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«Le Regard» de N. Lakhmari projeté à Safi : Le retour de l'enfant du pays

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Le cinéma n'est plus l'apanage, dit-on, d'un seul pays, ceci dans la mesure où toutes les nations possèdent de nos jours des talents dont les œuvres ont pris place dans l'histoire du septième art. Tel est, en somme, le message que le réalisateur marocain Noureddine Lakhmari voulait transmettre au public de Safi lors de la projection de son nouveau film intitulé «Le Regard».

C'est à Safi, ville natale du réalisateur, que Noureddine Lakhmari a préféré présenter, dans une avant première projection, son nouveau long métrage «Le Regard» dont les péripéties se sont déroulées dans cette même ville et dans ses environs, plus particulièrement prés du cap «Cantin» (Beddouza), une localité située au nord offrant sur le littoral un paysage des plus fascinants et pittoresques de l'océan atlantique.

De genre science fiction, le film raconte l'histoire d'un jeune photographe français, en mission dans l'armée, du temps du protectorat où le Maroc vivait encore sous les affres du joug colonialiste. L'histoire se focalise d'emblée sur ce qui va être le «star système» du film à savoir le regard d'un homme fustigé par la tourmente et la torture de l'occupant. Le film développe, dans un décor cinématographique, on peut plus professionnel, le retour 50 ans après au Maroc de ce photographe français qui caresse l'idée de récupérer des photos illustrant l'horreur, la cruauté et l'atrocité perpétrées à l'époque par l'occupant et ce, pour compléter une exposition photographique qu'il avait décidé d'organiser dans sa ville de résidence en France.

La richesse incomparable de l'image, des éclairages, du langage, des gestes, etc., le tout emballé dans un flash back, confère à ce long métrage l'aspect d'un chef d'œuvre inédit du cinéma marocain de dimension mondiale, eu égard à la savante technicité utilisée et à l'approche adoptée selon des mécanismes pointus qui ne diffèrent en rien du cinéma moderne d'aujourd'hui. Bref, ce film de pure fiction, par opposition au film documentaire, de recherche, pédagogique ou autre, raconte une belle histoire.

Et le réalisateur Noureddine Lkhmari a réussi avec brio de la raconter de la façon la plus agréable et la plus compréhensible surtout, ce qui a suscité à la fin du film de longs applaudissements de la part d'un public qui ne pouvait être que ravi.
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