Le marché de la minceur marocain est en pleine croissance. Ici et là, des centres de beauté ouvrent, des salles de remise en forme sont lancées, des magasins de diététiques offrent les derniers produits pour maigrir. Même les crèmes qui promettent monts et merveilles deviennent envahissantes.
A l'approche de l'été, la frénésie atteint des proportions inimaginables. Ceux qui détiennent les secrets de la minceur peuvent se frotter les mains. Le marché est bien juteux. Les capitons et autres bourrelets n'ont qu'à bien se tenir. La solution miracle, susurrent-ils, existe bel et bien et ils sont prêts à en faire profiter toutes celles et ceux qui veulent mincir et retrouver un corps ferme.
En effet, les femmes ne sont pas les seules à vouloir à tout prix maigrir.
En y mettant le prix qu'il faut. Les hommes aussi se mettent de la partie. On les retrouve, suant dans les salles de sport, se prêtant de bonne grâce aux conseils des spécialistes et des diététiciennes, opter pour des cures miracles ou même passer sur le billard pour enlever ces poignées d'amour et ce gros ventre bedonnant qui donne mauvais genre, chasser ces bourrelets disgracieux, se refaire telle ou telle partie du corps…
La minceur n'a jamais eu aussi bonne presse qu'en cette année 2005. De l'avis de tous les spécialistes contactés, les Marocains se soucient de plus en plus de leur image et aspect extérieur. Libérées par les lois, les femmes subissent malheureusement toujours la dictature de l'image, de la minceur, de la beauté formatée. «Les femmes existent d'abord par et pour le regard des autres», soulignait à juste titre la sociologue Fatima Mernissi. Le culte de la minceur est poussé à son paroxysme.
Dans les discussions de salon, dans les rencontres familiales ou au bureau, nombreuses sont les Marocaines qui ne peuvent s'empêcher de disserter sur ce sujet qui accapare presque toutes les conversations. Les Marocaines, quelque soit leurs couches socioprofessionnelles, s'inscrivent dans une préoccupation planétaire : la lutte contre les kilos en trop.
Ainsi, si au siècle dernier, les critères de la beauté féminine rimaient, chez nous, avec femme épanouie et bien en chair, la tendance actuellement est à la minceur. «Il y a de plus en plus de maris qui envoient les épouses, parfois des femmes au foyer, chez nous», nous explique Bouazza Khalfi, directeur de Physiomins, une franchise installée au Maroc depuis presque trois ans et qui offre des cures personnalisées et adaptées à des femmes désireuses de retrouver une belle silhouette.
Dans les salles de remises en forme qui poussent comme des champignons à Casablanca, et qui rivalisent en équipements sophistiqués, la lutte est sans merci. Les offres pullulent. Les promesses aussi. Les instituts de beauté ont également compris tout l'intérêt de la «prise en charge globale» et diverses méthodes fleurissent dans les vitrines. Les régimes «facile à vivre», associés à des séances sur machine (ultrasons, drainage, électrostimulation...) deviennent légion.
Des dermatologues, des médecins généralistes et même des kinésithérapeutes se mettent dans le vent et offrent, à des clients de plus en plus nombreux, des conseils diététiques, associés à ces machines dites miraculeuses et qui sont censés traquées les amas graisseux et la cellulite, là où ils se cachent. Dans ce secteur, en particulier, la déontologie n'a pas de raison d'être. Les hommes (et les femmes) en blanc l'ont bien compris : la minceur est un marché juteux qui tend à se développer de façon spectaculaire et chacun, essaie d'en tirer profit.
Les nutritionnistes, qui ne font que répondre à la demande en accomplissant au mieux leur métier, se sentent concurrencés, déloyalement, par ceux qui, sans en avoir les aptitudes et les qualifications s'accaparent des fonctions qui ne sont pas les leurs et partant, grignotent sur des parts d'un marché en pleine expansion. Ce boom du marché de la minceur n'est néanmoins pas chiffrable. Les professionnels du secteur répugnent à livrer les recettes. «C'est un gros marché, il n' y a pas de doute là-dessus», insiste ce propriétaire d'une salle de remise en forme qui voit, depuis le mois de mars, doubler le nombre de ses adhérents.
Les traitements de l'obésité ont franchi des pas de géants dans notre pays. L'introduction, en 2002, d'une méthode révolutionnaire, Hcg, a permis à des personnes souffrant d'obésité et de surcharge pondérale de perdre 10% de leur poids en l'espace de 40 jours.
Avec 95% de taux de satisfaction et 75 % de réussite, cette méthode permet d'apporter des réponses positives. «C'est un traitement efficace, qui a fait ses preuves depuis 50 ans et qui continue à faire ses preuves aujourd'hui encore. La HCG ne peut pas être nocive car tout corps humain en fabrique. Est-ce qu'elle rend service à plusieurs pathologie ? Oui, c'est une méthode qui peut participer à une amélioration spectaculaire.
Nous le savons grâce à des preuves scientifiques. Et je préfère parler d'efficacité thérapeutique que de miracle thérapeutique. C'est une hormone qui ne peut pas être brevetée car elle appartient au corps humain. C'est l'hormone de la vie. Et c'est pour cela, qu'au cours du traitement, elle améliore la qualité du muscle, de la peau, de l'os.
Les travaux scientifiques existent et ils prouvent la véracité de ce que j'avance», explique le docteur Tazi. L'équipe médicale mise en place, dans la clinique Hakim, assure un suivi médicalisé et personnalisé. «S'il faut faire un bilan aujourd'hui, on peut dire qu'on a apporté un soutien à une population qui souffrait d'obésité et dans la majorité des cas, nous avons atteint l'objectif de la perte de 10% du poids au cours de 40 jours», assure le praticien qui peut se prévaloir d'études scientifiques publiées dans des universités américaines qui attestent, preuves à l'appui, non seulement de l'innocuité de cette méthode, amis aussi et surtout de son efficacité. Présentée dans des congrès internationaux, la méthode a séduit et des demandes pour son introduction dans plusieurs pays ont été émises.
Le dernier cas traité par le docteur Tazi est celui d'un jeune homme, âgé de 23 ans et qui était dans un état grabataire. Ainsi, après seulement un mois de traitement, les maux dont souffrait le jeune homme ont diminué. Son diabète et son hypertension ont été stabilisés. Rencontré récemment, le jeune homme commence à sourire à la vie. Il voit le bout du tunnel. Mais pour vaincre son obésité, de longs mois sont nécéssaires.
A l'approche de l'été, la frénésie atteint des proportions inimaginables. Ceux qui détiennent les secrets de la minceur peuvent se frotter les mains. Le marché est bien juteux. Les capitons et autres bourrelets n'ont qu'à bien se tenir. La solution miracle, susurrent-ils, existe bel et bien et ils sont prêts à en faire profiter toutes celles et ceux qui veulent mincir et retrouver un corps ferme.
En effet, les femmes ne sont pas les seules à vouloir à tout prix maigrir.
En y mettant le prix qu'il faut. Les hommes aussi se mettent de la partie. On les retrouve, suant dans les salles de sport, se prêtant de bonne grâce aux conseils des spécialistes et des diététiciennes, opter pour des cures miracles ou même passer sur le billard pour enlever ces poignées d'amour et ce gros ventre bedonnant qui donne mauvais genre, chasser ces bourrelets disgracieux, se refaire telle ou telle partie du corps…
La minceur n'a jamais eu aussi bonne presse qu'en cette année 2005. De l'avis de tous les spécialistes contactés, les Marocains se soucient de plus en plus de leur image et aspect extérieur. Libérées par les lois, les femmes subissent malheureusement toujours la dictature de l'image, de la minceur, de la beauté formatée. «Les femmes existent d'abord par et pour le regard des autres», soulignait à juste titre la sociologue Fatima Mernissi. Le culte de la minceur est poussé à son paroxysme.
Dans les discussions de salon, dans les rencontres familiales ou au bureau, nombreuses sont les Marocaines qui ne peuvent s'empêcher de disserter sur ce sujet qui accapare presque toutes les conversations. Les Marocaines, quelque soit leurs couches socioprofessionnelles, s'inscrivent dans une préoccupation planétaire : la lutte contre les kilos en trop.
Ainsi, si au siècle dernier, les critères de la beauté féminine rimaient, chez nous, avec femme épanouie et bien en chair, la tendance actuellement est à la minceur. «Il y a de plus en plus de maris qui envoient les épouses, parfois des femmes au foyer, chez nous», nous explique Bouazza Khalfi, directeur de Physiomins, une franchise installée au Maroc depuis presque trois ans et qui offre des cures personnalisées et adaptées à des femmes désireuses de retrouver une belle silhouette.
Dans les salles de remises en forme qui poussent comme des champignons à Casablanca, et qui rivalisent en équipements sophistiqués, la lutte est sans merci. Les offres pullulent. Les promesses aussi. Les instituts de beauté ont également compris tout l'intérêt de la «prise en charge globale» et diverses méthodes fleurissent dans les vitrines. Les régimes «facile à vivre», associés à des séances sur machine (ultrasons, drainage, électrostimulation...) deviennent légion.
Des dermatologues, des médecins généralistes et même des kinésithérapeutes se mettent dans le vent et offrent, à des clients de plus en plus nombreux, des conseils diététiques, associés à ces machines dites miraculeuses et qui sont censés traquées les amas graisseux et la cellulite, là où ils se cachent. Dans ce secteur, en particulier, la déontologie n'a pas de raison d'être. Les hommes (et les femmes) en blanc l'ont bien compris : la minceur est un marché juteux qui tend à se développer de façon spectaculaire et chacun, essaie d'en tirer profit.
Les nutritionnistes, qui ne font que répondre à la demande en accomplissant au mieux leur métier, se sentent concurrencés, déloyalement, par ceux qui, sans en avoir les aptitudes et les qualifications s'accaparent des fonctions qui ne sont pas les leurs et partant, grignotent sur des parts d'un marché en pleine expansion. Ce boom du marché de la minceur n'est néanmoins pas chiffrable. Les professionnels du secteur répugnent à livrer les recettes. «C'est un gros marché, il n' y a pas de doute là-dessus», insiste ce propriétaire d'une salle de remise en forme qui voit, depuis le mois de mars, doubler le nombre de ses adhérents.
Hcg, l'hormone de l'amaigrissement
Les traitements de l'obésité ont franchi des pas de géants dans notre pays. L'introduction, en 2002, d'une méthode révolutionnaire, Hcg, a permis à des personnes souffrant d'obésité et de surcharge pondérale de perdre 10% de leur poids en l'espace de 40 jours.
Avec 95% de taux de satisfaction et 75 % de réussite, cette méthode permet d'apporter des réponses positives. «C'est un traitement efficace, qui a fait ses preuves depuis 50 ans et qui continue à faire ses preuves aujourd'hui encore. La HCG ne peut pas être nocive car tout corps humain en fabrique. Est-ce qu'elle rend service à plusieurs pathologie ? Oui, c'est une méthode qui peut participer à une amélioration spectaculaire.
Nous le savons grâce à des preuves scientifiques. Et je préfère parler d'efficacité thérapeutique que de miracle thérapeutique. C'est une hormone qui ne peut pas être brevetée car elle appartient au corps humain. C'est l'hormone de la vie. Et c'est pour cela, qu'au cours du traitement, elle améliore la qualité du muscle, de la peau, de l'os.
Les travaux scientifiques existent et ils prouvent la véracité de ce que j'avance», explique le docteur Tazi. L'équipe médicale mise en place, dans la clinique Hakim, assure un suivi médicalisé et personnalisé. «S'il faut faire un bilan aujourd'hui, on peut dire qu'on a apporté un soutien à une population qui souffrait d'obésité et dans la majorité des cas, nous avons atteint l'objectif de la perte de 10% du poids au cours de 40 jours», assure le praticien qui peut se prévaloir d'études scientifiques publiées dans des universités américaines qui attestent, preuves à l'appui, non seulement de l'innocuité de cette méthode, amis aussi et surtout de son efficacité. Présentée dans des congrès internationaux, la méthode a séduit et des demandes pour son introduction dans plusieurs pays ont été émises.
Le dernier cas traité par le docteur Tazi est celui d'un jeune homme, âgé de 23 ans et qui était dans un état grabataire. Ainsi, après seulement un mois de traitement, les maux dont souffrait le jeune homme ont diminué. Son diabète et son hypertension ont été stabilisés. Rencontré récemment, le jeune homme commence à sourire à la vie. Il voit le bout du tunnel. Mais pour vaincre son obésité, de longs mois sont nécéssaires.
