L'incontinence urinaire signifie que vous ne contrôlez pas toujours vos urines et que vous risquez de mouiller votre pantalon. Cette condition peut devenir embarrassante mais elle est traitable. C'est un phénomène beaucoup plus fréquent qu'on ne l'imagine. Encore honteux aux yeux du grand public et même des personnes qui en souffrent. Les causes sont multiples.
L'incontinence urinaire liée à l'effort est un problème mécanique.
Elle se caractérise par une faiblesse des muscles du périnée et du sphincter urinaire qui maintiennent fermée la vessie et empêchent naturellement les écoulements d'urine. Lorsque ces muscles ne peuvent plus assurer leur fonction, une augmentation de la pression abdominale (toux, éternuement, effort physique, rire) peut occasionner des fuites. L'incontinence liée à une hyperactivité vésicale se manifeste par des envies pressantes (impériosités) que l'on ne peut réprimer. Le problème n'est pas mécanique mais met en jeu la vessie, qui se contracte trop tôt et sans raison. Résultat : des envies très handicapantes d'uriner survenant de manière intempestive.
Cette hyperactivité vésicale peut cacher une maladie (infection urinaire, polype, calcul dans la vessie, inflammation vaginale ou des affections neurologiques). L'incontinence urinaire mixte (association d'une incontinence d'effort et d'une incontinence par vessie instable) est associée dans un tiers des cas à une impériosité mictionnelle, définissant l'incontinence mixte".
Enfin, l'incontinence par regorgement est la forme la plus fréquente chez l'homme. Due à une perturbation de la fonction d'évacuation de la vessie (par augmentation du volume de la prostate par exemple), elle engendre un trop plein, qui peut conduire à un affaiblissement du muscle vésical, entraînant des fuites permanentes d'urine par gouttes. Lorsque l'origine de l'incontinence est inconnue, on parle d'incontinence psychogène ou idiopathique.
Malgré sa très grande fréquence, elle reste une maladie taboue. Pourtant, "les médicaments sont de plus en plus efficaces et les techniques chirurgicales évoluent", En effet, les traitements sont multiples: en cas d'incontinence d'effort faible ou modérée (toux, éternuement, sport), "la rééducation du périnée s'avère efficace", indiquent les spécialistes.
A la condition toutefois que le patient, une fois les séances terminées, s'adonne quotidiennement à ces exercices. Puis viennent des médicaments de la famille de certains antidépresseurs, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine qui "augmentent le tonus musculaire" et qui, selon les études, améliorent de 60% les épisodes de fuites. Il est aussi possible d'injecter des substances dans la muqueuse de l'urètre pour l'épaissir et renforcer ainsi le soutien de la paroi urétrale. Ou encore de placer une bandelette sous l'urètre...
Dans le cas d'une incontinence par insuffisance sphinctérienne, on peut avoir notamment avoir recours à des «ballons ajustables que l'on place de chaque côté du col de la vessie», précisent les spécialistes. Bien que beaucoup plus rare, l'incontinence existe aussi chez les hommes. Chez eux, elle est souvent liée à une hyperactivité de la vessie provoquée par une hypertrophie de la prostate.
En vieillissant, la prostate qui a tendance à grossir bloque la vessie et gêne l'évacuation de l'urine. C'est le syndrome d'obstruction prostatique qui provoque des envies fréquentes d'uriner, de faibles jets d'urine répétés ou des gouttes retardataires. Quant aux enfants, ils sont un sur dix à souffrir d'incontinence, le plus souvent du fait d'une vessie immature. De nombreux «petits moyens» existent pour ménager sa vessie: boire raisonnablement dans la journée (1 à 1,5 litre d'eau par jour suffit), ne pas abuser de boissons avant de se coucher (éviter ainsi de se lever la nuit), faire des exercices de contraction du périnée, penser à faire pipi avant de ne plus avoir le choix (rendez-vous important, voyage...).
L'incontinence urinaire liée à l'effort est un problème mécanique.
Elle se caractérise par une faiblesse des muscles du périnée et du sphincter urinaire qui maintiennent fermée la vessie et empêchent naturellement les écoulements d'urine. Lorsque ces muscles ne peuvent plus assurer leur fonction, une augmentation de la pression abdominale (toux, éternuement, effort physique, rire) peut occasionner des fuites. L'incontinence liée à une hyperactivité vésicale se manifeste par des envies pressantes (impériosités) que l'on ne peut réprimer. Le problème n'est pas mécanique mais met en jeu la vessie, qui se contracte trop tôt et sans raison. Résultat : des envies très handicapantes d'uriner survenant de manière intempestive.
Cette hyperactivité vésicale peut cacher une maladie (infection urinaire, polype, calcul dans la vessie, inflammation vaginale ou des affections neurologiques). L'incontinence urinaire mixte (association d'une incontinence d'effort et d'une incontinence par vessie instable) est associée dans un tiers des cas à une impériosité mictionnelle, définissant l'incontinence mixte".
Enfin, l'incontinence par regorgement est la forme la plus fréquente chez l'homme. Due à une perturbation de la fonction d'évacuation de la vessie (par augmentation du volume de la prostate par exemple), elle engendre un trop plein, qui peut conduire à un affaiblissement du muscle vésical, entraînant des fuites permanentes d'urine par gouttes. Lorsque l'origine de l'incontinence est inconnue, on parle d'incontinence psychogène ou idiopathique.
Malgré sa très grande fréquence, elle reste une maladie taboue. Pourtant, "les médicaments sont de plus en plus efficaces et les techniques chirurgicales évoluent", En effet, les traitements sont multiples: en cas d'incontinence d'effort faible ou modérée (toux, éternuement, sport), "la rééducation du périnée s'avère efficace", indiquent les spécialistes.
A la condition toutefois que le patient, une fois les séances terminées, s'adonne quotidiennement à ces exercices. Puis viennent des médicaments de la famille de certains antidépresseurs, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine qui "augmentent le tonus musculaire" et qui, selon les études, améliorent de 60% les épisodes de fuites. Il est aussi possible d'injecter des substances dans la muqueuse de l'urètre pour l'épaissir et renforcer ainsi le soutien de la paroi urétrale. Ou encore de placer une bandelette sous l'urètre...
Dans le cas d'une incontinence par insuffisance sphinctérienne, on peut avoir notamment avoir recours à des «ballons ajustables que l'on place de chaque côté du col de la vessie», précisent les spécialistes. Bien que beaucoup plus rare, l'incontinence existe aussi chez les hommes. Chez eux, elle est souvent liée à une hyperactivité de la vessie provoquée par une hypertrophie de la prostate.
En vieillissant, la prostate qui a tendance à grossir bloque la vessie et gêne l'évacuation de l'urine. C'est le syndrome d'obstruction prostatique qui provoque des envies fréquentes d'uriner, de faibles jets d'urine répétés ou des gouttes retardataires. Quant aux enfants, ils sont un sur dix à souffrir d'incontinence, le plus souvent du fait d'une vessie immature. De nombreux «petits moyens» existent pour ménager sa vessie: boire raisonnablement dans la journée (1 à 1,5 litre d'eau par jour suffit), ne pas abuser de boissons avant de se coucher (éviter ainsi de se lever la nuit), faire des exercices de contraction du périnée, penser à faire pipi avant de ne plus avoir le choix (rendez-vous important, voyage...).
