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Latifa Jbabdi honorée à Washington

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Latifa Jbabdi, militante associative et des droits humains, est à l'honneur cette semaine à Washington où l'ONG américaine «Vital Voices» la récompense pour sa contribution à l'amélioration de la situation de la femme au Maroc, à la reconnaissance de ses droits et son accès à l'égalité.

Mme Jbabdi est en effet la lauréate 2005 du «prix de la participation politique» décerné par l'ONG américaine qui veut par là reconnaître «le combat qu'elle a mené pendant plus de 35 ans pour l'accès de la femme marocaine à l'égalité et la reconnaissance de ses droits». L'une des fondatrices du mouvement féminin marocain et présidente de l'Union de l'Action Féminine (UAF), une association créée en 1987.

Latifa Jbabdi a été de tous les combats contre les injustices faites aux femmes et pour la promotion de ses droits, indique l'ONG en présentant la lauréate. Cofondatrice de plusieurs organisations de défense des droits humains, Mme Jbabdi est membre de l'Instance Equité et Réconciliation (IER).

Par ailleurs, «Vital Voices» va décerner le prix de l'opportunité économique et entreprenariat à Jaya Arunachalam (Inde) et celui des droits humains et la lutte contre le trafic des personnes à Sochua Mu (Cambodge). Le prix Fern Holland -du nom d'une avocate américaine tuée en Irak en mars 2004 - ira à des dirigeantes de la société civile ukrainienne.

Fern Holland avait participé à la réalisation de projets pour la promotion des droits des femmes en Irak, notamment en installant des centres pour femmes à Hilla et à Kerbala.

En marge de la remise de ces prix, les lauréates vont participer à des séries de rencontres et débats avec des responsables américains, des chercheurs et experts et des journalistes. Des rencontres au Congrès sont également prévues.
Plusieurs personnalités du monde de la politique, de la diplomatie, de la culture, de l'art et des médias, dont l'ancienne première dame des Etats-Unis, le sénateur Hillary Rodham Clinton, l'ancienne secrétaire d'Etat Madeleine Albright, le sénateur républicain du Texas, Mme Kay Bailey Hutchison, le président de la Commission présidentielle bipartisane sur le 11 septembre, Thomas H. Kean, la journaliste Andrea Mitchell et les actrices Sally Field et Julia Ormond ont participé à la cérémonie de remise des prix qui a eu lieu hier soir.

«Vital Voices» se propose notamment à aider les femmes à exercer leur plein potentiel dans les domaines du droit, de la politique et de l'entreprenariat en aidant à protéger leurs droits humains, civiques, politiques et économiques.
A travers l'institution de ce prix, l'ONG cherche à honorer les valeurs, cultures, talents et réalisations de toutes ces femmes qui militent pour faire progresser leur pays sur les plans social, économique et politique et pour faire entendre leur voix.

L'ONG qui fête son 5e anniversaire cette année et qui déclare se joindre aux millions de femmes à travers le monde pour faire sienne la proclamation de Pékin reconnaissant que les droits de la femme sont des droits fondamentaux de la personne et s'engageant résolument en faveur de normes et critères internationaux pour l'égalité entre l'homme et la femme, cherche à travers ses actions, ses initiatives en matière de développement et de formation et son réseau global, à promouvoir «un monde de paix, de justice et d'opportunité économique pour tous, un monde où la voix de chaque femme est entendue, respectée».

«Vital Voices» déclare aussi vouloir tisser des liens entre les femmes à travers le monde pour le partage du savoir, des connaissances, de l'expérience, promouvoir un partenariat innovateur et accorder un soutien professionnel afin que les femmes puissent atteindre leur indépendance économique et jouir de leurs droits politiques et civiques et afin que leurs droits humains soient pleinement respectés.

Parmi les lauréates des précédentes éditions du prix de «Vital voices», figurent une Yéménite, Amat al Aleem Ali Alsoswa, une Irakienne, Fatima Hassan Mohammed Al-Migdadi, une Jordanienne, Arije Al Amad, et une Sud-Africaine, Dawn Marole.
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