Des chansons comme «Chemaa», «Achbik deket laqdar», «Allaymine», «Nour El anwar», «Assalamou Alykoum», «Leklam Lemrassaa» ont traversé les décennies et les pays. Les Moulay Tahar Asbahani, Mohamed Derhem, Sakina Safadi, Hassan Miftah et Hamid Zoughi ont commencé l'aventure au début de son apparition avant que Moulay Abdelaziz Tahiri (ex-membre des Ghiwane), Abdelkrim El Kasbiji puis le Mâalem gnaoui Mustapha Baqbou intègrent le groupe.
«Jil Jilala veut dire "génération Jilala" du nom de la grande confrérie des Jilala du Maroc, explique Moulay Tahar (dans un article de F.Bensignor). C'est-à-dire une génération s'inspirant des objectifs de la confrérie à travers l'art musical. Au Maroc, en temps de décadence, les confréries ont pour fonction de reprendre les choses en main pour réguler la société.
Or, à nos débuts, nous considérions que le monde artistique était en pleine décadence au Maroc. A l'époque, la jeunesse était abreuvée de chansons égyptiennes, européennes, américaines... Et nous nous demandions pourquoi, avec notre civilisation et notre culture, l'identité marocaine était absente des ondes.»
«L'aventure de Jil Jilala a commencé en septembre 1972. Nous avons d'abord enregistré trois chansons à la télévision. Et le 7 octobre, le groupe donnait son premier spectacle au Théâtre Mohamed V de Rabat. Deux mille personnes nous ont acclamé, debout, sans vouloir nous laisser partir. Nous ne nous attendions pas à un tel choc. Le lendemain, ce fut une autre grande surprise : S.M. Hassan II nous a fait inviter à son Palais de Rabat.
Nous avons joué devant lui et il nous a longuement complimenté. On ne pouvait pas imaginer qu'un jour nous parlerions avec le Roi... Et trois mois après notre premier concert, nous jouions à l'Olympia de Paris devant une salle bondée. Nous avons donc connu une consécration immédiate.»
«Notre musique repose sur les mélodies et les rythmes du folklore marocain (Malhoun, gnawa...), mais nous abordons des thèmes de la vie quotidienne des citoyens, les problèmes sociaux. Toutes les générations se sont retrouvées dans nos chansons».
Dans les années 80, le groupe entame un nouveau virage musical, lorsqu'il ajoute une section cuivre aux instruments traditionnels.
Les musiciens vont ensuite s'intéresser à l'arrivée de deux mouvements qui bousculent le paysage musical africain : le Reggae et le Raï.
Trente ans après ses débuts, Jil Jilala demeure une référence incontournable de la musique populaire marocaine.
«Jil Jilala veut dire "génération Jilala" du nom de la grande confrérie des Jilala du Maroc, explique Moulay Tahar (dans un article de F.Bensignor). C'est-à-dire une génération s'inspirant des objectifs de la confrérie à travers l'art musical. Au Maroc, en temps de décadence, les confréries ont pour fonction de reprendre les choses en main pour réguler la société.
Or, à nos débuts, nous considérions que le monde artistique était en pleine décadence au Maroc. A l'époque, la jeunesse était abreuvée de chansons égyptiennes, européennes, américaines... Et nous nous demandions pourquoi, avec notre civilisation et notre culture, l'identité marocaine était absente des ondes.»
«L'aventure de Jil Jilala a commencé en septembre 1972. Nous avons d'abord enregistré trois chansons à la télévision. Et le 7 octobre, le groupe donnait son premier spectacle au Théâtre Mohamed V de Rabat. Deux mille personnes nous ont acclamé, debout, sans vouloir nous laisser partir. Nous ne nous attendions pas à un tel choc. Le lendemain, ce fut une autre grande surprise : S.M. Hassan II nous a fait inviter à son Palais de Rabat.
Nous avons joué devant lui et il nous a longuement complimenté. On ne pouvait pas imaginer qu'un jour nous parlerions avec le Roi... Et trois mois après notre premier concert, nous jouions à l'Olympia de Paris devant une salle bondée. Nous avons donc connu une consécration immédiate.»
«Notre musique repose sur les mélodies et les rythmes du folklore marocain (Malhoun, gnawa...), mais nous abordons des thèmes de la vie quotidienne des citoyens, les problèmes sociaux. Toutes les générations se sont retrouvées dans nos chansons».
Dans les années 80, le groupe entame un nouveau virage musical, lorsqu'il ajoute une section cuivre aux instruments traditionnels.
Les musiciens vont ensuite s'intéresser à l'arrivée de deux mouvements qui bousculent le paysage musical africain : le Reggae et le Raï.
Trente ans après ses débuts, Jil Jilala demeure une référence incontournable de la musique populaire marocaine.
