L'IFM accueille les œuvres récentes de Khalil El Ghrib à partir du 16 Mars dans le cadre des secondes rencontres internationales de poésie 2005. Khalil El Ghrib est un artiste singulier.
Artiste plasticien ? Khalil récuse ce qualificatif. D'ailleurs il ne vit pas de ce qu'il refuse de revendiquer comme un métier ou une fonction. Ses œuvres ne sont pas à vendre et quand elles rentrent dans des collections publiques ou privées, c'est par le biais de donations. Khalil ne veut pas rentrer dans la logique du marché.
Ce qui pourrait, aux yeux de certains, passer pour une «posture», est en réalité une règle de vie, une conviction profonde, un engagement total dans une voie qui confine à l'ascèse.
Collecteur de parcelles incarnant la fragilité des choses, la quête de Khalil El Ghrib nous mène sur les chemins secrets de l'impermanence et des éternels recommencements.
Son travail est une ode à la nature, une nature d'avant l'homme : lichens, terre, fragments de déchets, ficelles ou cartons lavés par la mer, empreintes ou griffures sur des pierres bleuies, bois calcinés sont assemblés, reliés dans de fragiles compositions qui, par le jeu des décompositions naturelles des matériaux, poursuivent leur vie au-delà de la main de l'artiste.
Dans ce monde pris par le vertige de la vitesse, de la performance, et où l'homme a cru prendre le dessus sur la nature, dévoyant parfois même les cycles naturels de la vie, cette geste artistique nous ramène à la modestie de notre condition et nous ouvre les portes de l'univers.
Artiste plasticien ? Khalil récuse ce qualificatif. D'ailleurs il ne vit pas de ce qu'il refuse de revendiquer comme un métier ou une fonction. Ses œuvres ne sont pas à vendre et quand elles rentrent dans des collections publiques ou privées, c'est par le biais de donations. Khalil ne veut pas rentrer dans la logique du marché.
Ce qui pourrait, aux yeux de certains, passer pour une «posture», est en réalité une règle de vie, une conviction profonde, un engagement total dans une voie qui confine à l'ascèse.
Collecteur de parcelles incarnant la fragilité des choses, la quête de Khalil El Ghrib nous mène sur les chemins secrets de l'impermanence et des éternels recommencements.
Son travail est une ode à la nature, une nature d'avant l'homme : lichens, terre, fragments de déchets, ficelles ou cartons lavés par la mer, empreintes ou griffures sur des pierres bleuies, bois calcinés sont assemblés, reliés dans de fragiles compositions qui, par le jeu des décompositions naturelles des matériaux, poursuivent leur vie au-delà de la main de l'artiste.
Dans ce monde pris par le vertige de la vitesse, de la performance, et où l'homme a cru prendre le dessus sur la nature, dévoyant parfois même les cycles naturels de la vie, cette geste artistique nous ramène à la modestie de notre condition et nous ouvre les portes de l'univers.
