataires "avaient été reçus en secret par le regretté Souverain qui leur avait assuré que rien ne leur adviendrait qu'il ne soit advenu à lui et à sa famille, et que la communauté juive n' avait rien à craindre".
Il a également rappelé que "feu S.M. Mohammed V avait alors invité ostensiblement, lors de la Fête du Trône, les membres de la Communauté Juive à participer aux festivités au grand dam des autorités françaises qui considéraient cela comme un acte de rébellion".
Et M. Berdugo de rappeler que "sans S.M. Mohammed V, la Communauté Juive du Maroc aurait fait partie de l'horrible et macabre statistique de l'Holocauste", ajoutant qu'aujourd'hui dans tous les pays du monde y compris en Israël, des prières sont dites en toute occasion pour le repos de l'âme de feu S.M. Mohammed V "un Juste parmi les Justes" et de conclure que "Les Juifs du Maroc ont six millions de raisons de vénérer S.M. Mohammed V et ont le devoir de transmettre aux générations futures cette vénération".
Au cours de cette manifestation à laquelle a assisté, M. Boris Tolédano, président de la Communauté Juive de Casablanca, l'assistance a communié avec le Grand Rabbin du Maroc, Aharon Monsonégo, dans ses prières pour le repos de l'âme de feu S.M. Mohammed V et de tous les martyrs de l'Holocauste.
