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Dans ce cadre et conformément à sa politique de développement durable, Lagarge Maroc a mis en service un parc éolien de 10MW. L'objectif est d'approvisionner l'usine pour une grande partie de sa consommation d'électricité (50% des besoins), en énergie renouvelable.
Ce choix, selon le staff de Lafarge Maroc, est essentiel pour le groupe parce que l'énergie éolienne rend possible la production d'électricité et ce sans brûler de combustible fossile, responsable de la plus grande partie de la pollution atmosphérique. Ainsi, comparativement à une centrale électrique consommant du charbon, le parc éolien de la cimenterie de Tétouan II va permettre d'éviter le rejet, chaque année, d'environ 30 000 tonnes de gaz carbonique. En outre, vu le coût élevé de l'énergie au Maroc, cet investissement qui s'élève à 10 millions d'Euros environ permettra une économie considérable sur le principal poste de dépenses du prix de revient industriel.
Il faut rappeler que les mesures réalisées lors des études de faisabilité ont estimé le potentiel éolien du site de la nouvelle cimenterie à plus de 30 MW. Cependant, la limité réglementaire autorisé pour les parcs privés étant fixé à 10 MW, c'est cette puissance que développeront les aérogénérateurs du parc éolien de la cimenterie de Tétouan II. Soit, une production attendue en régime de croisière, de 38 millions de kWh. L'accord de partenariat conclu avec l'ONE va permettre de revendre à cet organisme le surplus d'énergie produit à certains moments et qui excédera les besoins de l'usine.
Concernant l'étude d'impact environnementale réalisée préalablement à l'implantation du parc, elle a révélé que celui-ci n'aura aucun effet sur la vie pastorale traditionnelle. Il est à signaler que les concertations engagées avec les riverains et les responsables locaux ont amené Lafarge Maroc a déplacé le lieu d'implantation du site vers un lieu moins venté que celui qui a été choisi initialement et ceci pour éviter toute nuisance sonore pour les habitants de la région. Les habitations les plus proches du site se situent actuellement à 250 mètres du parc.
Enfin, l'accueil réservé à ce projet par les autorités marocaines en charge de la mise en œuvre des mécanismes prévus dans les accords de Kyoto, ont permis de l'inscrire comme projet MDP (mécanismes de développement propre).
Dans ce sens, Lafarge Maroc a conclu un accord de partenariat avec le Fonds Français pour l'Environnement mondial FFEM pour se faire assister dans les démarches nécessaires à l'enregistrement de ce projet comme projet de développement propre au niveau international.
Philippe Boss responsable " changement climatique" au sein du FFEM a tenu à féliciter les autorités marocaines et le Groupe Lafarge pour cette réalisation jugée emblématique pour le Maroc qui fait également figure d'exemple pour les nombreux acteurs concernés par le protocole de Kyoto.
Ce choix, selon le staff de Lafarge Maroc, est essentiel pour le groupe parce que l'énergie éolienne rend possible la production d'électricité et ce sans brûler de combustible fossile, responsable de la plus grande partie de la pollution atmosphérique. Ainsi, comparativement à une centrale électrique consommant du charbon, le parc éolien de la cimenterie de Tétouan II va permettre d'éviter le rejet, chaque année, d'environ 30 000 tonnes de gaz carbonique. En outre, vu le coût élevé de l'énergie au Maroc, cet investissement qui s'élève à 10 millions d'Euros environ permettra une économie considérable sur le principal poste de dépenses du prix de revient industriel.
Il faut rappeler que les mesures réalisées lors des études de faisabilité ont estimé le potentiel éolien du site de la nouvelle cimenterie à plus de 30 MW. Cependant, la limité réglementaire autorisé pour les parcs privés étant fixé à 10 MW, c'est cette puissance que développeront les aérogénérateurs du parc éolien de la cimenterie de Tétouan II. Soit, une production attendue en régime de croisière, de 38 millions de kWh. L'accord de partenariat conclu avec l'ONE va permettre de revendre à cet organisme le surplus d'énergie produit à certains moments et qui excédera les besoins de l'usine.
Concernant l'étude d'impact environnementale réalisée préalablement à l'implantation du parc, elle a révélé que celui-ci n'aura aucun effet sur la vie pastorale traditionnelle. Il est à signaler que les concertations engagées avec les riverains et les responsables locaux ont amené Lafarge Maroc a déplacé le lieu d'implantation du site vers un lieu moins venté que celui qui a été choisi initialement et ceci pour éviter toute nuisance sonore pour les habitants de la région. Les habitations les plus proches du site se situent actuellement à 250 mètres du parc.
Enfin, l'accueil réservé à ce projet par les autorités marocaines en charge de la mise en œuvre des mécanismes prévus dans les accords de Kyoto, ont permis de l'inscrire comme projet MDP (mécanismes de développement propre).
Dans ce sens, Lafarge Maroc a conclu un accord de partenariat avec le Fonds Français pour l'Environnement mondial FFEM pour se faire assister dans les démarches nécessaires à l'enregistrement de ce projet comme projet de développement propre au niveau international.
Philippe Boss responsable " changement climatique" au sein du FFEM a tenu à féliciter les autorités marocaines et le Groupe Lafarge pour cette réalisation jugée emblématique pour le Maroc qui fait également figure d'exemple pour les nombreux acteurs concernés par le protocole de Kyoto.
