Abdelkrim El Mohafidi qui a disparu jeudi dernier sur la route entre Amman et Bagdad est né en 1956 au quartier Boukroun à l'ancienne médina de Rabat. Il est parti la première fois en Irak en 1982 par le biais du bureau des placements.
Il a travaillé alors comme chauffeur dans les compagnies de transport des produits pétroliers.
En 1987, il cesse de donner tout signe de vie avant de réapparaître deux années plus tard en réponse à un avis de divorce émis par son ex-femme sur les ondes de la radio nationale.
En 1992, El Mouhafidi rentre d'Irak où il a épousé une employée de l'ambassade marocaine. Il raconte à son entourage les affres de la guerre irako-iranienne.
Tout le monde garde de lui l'image d'un homme simple, discret et surtout intelligent.
C'est à partir de 1992 qu'il commence une carrière de chauffeur à l'ambassade. Il est le chauffeur attitré de l'ambassadeur.
Chose tout à fait normale puisque Abdelkrim El Mouhafidi connaît l'Irak sur les bouts des doigts. Il porte la nationalité de son pays d'accueil. Il finit même par épouser une Irakienne avec qui il se rend pour la dernière fois au Maroc en mars 2003.
D'après ses amis, il semble à la fois heureux et fier de son travail et de sa vie de famille. Depuis, ils n'ont plus aucune nouvelle de lui même s'ils n'arrêtent pas de lui envoyer des lettres à l'adresse de l'ambassade du Maroc que lui-même leur a donnée.
Les missives étaient expédiées à la boîte postale 6936, avenue Al Mansour à Bagdad. Ils ne savaient pas qu'il allait se rappeler à eux d'une manière tragique.
Aujourd'hui, alors que les autorités marocaines ont envoyé mardi une délégation à Amman pour effectuer les contacts nécessaires, les proches et amis attendent toujours des nouvelles de Abdelkrim El Mouhafidi et Abderrahim Boualam. Ils se refusent à se laisser aller à la résignation et espèrent que les efforts déployés par le Maroc donneront leurs fruits.
Il a travaillé alors comme chauffeur dans les compagnies de transport des produits pétroliers.
En 1987, il cesse de donner tout signe de vie avant de réapparaître deux années plus tard en réponse à un avis de divorce émis par son ex-femme sur les ondes de la radio nationale.
En 1992, El Mouhafidi rentre d'Irak où il a épousé une employée de l'ambassade marocaine. Il raconte à son entourage les affres de la guerre irako-iranienne.
Tout le monde garde de lui l'image d'un homme simple, discret et surtout intelligent.
C'est à partir de 1992 qu'il commence une carrière de chauffeur à l'ambassade. Il est le chauffeur attitré de l'ambassadeur.
Chose tout à fait normale puisque Abdelkrim El Mouhafidi connaît l'Irak sur les bouts des doigts. Il porte la nationalité de son pays d'accueil. Il finit même par épouser une Irakienne avec qui il se rend pour la dernière fois au Maroc en mars 2003.
D'après ses amis, il semble à la fois heureux et fier de son travail et de sa vie de famille. Depuis, ils n'ont plus aucune nouvelle de lui même s'ils n'arrêtent pas de lui envoyer des lettres à l'adresse de l'ambassade du Maroc que lui-même leur a donnée.
Les missives étaient expédiées à la boîte postale 6936, avenue Al Mansour à Bagdad. Ils ne savaient pas qu'il allait se rappeler à eux d'une manière tragique.
Aujourd'hui, alors que les autorités marocaines ont envoyé mardi une délégation à Amman pour effectuer les contacts nécessaires, les proches et amis attendent toujours des nouvelles de Abdelkrim El Mouhafidi et Abderrahim Boualam. Ils se refusent à se laisser aller à la résignation et espèrent que les efforts déployés par le Maroc donneront leurs fruits.
