Les décideurs et différents intervenants du secteur cinématographique s'accordent à dire que le Maroc est devenu un interlocuteur très présent dans les grands rendez-vous du 7e art.
Eu égard à la vocation qu'il s'est assigné, le Royaume du Maroc occupe une place de plus en plus importante dans le cercle fermé des destinations cinématographiques et des pays organisateurs d'événements artistiques et culturels internationaux.
En atteste, à titre d'exemple, la présence remarquée à la 53e édition du festival international du film de Donostia-San Sebastian, de cinéastes, d'acteurs, et de personnes opérant dans le cadre de la section "Cinéma en mouvement" et du Centre cinématographique marocain (CCM).
Représentant Nouredine Sail à ce grand rendez-vous, le journaliste et critique de cinéma, Mohamed Bakrim, chef de la division de la promotion et de la coopération au CCM, a confié à la MAP que la présence du Maroc au festival de San Sebastian, l'un des plus grands festivals au monde, est une consécration en soi.
Ce festival qui se caractérise, selon M. Bakrim, par sa dimension cinéphilique et où par exemple la fédération internationale de la presse cinématographique donne son palmarès annuel, est profondément ancré dans la région et ouvert sur l'Amérique latine et sur les cinémas émergents.
"La présence du Maroc s'inscrit également dans le cadre de la dynamique que connaît le cinéma national depuis quelques années", affirme-t-il, précisant que le CCM est sollicité de manière quasi-quotidienne pour présenter des films dans des festivals internationaux.
Pour ce qui est d'un événement de prestige international comme San Sebastian, il fait remarquer que "c'est l'une des rares fois que l'on voit deux films d'un même pays présentés en compétition officielle deux années de suite" faisant allusion à la présence l'année précédente en section officielle du film "Tarfaya" de Doud Aoulad Syad.
Dans le même contexte, il s'est félicité des "très bonnes" conditions de l'accueil public "fort intéressant" qui ont marqué la projection du long métrage "Juanita de Tanger" de Farida Benlyazid, en compétition pour la "Concha d'or" de cette édition. "L'image du Maroc en est sorti grandie", dit-il.
Il rappelle que le Maroc est également présent dans la section "Cinéma en mouvement", lancée cette année, pour soutenir les projets cinématographiques en cours que ce soit au niveau du scénario ou des films en phase de post-production.
Le Maroc était postulant par deux projets intéressants: "www, What a wonderful world" du cinéaste marocain Faouzi Bensaidi, un film qui a bénéficié de la somme la plus importante du fonds d'aide du CCM à savoir 4 millions de DH et "Fi Intidar Posolini" du réalisateur Daoud Aoulad Syad, dont le scénario de Youssef Fadel est en phase finale d'écriture.
Cette présence à toutes les sections du festival, estime M. Bakrim, démontre que le cinéma marocain négocie sa présence internationale, une présence qui s'affirme également par la politique de co-production initiée par le CCM.
En effet, parmi les neuf projets présentés dans le cadre de "Cinéma en mouvement", quatre sont déjà soutenus par le Maroc, dont des projets tunisiens et algériens. De même, le CCM est en train d'examiner les possibilités pour établir des relations de coproduction avec le Mozambique.
"Le Maroc dispose d'un laboratoire parmi les plus performants en Afrique", ajoute-t-il, notant que cette structure permet ainsi d'assurer aux pays du Maghreb, d'Afrique et d'autres pays "des opérations de post-production de haut niveau y compris des opérations numériques de dernier cri notamment le télescopage".
Il est à signaler que la 53ème édition du festival international du film de Donostia-San Sebastian connaît la participation de 1.604 professionnels des différents secteurs cinématographiques, dont 163 vendeurs, 202 acheteurs et 171 distributeurs.
Il est prévu, selon des chiffres communiqués par les organisateurs, que quelque 191.000 spectateurs assistent aux différentes projections dans les sections officielle, "Zabaltegi" (Perles d'autres festivals), Zinemaldia, le cycle "Rebelles et insoumises", le prix Altadis pour les nouveaux réalisateurs, "Made in Spain", "Ciné en construction" et les rétrospectives de Robert Wise et Abel Ferrara.
227 films de 47 pays seront visionnés sur 23 écrans dont certains placés en plein air dans le cadre du cycle "Vélodrome".
Près de 1.200 journalistes appartenant à 592 médias de 39 pays, dont 68 chaînes de télévision, assurent la couverture de ce grand festival.
Eu égard à la vocation qu'il s'est assigné, le Royaume du Maroc occupe une place de plus en plus importante dans le cercle fermé des destinations cinématographiques et des pays organisateurs d'événements artistiques et culturels internationaux.
En atteste, à titre d'exemple, la présence remarquée à la 53e édition du festival international du film de Donostia-San Sebastian, de cinéastes, d'acteurs, et de personnes opérant dans le cadre de la section "Cinéma en mouvement" et du Centre cinématographique marocain (CCM).
Représentant Nouredine Sail à ce grand rendez-vous, le journaliste et critique de cinéma, Mohamed Bakrim, chef de la division de la promotion et de la coopération au CCM, a confié à la MAP que la présence du Maroc au festival de San Sebastian, l'un des plus grands festivals au monde, est une consécration en soi.
Ce festival qui se caractérise, selon M. Bakrim, par sa dimension cinéphilique et où par exemple la fédération internationale de la presse cinématographique donne son palmarès annuel, est profondément ancré dans la région et ouvert sur l'Amérique latine et sur les cinémas émergents.
"La présence du Maroc s'inscrit également dans le cadre de la dynamique que connaît le cinéma national depuis quelques années", affirme-t-il, précisant que le CCM est sollicité de manière quasi-quotidienne pour présenter des films dans des festivals internationaux.
Pour ce qui est d'un événement de prestige international comme San Sebastian, il fait remarquer que "c'est l'une des rares fois que l'on voit deux films d'un même pays présentés en compétition officielle deux années de suite" faisant allusion à la présence l'année précédente en section officielle du film "Tarfaya" de Doud Aoulad Syad.
Dans le même contexte, il s'est félicité des "très bonnes" conditions de l'accueil public "fort intéressant" qui ont marqué la projection du long métrage "Juanita de Tanger" de Farida Benlyazid, en compétition pour la "Concha d'or" de cette édition. "L'image du Maroc en est sorti grandie", dit-il.
Il rappelle que le Maroc est également présent dans la section "Cinéma en mouvement", lancée cette année, pour soutenir les projets cinématographiques en cours que ce soit au niveau du scénario ou des films en phase de post-production.
Le Maroc était postulant par deux projets intéressants: "www, What a wonderful world" du cinéaste marocain Faouzi Bensaidi, un film qui a bénéficié de la somme la plus importante du fonds d'aide du CCM à savoir 4 millions de DH et "Fi Intidar Posolini" du réalisateur Daoud Aoulad Syad, dont le scénario de Youssef Fadel est en phase finale d'écriture.
Cette présence à toutes les sections du festival, estime M. Bakrim, démontre que le cinéma marocain négocie sa présence internationale, une présence qui s'affirme également par la politique de co-production initiée par le CCM.
En effet, parmi les neuf projets présentés dans le cadre de "Cinéma en mouvement", quatre sont déjà soutenus par le Maroc, dont des projets tunisiens et algériens. De même, le CCM est en train d'examiner les possibilités pour établir des relations de coproduction avec le Mozambique.
"Le Maroc dispose d'un laboratoire parmi les plus performants en Afrique", ajoute-t-il, notant que cette structure permet ainsi d'assurer aux pays du Maghreb, d'Afrique et d'autres pays "des opérations de post-production de haut niveau y compris des opérations numériques de dernier cri notamment le télescopage".
Il est à signaler que la 53ème édition du festival international du film de Donostia-San Sebastian connaît la participation de 1.604 professionnels des différents secteurs cinématographiques, dont 163 vendeurs, 202 acheteurs et 171 distributeurs.
Il est prévu, selon des chiffres communiqués par les organisateurs, que quelque 191.000 spectateurs assistent aux différentes projections dans les sections officielle, "Zabaltegi" (Perles d'autres festivals), Zinemaldia, le cycle "Rebelles et insoumises", le prix Altadis pour les nouveaux réalisateurs, "Made in Spain", "Ciné en construction" et les rétrospectives de Robert Wise et Abel Ferrara.
227 films de 47 pays seront visionnés sur 23 écrans dont certains placés en plein air dans le cadre du cycle "Vélodrome".
Près de 1.200 journalistes appartenant à 592 médias de 39 pays, dont 68 chaînes de télévision, assurent la couverture de ce grand festival.
