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Après une longue trêve estivale, le championnat démarre dans quelques jours. Le nouveau promu, le DHJ, remplace le relégué, le KAC. Les débats reprennent donc le 22 octobre pour quelle formule du championnat ? Et pour quels objectifs ?
Avec une première division constituée de dix équipes, allons-nous encore une fois de plus, nous contenter d'un simple championnat en aller et retour et une anodine formule de play-off, simple remake du championnat, sans saveur ?
Quelle que soit la formule du play-off adoptée après la phase de l'aller et retour, elle ne peut prétendre faire progresser le basket-ball national. Il y a lieu de repenser toute la conception du championnat pour augmenter le nombre de matches disputés en nombre et surtout en qualité. Depuis longtemps, la compétition pour le titre se limite à quatre ou cinq équipes, toujours les mêmes pratiquement. Les autres sont appelées à faire de la simple figuration. Au lieu de courir derrière les postes honorifiques, en guise de passe droit, les responsables de la Fédération feraient mieux de s'attaquer à la tâche pour laquelle ils ont été élus. Que dire de la vulgarisation du basket-ball ? Du statut du joueur ? Du statut de l'entraîneur ? De la formation des arbitres et celle des entraîneurs?
La saison 2004-2005 restera dans les annales du basket-ball national comme celle de tous les ratés par excellence. L'affaire Matar a fait jaser plus d'un. Une suspension pour deux ans plus que méritée, entendue de la bouche même du premier responsable de la FRMBB sur antenne, puis une annulation qui a surpris plus d'un. Les prestations de l'équipe nationale et la sortie plus que hasardeuse de la délégation marocaine à Alger nous ont a attiré l'ire et la condamnation des responsables africains qui ne comprennent pas comment le basket-ball marocain est tombé si bas. La seule satisfaction nous la trouvons dans l'arbitrage et son porte-drapeau Abdelillah Chlif qui a honoré le basket-ball national avec une brillante participation aux Jeux Olympiques d'Athènes et au championnat d'Afrique des nations, alors que les dirigeants fédéraux avaient délégué un autre arbitre qui se trouve, semble-t-il, sous le coup d'une suspension par l'union arabe.
Il représente présentement le continent africain en Russie au championnat du monde des clubs champions. Il est d'ores et déjà désigné pour le championnat du monde de Tokyo.
L'autre satisfaction et à degré moindre c'est le centre de formation de bellevue que dirigeait avec brio l'infatigable Driss Houari, qui a commencé à porter ses fruits. Et c'est justement à ce moment-là que l'on cherche à le déstabiliser. Tout le travail effectué par l'actuelle équipe sera mis de côté pour tester semble-t-il l'école yougoslave. Quel gâchis!
Le championnat qui commence dans quelques jours mettra aux prises les neuf équipes restantes de la saison passée : RCA, FUS, TSC, ASS, MAS, WAC, RSB, ASE et IRT et l'équipe issue de la deuxième division le DHJ. De prime abord les Doukkala, nouveaux venus dans l'élite, auront à faire le long déplacement de Berkane alors qu'une programmation plus clémente aurait décidé du premier match dans la division d'élite à domicile, histoire les familiariser avec la compétition. Leur deuxième match est programmé à Essaouira.
Les deux premiers matches du nouveau promu auront lieu à l'extérieur. N'est ce pas un comble ? Les deux lauréats de la saison écoulée, le RCA champion en titre et l'ASS vainqueur de la Coupe du Trône de la saison passée, vont se rencontrer d'entrée à Casablanca. Un autre comble. Avec d'autres bévues, le programme du championnat fait la partie belle à certaines équipes au détriment d'autres. Le championnat reprend tous ses droits mais pour quels objectifs ? Et quelles en sont les attentes ?
La direction technique nationale se doit de réunir les différents entraîneurs pour tracer en commun une stratégie de travail en fonction des lacunes constatées, par exemple, chez nos joueurs nationaux. Quel compartiment de jeu doit-on travailler d'avantage. Nos joueurs rivalisent dans les ratages des lancers francs. Que conseille le DTN ? Nous manquons de pivots de métier. Quelles actions entreprendre?
Avec une première division constituée de dix équipes, allons-nous encore une fois de plus, nous contenter d'un simple championnat en aller et retour et une anodine formule de play-off, simple remake du championnat, sans saveur ?
Quelle que soit la formule du play-off adoptée après la phase de l'aller et retour, elle ne peut prétendre faire progresser le basket-ball national. Il y a lieu de repenser toute la conception du championnat pour augmenter le nombre de matches disputés en nombre et surtout en qualité. Depuis longtemps, la compétition pour le titre se limite à quatre ou cinq équipes, toujours les mêmes pratiquement. Les autres sont appelées à faire de la simple figuration. Au lieu de courir derrière les postes honorifiques, en guise de passe droit, les responsables de la Fédération feraient mieux de s'attaquer à la tâche pour laquelle ils ont été élus. Que dire de la vulgarisation du basket-ball ? Du statut du joueur ? Du statut de l'entraîneur ? De la formation des arbitres et celle des entraîneurs?
La saison 2004-2005 restera dans les annales du basket-ball national comme celle de tous les ratés par excellence. L'affaire Matar a fait jaser plus d'un. Une suspension pour deux ans plus que méritée, entendue de la bouche même du premier responsable de la FRMBB sur antenne, puis une annulation qui a surpris plus d'un. Les prestations de l'équipe nationale et la sortie plus que hasardeuse de la délégation marocaine à Alger nous ont a attiré l'ire et la condamnation des responsables africains qui ne comprennent pas comment le basket-ball marocain est tombé si bas. La seule satisfaction nous la trouvons dans l'arbitrage et son porte-drapeau Abdelillah Chlif qui a honoré le basket-ball national avec une brillante participation aux Jeux Olympiques d'Athènes et au championnat d'Afrique des nations, alors que les dirigeants fédéraux avaient délégué un autre arbitre qui se trouve, semble-t-il, sous le coup d'une suspension par l'union arabe.
Il représente présentement le continent africain en Russie au championnat du monde des clubs champions. Il est d'ores et déjà désigné pour le championnat du monde de Tokyo.
L'autre satisfaction et à degré moindre c'est le centre de formation de bellevue que dirigeait avec brio l'infatigable Driss Houari, qui a commencé à porter ses fruits. Et c'est justement à ce moment-là que l'on cherche à le déstabiliser. Tout le travail effectué par l'actuelle équipe sera mis de côté pour tester semble-t-il l'école yougoslave. Quel gâchis!
Le championnat qui commence dans quelques jours mettra aux prises les neuf équipes restantes de la saison passée : RCA, FUS, TSC, ASS, MAS, WAC, RSB, ASE et IRT et l'équipe issue de la deuxième division le DHJ. De prime abord les Doukkala, nouveaux venus dans l'élite, auront à faire le long déplacement de Berkane alors qu'une programmation plus clémente aurait décidé du premier match dans la division d'élite à domicile, histoire les familiariser avec la compétition. Leur deuxième match est programmé à Essaouira.
Les deux premiers matches du nouveau promu auront lieu à l'extérieur. N'est ce pas un comble ? Les deux lauréats de la saison écoulée, le RCA champion en titre et l'ASS vainqueur de la Coupe du Trône de la saison passée, vont se rencontrer d'entrée à Casablanca. Un autre comble. Avec d'autres bévues, le programme du championnat fait la partie belle à certaines équipes au détriment d'autres. Le championnat reprend tous ses droits mais pour quels objectifs ? Et quelles en sont les attentes ?
La direction technique nationale se doit de réunir les différents entraîneurs pour tracer en commun une stratégie de travail en fonction des lacunes constatées, par exemple, chez nos joueurs nationaux. Quel compartiment de jeu doit-on travailler d'avantage. Nos joueurs rivalisent dans les ratages des lancers francs. Que conseille le DTN ? Nous manquons de pivots de métier. Quelles actions entreprendre?
