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Pour une ville du moyen Atlas, à quelques kilomètres de la capitale, de Fès, d'Ifrane, de Meknés, du site archéologique de Volubilis, ainsi que de deux grands aéroports, Khémisset est censée accueillir un nombre important de touristes grâce à son emplacement. Depuis l'inauguration de l'autoroute en 1994, le seul hôtel classé de la ville ainsi que d'autres non classés, n'ont réussi à recevoir que quelques centaines de personnes, seulement durant la saison estivale, alors qu'auparavant ils étaient complets au long de l'année.
Le secteur de l'artisanat, notamment le tissage des tapis qui fait la réputation de la ville a également été touché par cette crise.
Rahma (39 ans), se rappelle de l'âge d'or quand les voyageurs passaient par le complexe artisanal et se laissaient prendre par la qualité et la variété des œuvres exposés. « Il y'a une dizaine d'années, on vendait tout ce qu'on produisait, la demande dépassait l'offre. Actuellement, nos tapis n'attirent l'attention de personne. Face à cette situation, je pense sérieusement à quitter la ville afin de me trouver un autre travail».
Outre les artisans, les marchands de brochettes des petits cafés qui donnent sur la route nationale, se lamentent aussi de la baisse des recettes. Ils estiment que le projet de l'autoroute leur a porté malheur.
Allal (67 ans) : « Mon café était un espace entièrement occupé par les clients sept jours sur sept, je me suis fait une fortune de ce métier tandis qu'il est vide aujourd'hui».
Le passage des voitures ainsi que d'autrse moyens de transport par l'autoroute a aussi influé sur les revenus de ce marché.
Comme l'explique Mohammed (59ans) : « L'autoroute n'a pas pris en considération l'économie des petites villes comme la nôtre, l'autoroute n'a pas seulement écarté Khemisset du trajet, elle a aussi contribué à changer l'itinéraire des camions et des autocars.
Autrefois les véhicules de tous genres s'arrêtaient là, 200 à 300 personnes se restauraient à Khémisset. Imaginez nos gains à l'époque».
La question que se posent les habitants de Khémisset est la suivante : l'autoroute comme tout autre projet n'aurait il pas pu contribuer au développement de cette ville ?
Le secteur de l'artisanat, notamment le tissage des tapis qui fait la réputation de la ville a également été touché par cette crise.
Rahma (39 ans), se rappelle de l'âge d'or quand les voyageurs passaient par le complexe artisanal et se laissaient prendre par la qualité et la variété des œuvres exposés. « Il y'a une dizaine d'années, on vendait tout ce qu'on produisait, la demande dépassait l'offre. Actuellement, nos tapis n'attirent l'attention de personne. Face à cette situation, je pense sérieusement à quitter la ville afin de me trouver un autre travail».
Outre les artisans, les marchands de brochettes des petits cafés qui donnent sur la route nationale, se lamentent aussi de la baisse des recettes. Ils estiment que le projet de l'autoroute leur a porté malheur.
Allal (67 ans) : « Mon café était un espace entièrement occupé par les clients sept jours sur sept, je me suis fait une fortune de ce métier tandis qu'il est vide aujourd'hui».
Le passage des voitures ainsi que d'autrse moyens de transport par l'autoroute a aussi influé sur les revenus de ce marché.
Comme l'explique Mohammed (59ans) : « L'autoroute n'a pas pris en considération l'économie des petites villes comme la nôtre, l'autoroute n'a pas seulement écarté Khemisset du trajet, elle a aussi contribué à changer l'itinéraire des camions et des autocars.
Autrefois les véhicules de tous genres s'arrêtaient là, 200 à 300 personnes se restauraient à Khémisset. Imaginez nos gains à l'époque».
La question que se posent les habitants de Khémisset est la suivante : l'autoroute comme tout autre projet n'aurait il pas pu contribuer au développement de cette ville ?
