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A peine âgé de 3 mois, le Conseil régional du tourisme de Rabat (CRT) s'est déjà imposé sur le terrain et offre une certaine visibilité pour les professionnels du tourisme soucieux du développement de la Destination Rabat, non pas seulement comme ville mais comme région. De fait, l'approche de la Région se décline en « villes » et rassemble dans un même espace aussi bien Rabat que Salé ou encore l'arrière-pays comme Khémisset, Rommani, Tiflet et Oulmès, sans oublier la côte de Témara et Skhirat.
La seconde édition du cycle de séminaires « Marchés » destiné aux professionnels de tourisme et consacré au marché italien est venue préciser encore un peu plus ce point. En ouverture de ce séminaire, le wali de la Région Rabat-Salé-Zemmour-Zaer et président du Comité d'Honneur du CRT, M. Hassan Amrani, pour sa part, a insisté sur l'intérêt qu'il convient d'accorder au tourisme comme facteur de développement de la région dans son ensemble.
Les atouts dans ce contexte ne manquent pas. M. Hassan Amrani citera à ce propos les atouts historiques et culturels de Rabat, dont l'arrière-pays offre des sites à la vocation touristique indéniable. Ces faits soulignés, M. Hassan Amrani a enfin rappelé que les infrastructures de la Capitale restent faibles et que des actions sur les marchés émetteurs de touristes sont à menées de façon significative et soutenue.
La présentation faite par M. Samir Khaldouni Sahraoui, président du CRT, a confirmé cette faiblesse des infrastructures et montré que Rabat occupe une place plus que dérisoire comparé à des villes et régions comme Marrakech, Agadir, Fès ou Tanger, pour ne citer que ces destinations. La tenue du séminaire sur le marché italien à la veille de la tenue à Milan, en Italie, de la Bourse Internationale du Tourisme, montre que le CRT entend marquer la présence de Rabat dans les rencontres internationales où se jouent l'avenir du tourisme mondial.
Cette bourse qui doit se tenir du 12 au 15 février réunit, en effet, les acheteurs et les fournisseurs de l'industrie touristique du monde entier. Pour mémoire, il convient de souligner que la Bourse internationale du tourisme de Milan draine plus de 128.000 visiteurs, dont 90.000 professionnels et 5.800 exposants en moyenne, en provenance de quelques 150 pays. C'est dire que la concurrence sera rude et le CRT de Rabat n'aura pas la tâche facile pour imposer une destination qui, jusqu'à maintenant, n'a jamais été commercialisée véritablement comme telle.
L'enjeu principale pour le CRT de Rabat, lors de cette imposante manifestation, reste le marché italienne qui a possède un réservoir de 50 millions de touristes Malgré les handicaps soulignés, l'avenir reste , néanmoins,ouvert et les perspectives à moyen et long termes sont encourageantes pour la « Capitale aux deux rives » . Le projet Bouregreg est là pour en témoigner.
Conçu pour donner une « vie » aux rives du Bouregreg, le projet de développement de la Vallée du Bouregreg possède une forte composante touristique, avec marina et…île artificielle. Les faibles performances de Rabat en tant que destination ne doivent pas pousser au désespoir.
Destination d'affaires, la région a des atouts à faire valoir pour un tourisme moins cantonné à une niche : d'ores et déjà, il est acquis que le positionnement de cette région en tant que « destination culturelle» peut se déployer autour du balnéaire, du tourisme de découverte, d'aventure et de randonnée que de chasse et de pêche.
Rabat en tant que destination est à construire. Les nombreux handicaps ( que peuvent valoir les 4400 lits classés de la région par rapport à la capacité de Marrakech qui est 5 fois plus importante ?) peuvent se transformer en atouts. C'est d'autant plus vrai qu'il convient comme le souligne le président du CRT, M. Samir Khaldouni Sahraoui, « de transformer ( cet handicap ) en opportunité de manière à créer une capacité d'accueil additionnelle pour le produit Rabat&Région ».
L'autre point significatif de ce séminaire consacré au marché italien sur lequel il reste encore beaucoup à dire est qu'il a été dédié aussi au festival Mawazine et sa 4ème édition annoncée du 18 au 24 mai prochain. Pour rappel, le Festival Mawazine est organisé chaque année par l'association « Maroc Cultures » aux destinées de laquelle préside Abdeljalil Lahjomri.
Ce festival de dimension international a été créé pour animer la ville de Rabat. De par cette dimension, le Festival Mawazine peut servir de vecteur et d'axe porteur d'une stratégie de communication autour de la «Destination Rabat».
Le CRT qui semble en avoir saisi la portée invite également les professionnels du tourisme « à s'impliquer dans le packaging et la commercialisation de cet événement culturel tant auprès des réseaux de distribution nationaux qu'internationaux ».
Pour ce faire, un plan d'action est même proposé par le CRT à l'attention des professionnels du tourisme. Il s'agit, dans l'ensemble, de constituer un package spécial « Rabat en fête avec le festival Mawazine » engageant les agences réceptives et les hôteliers. La promotion de ce package sera faite dès la Bourse Internationale de Milan sur les marchés émetteurs de touristes.
Le même package sera destiné au tourisme national car, il faut insister sur ce point, Rabat se veut une destination aussi bien pour le tourisme international que pour le tourisme national.
La seconde édition du cycle de séminaires « Marchés » destiné aux professionnels de tourisme et consacré au marché italien est venue préciser encore un peu plus ce point. En ouverture de ce séminaire, le wali de la Région Rabat-Salé-Zemmour-Zaer et président du Comité d'Honneur du CRT, M. Hassan Amrani, pour sa part, a insisté sur l'intérêt qu'il convient d'accorder au tourisme comme facteur de développement de la région dans son ensemble.
Les atouts dans ce contexte ne manquent pas. M. Hassan Amrani citera à ce propos les atouts historiques et culturels de Rabat, dont l'arrière-pays offre des sites à la vocation touristique indéniable. Ces faits soulignés, M. Hassan Amrani a enfin rappelé que les infrastructures de la Capitale restent faibles et que des actions sur les marchés émetteurs de touristes sont à menées de façon significative et soutenue.
La présentation faite par M. Samir Khaldouni Sahraoui, président du CRT, a confirmé cette faiblesse des infrastructures et montré que Rabat occupe une place plus que dérisoire comparé à des villes et régions comme Marrakech, Agadir, Fès ou Tanger, pour ne citer que ces destinations. La tenue du séminaire sur le marché italien à la veille de la tenue à Milan, en Italie, de la Bourse Internationale du Tourisme, montre que le CRT entend marquer la présence de Rabat dans les rencontres internationales où se jouent l'avenir du tourisme mondial.
Cette bourse qui doit se tenir du 12 au 15 février réunit, en effet, les acheteurs et les fournisseurs de l'industrie touristique du monde entier. Pour mémoire, il convient de souligner que la Bourse internationale du tourisme de Milan draine plus de 128.000 visiteurs, dont 90.000 professionnels et 5.800 exposants en moyenne, en provenance de quelques 150 pays. C'est dire que la concurrence sera rude et le CRT de Rabat n'aura pas la tâche facile pour imposer une destination qui, jusqu'à maintenant, n'a jamais été commercialisée véritablement comme telle.
L'enjeu principale pour le CRT de Rabat, lors de cette imposante manifestation, reste le marché italienne qui a possède un réservoir de 50 millions de touristes Malgré les handicaps soulignés, l'avenir reste , néanmoins,ouvert et les perspectives à moyen et long termes sont encourageantes pour la « Capitale aux deux rives » . Le projet Bouregreg est là pour en témoigner.
Conçu pour donner une « vie » aux rives du Bouregreg, le projet de développement de la Vallée du Bouregreg possède une forte composante touristique, avec marina et…île artificielle. Les faibles performances de Rabat en tant que destination ne doivent pas pousser au désespoir.
Destination d'affaires, la région a des atouts à faire valoir pour un tourisme moins cantonné à une niche : d'ores et déjà, il est acquis que le positionnement de cette région en tant que « destination culturelle» peut se déployer autour du balnéaire, du tourisme de découverte, d'aventure et de randonnée que de chasse et de pêche.
Rabat en tant que destination est à construire. Les nombreux handicaps ( que peuvent valoir les 4400 lits classés de la région par rapport à la capacité de Marrakech qui est 5 fois plus importante ?) peuvent se transformer en atouts. C'est d'autant plus vrai qu'il convient comme le souligne le président du CRT, M. Samir Khaldouni Sahraoui, « de transformer ( cet handicap ) en opportunité de manière à créer une capacité d'accueil additionnelle pour le produit Rabat&Région ».
L'autre point significatif de ce séminaire consacré au marché italien sur lequel il reste encore beaucoup à dire est qu'il a été dédié aussi au festival Mawazine et sa 4ème édition annoncée du 18 au 24 mai prochain. Pour rappel, le Festival Mawazine est organisé chaque année par l'association « Maroc Cultures » aux destinées de laquelle préside Abdeljalil Lahjomri.
Ce festival de dimension international a été créé pour animer la ville de Rabat. De par cette dimension, le Festival Mawazine peut servir de vecteur et d'axe porteur d'une stratégie de communication autour de la «Destination Rabat».
Le CRT qui semble en avoir saisi la portée invite également les professionnels du tourisme « à s'impliquer dans le packaging et la commercialisation de cet événement culturel tant auprès des réseaux de distribution nationaux qu'internationaux ».
Pour ce faire, un plan d'action est même proposé par le CRT à l'attention des professionnels du tourisme. Il s'agit, dans l'ensemble, de constituer un package spécial « Rabat en fête avec le festival Mawazine » engageant les agences réceptives et les hôteliers. La promotion de ce package sera faite dès la Bourse Internationale de Milan sur les marchés émetteurs de touristes.
Le même package sera destiné au tourisme national car, il faut insister sur ce point, Rabat se veut une destination aussi bien pour le tourisme international que pour le tourisme national.
