Un dossier qui revêt un caractère complexe et épineux. Le choix des pays européens, notamment la France et la Belgique, n'est pas aléatoire et ne saurait se limiter au seul critère portant sur la présence massive de la communauté marocaine à l'étranger.
Il s'agit en fait de pays ayant joué un rôle de premier plan au niveau de la défense des droits de l'Homme au Maroc durant les années dites de plomb et ayant abrité le plus grand nombre d'exilés en Europe.
Le second point qui témoigne de la complexité de cette affaire consiste en la définition en soi du statut d'exilé politique ou d'opinion. Car, durant plusieurs décennies, ce statut faisait l'objet de controverses.
Ajoutons à cela l'absence de dossiers portant sur la nature et l'ampleur des endurances de cette catégorie de victimes des droits de l'Homme au Maroc.
Les témoignages prévus en France de Haj Nasser et Mohamed Baroudi, anciens dirigeants d'Ilal Amam en Europe ainsi que de Touria Yahyaoui, Najat Koustani et Mohamed Touzani du Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste (PADS), connus tous dans le monde des exilés d'opinion ne sauraient qu'apporter une valeur ajoutée au processus de réconciliation amorcé depuis plusieurs mois au Maroc.
Néanmoins, les deux manifestations précitées pourraient revêtir un caractère jusque-là latent, mais qui traduit un des aspects des divergences entre l'Instance Equité et Réconciliation, présidée par Driss Benzekri, et l'Association marocaine des droits humains, dirigée par Abdelhamid Amine.
Il s'agit en fait de pays ayant joué un rôle de premier plan au niveau de la défense des droits de l'Homme au Maroc durant les années dites de plomb et ayant abrité le plus grand nombre d'exilés en Europe.
Le second point qui témoigne de la complexité de cette affaire consiste en la définition en soi du statut d'exilé politique ou d'opinion. Car, durant plusieurs décennies, ce statut faisait l'objet de controverses.
Ajoutons à cela l'absence de dossiers portant sur la nature et l'ampleur des endurances de cette catégorie de victimes des droits de l'Homme au Maroc.
Les témoignages prévus en France de Haj Nasser et Mohamed Baroudi, anciens dirigeants d'Ilal Amam en Europe ainsi que de Touria Yahyaoui, Najat Koustani et Mohamed Touzani du Parti de l'avant-garde démocratique et socialiste (PADS), connus tous dans le monde des exilés d'opinion ne sauraient qu'apporter une valeur ajoutée au processus de réconciliation amorcé depuis plusieurs mois au Maroc.
Néanmoins, les deux manifestations précitées pourraient revêtir un caractère jusque-là latent, mais qui traduit un des aspects des divergences entre l'Instance Equité et Réconciliation, présidée par Driss Benzekri, et l'Association marocaine des droits humains, dirigée par Abdelhamid Amine.
