Autrefois perçus comme une simple main d'œuvre utile, malléable et peu coûteuse dans les pays d'accueil et comme source de devise dans les pays d'exportation, les migrants ont aujourd'hui un nouveau visage et une nouvelle identité. Celle-ci est révélée au lendemain des événements du 11 septembre.
Les attentats spectaculaires de New-York et la guerre déclarée, depuis, au terrorisme international ont mis, malgré eux, les immigrés au cœur de l'actualité. Les jeunes en particulier, de fait que parmi les exécutants des attentats de New-York et plus tard de Madrid, puis de Londres, se trouvaient des jeunes issus de l'immigration.
La guerre lancée contre le terrorisme international se nourrissant de fanatisme religieux, inscrit parmi sa cible la jeune génération des immigrés. Traqués par les services de sécurité européens, sous l'œil des caméras de télévision, ils finiront par renvoyer une image négative de communautés entières établies à l'étranger. L'image de l'arabe et du musulman est ainsi stigmatisée.
Les médias auront largement contribuer à la diffusion de cette image négative de l'Islam. Un constat alarmant qui pousse des acteurs dans les sociétés arabo-musulmanes en particulier à l'action visant à contrer les amalgames et à réhabiliter l'image de l'Islam, une religion qui pourtant se fonde sur la tolérance.
C'est dans ce sens que s'inscrit l'initiative prise par le ministère délégué en charge des Marocains résidant à l'étranger de réunir à Rabat une conférence internationale sur «la migration et les faits religieux à l'ère de la mondialisation».
Un forum qui a pu réunir les représentants de 72 pays et une vingtaine d'institutions et organisations religieuses et de la société civile dans le monde avec pour objectif premier d'ouvrir le débat sur une question des plus délicates.
Un pari réussi selon le directeur général de l'Organisation internationale pour les migrants (OIM). Brunson McKinley s'est félicité de cette initiative qui a inscrit parmi ses premières recommandations celle d'instituer un suivi du dialogue sur la question. Un comité de suivi est ainsi mi sur place.
La conférence de ce début du mois de décembre 2005, aura eu le mérite de faire asseoir autour d'une même tabler des représentants des deux bords. Un croisement d'idées et de thèses, parfois contradictoire, a été possible.
La dimension religieuse de la migration, aujourd'hui grossie sous l'effet des médias occidentaux, est une réalité à ne pas omettre. C'est là un des premier enseignement de cette ce forum qui a tenté de mieux comprendre «comment la religion, les valeurs et les pratiques religieuses peuvent influencer le processus migratoire ou comment le processus migratoire peut influencer les pratiques et les valeurs religieuses».
La première évidence soulignée est que «la religion et les communautés religieuses constituent souvent des repères essentiels pour le migrant qui s'adapte à une nouvelle société et à l'inverse, l'environnement migratoire peut également amener à des changements ou à une adaptation des pratiques religieuses». «Il n'est donc pas de migrant qui se mue systématiquement et catégoriquement en fanatique religieux, rejetant la société qui l'accueille», une autre évidence souvent ignorée ou sciemment occultée.
La responsabilité des médias pour un meilleur rapprochement entre les cultures a été clairement définie lors de cette rencontre de réflexion et de dialogue. Les médias occidentaux ont été appelés à plus de retenu, d'objectivité et de professionnalisme dans leur traitement des questions liées à la migration.
De même qu'il a été appelé à «ménager aux migrants un espace social pour l'exercice, en toute liberté, de leur culte». L'objectif étant de leur permettre de garder leurs repères tout en les aidant à mieux s'intégrer aux nouvelles sociétés qui les accueillent. Nous avons par ailleurs recensés les avis de quelques intervenants. Tous sont unanimes sur l'aspect de tolérance nécessaire à une meilleure intégration des migrants.
Les attentats spectaculaires de New-York et la guerre déclarée, depuis, au terrorisme international ont mis, malgré eux, les immigrés au cœur de l'actualité. Les jeunes en particulier, de fait que parmi les exécutants des attentats de New-York et plus tard de Madrid, puis de Londres, se trouvaient des jeunes issus de l'immigration.
La guerre lancée contre le terrorisme international se nourrissant de fanatisme religieux, inscrit parmi sa cible la jeune génération des immigrés. Traqués par les services de sécurité européens, sous l'œil des caméras de télévision, ils finiront par renvoyer une image négative de communautés entières établies à l'étranger. L'image de l'arabe et du musulman est ainsi stigmatisée.
Les médias auront largement contribuer à la diffusion de cette image négative de l'Islam. Un constat alarmant qui pousse des acteurs dans les sociétés arabo-musulmanes en particulier à l'action visant à contrer les amalgames et à réhabiliter l'image de l'Islam, une religion qui pourtant se fonde sur la tolérance.
C'est dans ce sens que s'inscrit l'initiative prise par le ministère délégué en charge des Marocains résidant à l'étranger de réunir à Rabat une conférence internationale sur «la migration et les faits religieux à l'ère de la mondialisation».
Un forum qui a pu réunir les représentants de 72 pays et une vingtaine d'institutions et organisations religieuses et de la société civile dans le monde avec pour objectif premier d'ouvrir le débat sur une question des plus délicates.
Un pari réussi selon le directeur général de l'Organisation internationale pour les migrants (OIM). Brunson McKinley s'est félicité de cette initiative qui a inscrit parmi ses premières recommandations celle d'instituer un suivi du dialogue sur la question. Un comité de suivi est ainsi mi sur place.
La conférence de ce début du mois de décembre 2005, aura eu le mérite de faire asseoir autour d'une même tabler des représentants des deux bords. Un croisement d'idées et de thèses, parfois contradictoire, a été possible.
La dimension religieuse de la migration, aujourd'hui grossie sous l'effet des médias occidentaux, est une réalité à ne pas omettre. C'est là un des premier enseignement de cette ce forum qui a tenté de mieux comprendre «comment la religion, les valeurs et les pratiques religieuses peuvent influencer le processus migratoire ou comment le processus migratoire peut influencer les pratiques et les valeurs religieuses».
La première évidence soulignée est que «la religion et les communautés religieuses constituent souvent des repères essentiels pour le migrant qui s'adapte à une nouvelle société et à l'inverse, l'environnement migratoire peut également amener à des changements ou à une adaptation des pratiques religieuses». «Il n'est donc pas de migrant qui se mue systématiquement et catégoriquement en fanatique religieux, rejetant la société qui l'accueille», une autre évidence souvent ignorée ou sciemment occultée.
La responsabilité des médias pour un meilleur rapprochement entre les cultures a été clairement définie lors de cette rencontre de réflexion et de dialogue. Les médias occidentaux ont été appelés à plus de retenu, d'objectivité et de professionnalisme dans leur traitement des questions liées à la migration.
De même qu'il a été appelé à «ménager aux migrants un espace social pour l'exercice, en toute liberté, de leur culte». L'objectif étant de leur permettre de garder leurs repères tout en les aidant à mieux s'intégrer aux nouvelles sociétés qui les accueillent. Nous avons par ailleurs recensés les avis de quelques intervenants. Tous sont unanimes sur l'aspect de tolérance nécessaire à une meilleure intégration des migrants.
