Connexion
C'était l'âge d'or du football marocain. Le temps des grands noms qu'on n'arrive pas à oublier. Dolmi, Bouderbala et Zaki étaient les stars de l'époque, les idoles de beaucoup de jeunes gens. En un mot, le football faisait rêver toute une génération, tout un peuple.
En ce temps-là, Hicham Louissi pratiquait le football dans la rue. Plus précisément à Sidi Bernoussi, son quartier natal. Ses parents ont facilement compris que le petit Hicham ne sera autre qu'un footballeur. Pas la peine de perdre du temps. Ils l'ont inscrit au club Racahd Bernoussi. Une école qui a produit bon nombre de stars, à leur tête le milieu de terrain de l'équipe nationale Youssef Safri. Au Rachad, Louissi est passé par toutes les catégories : minimes, cadets et juniors. «C'était une période très importante pour moi. J'ai été encadré par de grands entraîneurs qui m'ont appris beaucoup de choses», nous confie Louissi.
L'année 1999, représente un creuset dans la carrière du jeune joueur. Hicham quitte le Rachad pour tenter une expérience dans le monde du professionnalisme. Il s'envole vers le Golfe, très précisément vers le Koweït. Il y reste une année. Pendant cette saison, Louissi a défendu les couleurs du club An-nasr.
Un an après, voici ce même homme, plus déterminé que jamais, engagé par l'un des plus grands clubs du pays, à savoir le Wydad de Casablanca. Le voici, donc, l'œil vif et le regard pensif, qui joue pour le WAC. Ses pairs, pour la plupart, n'ont pas réussi à faire une carrière comme la sienne. Lui, il est toujours sur le devant de la scène, grâce à son talent et sa tactique du jeu, sans renier, bien entendu, son pouvoir de marquer la différence à n'importe quel moment.
Jouer pur le Wydad était un rêve pour Louissi : «Depuis mon jeune âge, je rêvais de jouer pour le WAC. Ce club qui a marqué l'histoire du football marocain et qui a produit de grands noms tels que Naybet, Bakili, Benaâbicha et bien d'autres. Et grâce à Dieu, j'ai pu concrétisé mon rêve», souligne-t-il.
Avec le Wydad, une nouvelle page est ouverte. Celle des compétitions continentales et des consécrations. « On sait très bien que Rachad est une grande école, mais les matchs se jouent uniquement au niveau national. Alors que le Wydad est toujours présent dans les différentes compétitions internationales, ce qui est vital pour les joueurs ». Un plus pour Louissi.
Ce n'est pas tout. Depuis qu'il est avec les Rouges et les Blancs, Hicham a été chapoté par des coachs de haut calibre, notamment Oscar Fullone, Lozano, Bonnivay et Fakherddine. Fidèle à lui-même, Louissi n'a jamais déçu ni ses entraîneurs, ni son public. Il était partout, chantre d'un WAC des bonnes années de gloire. Il a d'ailleurs remporté avec son club, en 2002, deux prestigieuses Coupes, en l'occurrence la coupe du Trône et la coupe de la CAF.
La prestation de Louissi n'a pas laissé indifférent le coach du onze national. Il a été interpellé à plusieurs reprises. «C'est vrai que je n'ai jamais joué avec l'équipe nationale, mais le fait de penser à moi montre que les coachs me font confiance. Chose qui me motive davantage », affirme-t-il.
Toutefois, et malgré ces résultats, que l'on ne peut qualifier que d'encourageants, la presse nationale a indiqué l'été dernier que Louissi était sur le point de quitter le WAC.
Pour autant, Louissi, n'a guère fait attention à ce genre d'informations. Tout sage qu'il est, il déclare que rester au Wydad n'est pas une obligation, mais le quitter pour un autre club national serait une folie. Une nouvelle expérience à l'étranger est toujours la bienvenue.
En si on lui demande de nous parler de son avenir, Louissi répond avec un sourire juvénile : «Je suis né pour jouer le foot. Je le ferai jusqu'à la fin de mes jours… Une fois ma carrière terminée, je pratiquerai le foot à Sidi Bernoussi, là où j'ai touché la première fois à un ballon…».
Décidément, le parcours de Louissi épouse celui du football. Parler de l'un, c'est parcourir l'autre…Bonne chance Hicham !
Louissi en 5 dates
19 janvier 1976 : naissance à Sidi Bernoussi,
Casablanca.
1993 : première participation avec les juniors
de Rachad
1999 : joueur au club An-nasr du Koweït.
2001 : mort de son ami Youssef Belkhouja.
2002 : remporte la coupe du Trône et la coupe
de la CAF avec le Wydad.
En ce temps-là, Hicham Louissi pratiquait le football dans la rue. Plus précisément à Sidi Bernoussi, son quartier natal. Ses parents ont facilement compris que le petit Hicham ne sera autre qu'un footballeur. Pas la peine de perdre du temps. Ils l'ont inscrit au club Racahd Bernoussi. Une école qui a produit bon nombre de stars, à leur tête le milieu de terrain de l'équipe nationale Youssef Safri. Au Rachad, Louissi est passé par toutes les catégories : minimes, cadets et juniors. «C'était une période très importante pour moi. J'ai été encadré par de grands entraîneurs qui m'ont appris beaucoup de choses», nous confie Louissi.
L'année 1999, représente un creuset dans la carrière du jeune joueur. Hicham quitte le Rachad pour tenter une expérience dans le monde du professionnalisme. Il s'envole vers le Golfe, très précisément vers le Koweït. Il y reste une année. Pendant cette saison, Louissi a défendu les couleurs du club An-nasr.
Un an après, voici ce même homme, plus déterminé que jamais, engagé par l'un des plus grands clubs du pays, à savoir le Wydad de Casablanca. Le voici, donc, l'œil vif et le regard pensif, qui joue pour le WAC. Ses pairs, pour la plupart, n'ont pas réussi à faire une carrière comme la sienne. Lui, il est toujours sur le devant de la scène, grâce à son talent et sa tactique du jeu, sans renier, bien entendu, son pouvoir de marquer la différence à n'importe quel moment.
Jouer pur le Wydad était un rêve pour Louissi : «Depuis mon jeune âge, je rêvais de jouer pour le WAC. Ce club qui a marqué l'histoire du football marocain et qui a produit de grands noms tels que Naybet, Bakili, Benaâbicha et bien d'autres. Et grâce à Dieu, j'ai pu concrétisé mon rêve», souligne-t-il.
Avec le Wydad, une nouvelle page est ouverte. Celle des compétitions continentales et des consécrations. « On sait très bien que Rachad est une grande école, mais les matchs se jouent uniquement au niveau national. Alors que le Wydad est toujours présent dans les différentes compétitions internationales, ce qui est vital pour les joueurs ». Un plus pour Louissi.
Ce n'est pas tout. Depuis qu'il est avec les Rouges et les Blancs, Hicham a été chapoté par des coachs de haut calibre, notamment Oscar Fullone, Lozano, Bonnivay et Fakherddine. Fidèle à lui-même, Louissi n'a jamais déçu ni ses entraîneurs, ni son public. Il était partout, chantre d'un WAC des bonnes années de gloire. Il a d'ailleurs remporté avec son club, en 2002, deux prestigieuses Coupes, en l'occurrence la coupe du Trône et la coupe de la CAF.
La prestation de Louissi n'a pas laissé indifférent le coach du onze national. Il a été interpellé à plusieurs reprises. «C'est vrai que je n'ai jamais joué avec l'équipe nationale, mais le fait de penser à moi montre que les coachs me font confiance. Chose qui me motive davantage », affirme-t-il.
Toutefois, et malgré ces résultats, que l'on ne peut qualifier que d'encourageants, la presse nationale a indiqué l'été dernier que Louissi était sur le point de quitter le WAC.
Pour autant, Louissi, n'a guère fait attention à ce genre d'informations. Tout sage qu'il est, il déclare que rester au Wydad n'est pas une obligation, mais le quitter pour un autre club national serait une folie. Une nouvelle expérience à l'étranger est toujours la bienvenue.
En si on lui demande de nous parler de son avenir, Louissi répond avec un sourire juvénile : «Je suis né pour jouer le foot. Je le ferai jusqu'à la fin de mes jours… Une fois ma carrière terminée, je pratiquerai le foot à Sidi Bernoussi, là où j'ai touché la première fois à un ballon…».
Décidément, le parcours de Louissi épouse celui du football. Parler de l'un, c'est parcourir l'autre…Bonne chance Hicham !
Louissi en 5 dates
19 janvier 1976 : naissance à Sidi Bernoussi,
Casablanca.
1993 : première participation avec les juniors
de Rachad
1999 : joueur au club An-nasr du Koweït.
2001 : mort de son ami Youssef Belkhouja.
2002 : remporte la coupe du Trône et la coupe
de la CAF avec le Wydad.
