Interrogé à Bagdad, un porte-parole américain a indiqué ne pas pouvoir confirmer le décès du plus haut dignitaire de l'ancien régime encore en fuite.
Ezzat Ibrahim est le roi de trèfle dans le jeu de 55 cartes diffusé par les Américains sur les responsables de l'ancien régime les plus recherchés depuis la chute de Saddam Hussein en avril 2003, et numéro six de la liste. Sa tête a été mise à prix pour 10 millions de dollars.
Il a fait partie du groupe des comploteurs qui ont organisé le coup d'Etat de 1968 amenant le parti Baas au pouvoir et dont il ne reste plus aujourd'hui, si sa mort est avérée, que Taha Yassine Ramadan, l'ancien vice-président aujourd'hui détenu par les Américains, et Saddam Hussein.
On l'a dit atteint d'une grave leucémie.
«Après cinquante ans passés dans la lutte et dans les tranchées du jihad et de la résistance, ce chevalier de l'Irak et chef combattant des moudjahidine a rendu l'âme», affirme le texte signé du Baas, laissant entendre qu'il est mort des suites d'une maladie.
Le communiqué lui rend hommage, affirmant «qu'il est resté fier jusqu'à son dernier souffle, dirigeant la résistance et refusant les compromis en dépit de l'encerclement, des pressions énormes exercées sur lui, et de la maladie qui le minait».
«Ezzat Ibrahim a été l'étendard de la résistance et de la libération», poursuit le texte qui adresse ses condoléances «au père des martyrs Saddam Hussein».
Né en 1942, dans la ville de Dour (d'où le qualificatif d'Al-Douri sans son nom) près de Tikrit (nord), le fief de Saddam Hussein, Ezzat Ibrahim occupait le poste de vice-président du Conseil de commandement de la révolution, la plus haute instance dirigeante de l'Irak sous Saddam Hussein.
Les Américains ont affirmé à plusieurs reprises qu'il était le grand coordonnateur des activités de la guérilla en Irak.
«Pour poursuivre le jihad, le commandement régional du parti Baas a décidé de confier à Abdel Kader Talab Al-Douri, adjoint du secrétaire général du parti, la responsabilité de diriger les groupes de la résistance sur l'ensemble de l'Irak», ajoute le communiqué signé du Baas.
Selon d'anciens baassistes, le «nouveau chef de la rébellion», la cinquantaine, avait été membre du bureau des associations professionnelles dirigé par Ali Hassan Al-Majid, cousin de Saddam Hussein, surnommé Ali le Chimique pour son rôle présumé dans le gazage des Kurdes de la localité de Halabja en 1988. Proche d'Ezzat Ibrahim, il est originaire de la même ville que celui-ci.
A l'annonce de la mort de l'ancien bras droit de Saddam Hussein par les chaînes satellitaires arabes, quelque 60 jeunes habitants de la localité de Dour, se sont rassemblés, en signe de tristesse, devant l'ancien siège du parti Baas qui abrite aujourd'hui la municipalité de la ville.
Selon des habitants, un rassemblement est prévu samedi à la mémoire d'Ezzat Ibrahim.
Ezzat Ibrahim est le roi de trèfle dans le jeu de 55 cartes diffusé par les Américains sur les responsables de l'ancien régime les plus recherchés depuis la chute de Saddam Hussein en avril 2003, et numéro six de la liste. Sa tête a été mise à prix pour 10 millions de dollars.
Il a fait partie du groupe des comploteurs qui ont organisé le coup d'Etat de 1968 amenant le parti Baas au pouvoir et dont il ne reste plus aujourd'hui, si sa mort est avérée, que Taha Yassine Ramadan, l'ancien vice-président aujourd'hui détenu par les Américains, et Saddam Hussein.
On l'a dit atteint d'une grave leucémie.
«Après cinquante ans passés dans la lutte et dans les tranchées du jihad et de la résistance, ce chevalier de l'Irak et chef combattant des moudjahidine a rendu l'âme», affirme le texte signé du Baas, laissant entendre qu'il est mort des suites d'une maladie.
Le communiqué lui rend hommage, affirmant «qu'il est resté fier jusqu'à son dernier souffle, dirigeant la résistance et refusant les compromis en dépit de l'encerclement, des pressions énormes exercées sur lui, et de la maladie qui le minait».
«Ezzat Ibrahim a été l'étendard de la résistance et de la libération», poursuit le texte qui adresse ses condoléances «au père des martyrs Saddam Hussein».
Né en 1942, dans la ville de Dour (d'où le qualificatif d'Al-Douri sans son nom) près de Tikrit (nord), le fief de Saddam Hussein, Ezzat Ibrahim occupait le poste de vice-président du Conseil de commandement de la révolution, la plus haute instance dirigeante de l'Irak sous Saddam Hussein.
Les Américains ont affirmé à plusieurs reprises qu'il était le grand coordonnateur des activités de la guérilla en Irak.
«Pour poursuivre le jihad, le commandement régional du parti Baas a décidé de confier à Abdel Kader Talab Al-Douri, adjoint du secrétaire général du parti, la responsabilité de diriger les groupes de la résistance sur l'ensemble de l'Irak», ajoute le communiqué signé du Baas.
Selon d'anciens baassistes, le «nouveau chef de la rébellion», la cinquantaine, avait été membre du bureau des associations professionnelles dirigé par Ali Hassan Al-Majid, cousin de Saddam Hussein, surnommé Ali le Chimique pour son rôle présumé dans le gazage des Kurdes de la localité de Halabja en 1988. Proche d'Ezzat Ibrahim, il est originaire de la même ville que celui-ci.
A l'annonce de la mort de l'ancien bras droit de Saddam Hussein par les chaînes satellitaires arabes, quelque 60 jeunes habitants de la localité de Dour, se sont rassemblés, en signe de tristesse, devant l'ancien siège du parti Baas qui abrite aujourd'hui la municipalité de la ville.
Selon des habitants, un rassemblement est prévu samedi à la mémoire d'Ezzat Ibrahim.
