L'employée marocaine Naïma Amzil, qui avait fait l'objet de menaces, elle et son patron, à cause du port du foulard, a été élue personnalité de l'année par la rédaction du magazine néerlandophone belge «Knack».
Dans une déclaration à la MAP, le directeur de ce magazine hebdomadaire, M. Rik Van Cauwelaert a expliqué que le choix de la rédaction a été motivé par la «dignité, le courage et la sérénité» dont Mme Naima Amzil a fait montre tout au long des mois de crise qui ont entouré cette affaire.
Mme Amzil est restée «digne à tous les moments», alors qu'elle était «une victime innocente» et a servi de bouc émissaire dans une affaire qui visait le patron de la firme où elle était employée, a-t-il ajouté.
L'affaire a commencé en novembre 2004 quand Rik Van Nieuwenhuyse, patron d'une petite entreprise qui conditionne des plats de poisson à Ledegem, près de Courtrai (ouest de Belgique), commençait à recevoir des lettres anonymes le menaçant de mort et de sabotage s'il ne congédie pas son employée marocaine, Naima Amzil qui porte le foulard.
Ces lettres anonymes ont suscité un vif émoi en Belgique, d'autant plus que le courrier du corbeau portait la signature d'un pseudo mouvement raciste flamand, le «Nieuw Vrij Vlaanderen» (La nouvelle Flandre Libre). M. Van Nieuwenhuyse et Mme Amzil feront l'objet de nombreux gestes de solidarité, dont les plus marquants furent l'audience qui leur a été accordée, le 12 janvier 2005, par le Roi Albert II de Belgique qui va également effectuer une visite à l'entreprise avec la Reine Paola, le 19 avril.
Après des mois d'haleine, l'affaire se tasse en mai avec l'arrestation d'un suspect, lequel aurait agi, selon des sources concordantes, pour venger sa femme – elle-même travaillant dans l'entreprise- qui n'aurait pas accepté de changer de poste d'emploi au bénéfice de sa collègue marocaine.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur de ce magazine hebdomadaire, M. Rik Van Cauwelaert a expliqué que le choix de la rédaction a été motivé par la «dignité, le courage et la sérénité» dont Mme Naima Amzil a fait montre tout au long des mois de crise qui ont entouré cette affaire.
Mme Amzil est restée «digne à tous les moments», alors qu'elle était «une victime innocente» et a servi de bouc émissaire dans une affaire qui visait le patron de la firme où elle était employée, a-t-il ajouté.
L'affaire a commencé en novembre 2004 quand Rik Van Nieuwenhuyse, patron d'une petite entreprise qui conditionne des plats de poisson à Ledegem, près de Courtrai (ouest de Belgique), commençait à recevoir des lettres anonymes le menaçant de mort et de sabotage s'il ne congédie pas son employée marocaine, Naima Amzil qui porte le foulard.
Ces lettres anonymes ont suscité un vif émoi en Belgique, d'autant plus que le courrier du corbeau portait la signature d'un pseudo mouvement raciste flamand, le «Nieuw Vrij Vlaanderen» (La nouvelle Flandre Libre). M. Van Nieuwenhuyse et Mme Amzil feront l'objet de nombreux gestes de solidarité, dont les plus marquants furent l'audience qui leur a été accordée, le 12 janvier 2005, par le Roi Albert II de Belgique qui va également effectuer une visite à l'entreprise avec la Reine Paola, le 19 avril.
Après des mois d'haleine, l'affaire se tasse en mai avec l'arrestation d'un suspect, lequel aurait agi, selon des sources concordantes, pour venger sa femme – elle-même travaillant dans l'entreprise- qui n'aurait pas accepté de changer de poste d'emploi au bénéfice de sa collègue marocaine.
