Connexion
La capitale est fin prête pour accueillir cette marche nationale, moment historique auquel prennent part jeunes et moins jeunes de toutes les villes du Maroc.
Les citoyens de Casablanca, Fès, Meknès, Boujdour, Laayoune, Tanger, Settat, Marrakech et d'autres encore ont pris toutes leurs dispositions pour participer à cette action de solidarité et de soutien, encadrés par des associations partenaires du Collectif dans certains cas.
Saâdani Maa Alaïnine, ex-déportée à Cuba, membre du bureau de Watanouna s'exprimant hier sur les ondes de TVM, a invité tous les Marocains à participer massivement à cette marche nationale. «Nos concitoyens retenus de force dans les camps de la honte souffrent le martyre. Ils sont persécutés. J'en sais quelque chose, ayant été moi-même arrachée à mes parents quand j'avais à peine sept ans. J'ai vu mon père se faire torturer en public», se rappelle-t-elle souvent, amère, mais déterminée plus que jamais à lutter pour la libération des Marocains séquestrés à Tindouf.
«La technique de déportation » permet en effet aux dirigeants du «polisario» de faire pression, des années durant, sur les parents qui hésitent à entreprendre quoi que ce soit par crainte de représailles sur leurs enfants. Ils deviennent donc otages de pratiques honteuses et illégales. C'est cela qui sera dénoncé aujourd'hui. Il est temps que cesse l'horreur, née et nourrie dans les camps de Tindouf depuis un quart de siècle.
Mme Keltoum Khayat, ex-responsable des relations internationales des femmes du «polisario» raconte que les séquestrés marocains à Tindouf vivent au rythme des travaux forcés. Nulle différence entre hommes, femmes et enfants, ils sont tous livrés à l'humiliation, à l'endoctrinement, à la souffrance physique et morale. «Pas un moment de répit, pas de notion de famille. Tout est séparation et déchirement», explique Mme Khayat.
Les Marocains qui vont marcher aujourd'hui vont dire au monde, d'une seule voix,qu'il est inadmissible qu'une telle situation perdure autant. C'est avec ce même engagement que les Marocains vivant à l'Etranger, en Europe ou en Amérique se joignent à la cause. Un sit-in aura lieu à la Bastille à Paris à 14h30 aujourd'hui, un autre à Montréal devant l'ambassade d'Algérie. Cela témoigne de cette unanimité que la marche donnera à voir. Une même voix, un même slogan repris en chœur par les Marocains où qu'ils se trouvent. A New York, l'association House of Morocco, présidée par M. El Mâati Chiat, s'est proposée spontanément de recueillir des signatures de soutien.
L'opération a démarré samedi 1er mars sur les chapeaux de roue avec plus de 75 signatures en une journée. 9 associations marocaines installées en Italie ont réussi à réunir, elles, 178 signatures de soutien.
Les citoyens de Casablanca, Fès, Meknès, Boujdour, Laayoune, Tanger, Settat, Marrakech et d'autres encore ont pris toutes leurs dispositions pour participer à cette action de solidarité et de soutien, encadrés par des associations partenaires du Collectif dans certains cas.
Saâdani Maa Alaïnine, ex-déportée à Cuba, membre du bureau de Watanouna s'exprimant hier sur les ondes de TVM, a invité tous les Marocains à participer massivement à cette marche nationale. «Nos concitoyens retenus de force dans les camps de la honte souffrent le martyre. Ils sont persécutés. J'en sais quelque chose, ayant été moi-même arrachée à mes parents quand j'avais à peine sept ans. J'ai vu mon père se faire torturer en public», se rappelle-t-elle souvent, amère, mais déterminée plus que jamais à lutter pour la libération des Marocains séquestrés à Tindouf.
«La technique de déportation » permet en effet aux dirigeants du «polisario» de faire pression, des années durant, sur les parents qui hésitent à entreprendre quoi que ce soit par crainte de représailles sur leurs enfants. Ils deviennent donc otages de pratiques honteuses et illégales. C'est cela qui sera dénoncé aujourd'hui. Il est temps que cesse l'horreur, née et nourrie dans les camps de Tindouf depuis un quart de siècle.
Mme Keltoum Khayat, ex-responsable des relations internationales des femmes du «polisario» raconte que les séquestrés marocains à Tindouf vivent au rythme des travaux forcés. Nulle différence entre hommes, femmes et enfants, ils sont tous livrés à l'humiliation, à l'endoctrinement, à la souffrance physique et morale. «Pas un moment de répit, pas de notion de famille. Tout est séparation et déchirement», explique Mme Khayat.
Les Marocains qui vont marcher aujourd'hui vont dire au monde, d'une seule voix,qu'il est inadmissible qu'une telle situation perdure autant. C'est avec ce même engagement que les Marocains vivant à l'Etranger, en Europe ou en Amérique se joignent à la cause. Un sit-in aura lieu à la Bastille à Paris à 14h30 aujourd'hui, un autre à Montréal devant l'ambassade d'Algérie. Cela témoigne de cette unanimité que la marche donnera à voir. Une même voix, un même slogan repris en chœur par les Marocains où qu'ils se trouvent. A New York, l'association House of Morocco, présidée par M. El Mâati Chiat, s'est proposée spontanément de recueillir des signatures de soutien.
L'opération a démarré samedi 1er mars sur les chapeaux de roue avec plus de 75 signatures en une journée. 9 associations marocaines installées en Italie ont réussi à réunir, elles, 178 signatures de soutien.
