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L'AMDH a fait connaître ses principales revendications

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L'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) a organisé, vendredi soir à Rabat, un sit-in ouvert pour sensibiliser aux droits de l'Homme et faire connaître les principales revendications dans ce domaine.

Les droits de l'Hommes au Maroc, beaucoup d'avancées, mais beaucoup restent à faire. Manifestation, indiquent les organisateurs, intervient dans le cadre de la célébration de la journée mondiale des droits de l'Homme, qui coïncide cette année avec le 57ème anniversaire de la ratification par l'assemblée générale des Nations-unies de la Déclaration universelle des droits de l'Homme avec comme signe «pour une constitution démocratique et un Maroc sans violations graves des droits de l'Homme».

Dans une allocution pour la circonstance, le président de l'AMDH, Abdelhamid Amine, a souligné que cette manifestation est une occasion pour faire le point sur les réalisations en matière des droits de l'Homme après un demi-siècle d'Indépendance, appelant à «mettre fin à au phénomène de la détention politique, à lever le voile sur l'ensemble des violations graves des droits de l'Homme qu'a connues le Maroc par le passé et à mettre en place les garanties juridiques pour éviter la reproduction de ces actes dans le future».

Des dizaines de participants à cette manifestation ont scandé des slogans revendiquant la mise en place des réformes nécessaires pour la protection des droits de l'Homme, la garantie des droits linguistiques et de la culture amazighe, la cessation des drames des paterras de la mort et la création de l'emploi pour tous.
Le programme de l'AMDH à cette occasion comprend également l'organisation samedi d'un autre sit-in pour les jeunes, l'établissement d'un stand pour les droits de l'Homme du 7 au 11 décembre à Rabat en partenariat avec la section d'Amnesty Internationale au Maroc, en plus du colloque prévu le 17 décembre sous le thème «le dossier des violations graves : bilan et perspectives».
MAP

L'ONU dénonce la torture des détenus «terroristes»
La journée mondiale des droits de l'Homme a été célébrée le 10 décembre. A cette occasion, l'Organisation des Nations Unies a condamné les traitements, « cruels » et « inhumains », qu'infligent certains gouvernements aux prisonniers sous couvert de la sécurité nationale.

« La torture ne saurait être un moyen de lutter contre le terrorisme, puisqu'elle est elle-même un instrument de terreur », dénoncent les Nations unies, dans un communiqué publié quelques jours avant cette journée.
Le Secrétaire général des Nations unies a rappelé à tous les Etats l'interdiction de torturer, en temps de guerre comme en temps de paix. «Tout traitement cruel ou inhumain est inacceptable et illégal, quel que soit le nom que l'on veut lui donner», a-t-il déclaré.

Il a aussi mis l'accent sur la responsabilité des Etats qui légitiment les actes de tortures commis par d'autres, «nul ne doit être livré à un Etat tiers s'il risque d'être soumis à la torture» a-t-il indiqué.
Dans ce contexte, il s'est adressé à tous les Etats pour permettre au rapporteur spécial sur la torture de communiquer avec les prisonniers placés sous leur contrôle. «Nous devons aider les détenus qui ont été maltraités, tout comme les victimes de la torture, à se faire entendre et à obtenir réparation», a-t-il expliqué.

Dans le même créneau d'idées, le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme a souligné que «le principe du droit inhérent à l'intégrité physique et à la dignité de la personne, considéré un temps comme inattaquable, est aujourd'hui une des victimes de la guerre contre le terrorisme». «La poursuite d'objectifs sécuritaires à tout prix peut créer un monde dans lequel nous ne serons ni libres ni en sécurité» a-t-il ajouté.

Depuis le lancement de la guerre contre le terrorisme, des milliers de personnes ont été détenues, parfois sous prétexte du doute et sans respecter la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Ces actes ont déclenché le mécontentement des organismes internationaux pour les droits de l'Homme ainsi que toute la communauté internationale.

Nadia Ouidar (stagiaire)



Promotion des droits de l'Homme dans les établissements scolaires
Le ministère de l'éducation nationale et le Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH) ont signé, samedi à Rabat, une convention portant sur la promotion de la culture des droits de l'Homme dans les établissements scolaires.
Dans une déclaration à la première chaîne de télévision nationale "TVM", le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement, de la formation des cadres et de la recherche scientifique, M. Habib El Malki, a souligné que cette convention vise à combler les lacunes dans ce domaine en se concentrant sur les droits de l'enfant, de la femme et de l'homme en général.

Pour sa part, le président du CCDH, M. Driss Benzekri, a indiqué que cette convention revêt "un caractère stratégique", ajoutant que le ministère est directement concerné par l'action pédagogique.

A travers les consultations qu'il a menées et les études dont il dispose, le CCDH contribuera à la promotion de la culture des droits de l'Homme dans les établissement d'enseignement.

MAP

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