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«Depuis le début de ma carrière artistique, mon choix s'est porté sur le pastel comme procédé d'expression, pour la simple raison que j'aime peindre et dessiner en même temps, et c'est la seule technique qui conjugue à la perfection l'émotion immédiate du trait et la sensualité de la grande peinture dont, par ailleurs, elle offre les mêmes possibilités esthétiques.
Cette technique permet de traiter des thèmes aussi variés que le portrait, les paysages, les natures mortes ...», explique d'emblée l'artiste.
Dans l'espace de la BMCE Bank où il expose ses derniers travaux, le peintre livre une nouvelle palette de cette technique qu'il maîtrise à la perfection. Intitulée «Le charme du pastel», cette exposition revisite, avec bonheur, les sujets de prédilection de l'artiste : des portraits et des natures mortes.
Abderrahmane Latrache ne peint cependant pas seulement le Maroc, mais aussi et surtout les Noirs, les Touaregs et les danseuses de ballet. Sous sa palette, ces figures s'animent et invitent à un voyage lyrique au cœur de l'Afrique. Il en exalte les couleurs chaudes et fascinantes, les expressions de joie ou de douleur, les émotions et les postures. La précision du détail la dispute à ce soin tout particulier apporté dans la rigueur du trait et la netteté des formes. «Personnellement, je trouve que le Pastel, de par sa brillance et le chatoiement de ses tonalités pâles, rend le matériau idéal pour restituer les effets de la lumière», dit encore l'artiste.
Son pinceau explore le corps en mouvement, en souligne les contrastes, les jeux d'ombre et de lumière. En contemplant les différents tableaux exposés à Casablanca, on se sent imprégné des sentiments contenus dans ces regards et ces postures et transposé dans un univers de douceurs et de lumière.
Né à Taza en 1954, Abderrahmane Latrache a pu mener de front des études artistiques à l'Ecole supérieure artistique «Le 75» et des études de médecine à l'Université catholique de Louvain.
Il a aussi longuement fréquenté les ateliers des maîtres pastellistes belges. Il expose ses œuvres pour la première fois en 1991 au Centre international des étudiants étrangers à Louvain. Au Maroc, on découvre aussi son côté humain et ses œuvres originales quand il expose à la Maison du pharmacien de Rabat au profit des enfants leucémiques. En 1994, le public découvre, émerveillé et subjugué, ses «Peintures orientalistes». Ses «Peintures équestres» dévoilent une autre facette d'un peintre inspiré et qui maîtrise parfaitement toutes les techniques du pastel.
S'en suit alors, en 1996, une autre exposition thématique dédiée aux gens des lettres et des arts. «Portraits d'écrivains», montée au Carrefour des Livres rend hommage à ces créateurs du mot et du verbe. En cette même année, Abderrahmane Latrache rend hommage à la femme, éblouissante, mystérieuse, fascinante à travers une magnifique exposition. «Pastel et orientalisme» permet à l'artiste d'aller au bout de sa passion de la couleur, du trait fin et des couleurs superposées et intimement travaillées.
Une autre exposition, organisée à la galerie La découverte et intitulée tout simplement «Le portrait» conforte le peintre dans ses choix artistiques. Ses «natures, natures mortes», accrochées en 1998 dans les cimaises de l'hôtel Hilton, sont un hymne à la splendeur de la terre nourricière.
On retrouve les œuvres de l'artiste, ensuite, à Bayonne. En 2001, Abderrahmane Latrache livre, ensuite, sa palette aux regards des critiques et des admirateurs en 2002, à Cannes. En 2003, l'artiste est présent, tour à tour à Mons (Belgique), à Barcelone (Espagne), à Bordeaux (France) et à Salé où il participe à l'exposition internationale du printemps des arts visuels (Intissar el Hayat). D'autres expositions tant au Maroc qu'à l'étranger s'en suivront. A chaque fois, l'artiste affine sa technique.
Des prix et des distinctions, glanés à l'étranger, couronnent, par ailleurs, sa carrière. Aujourd'hui, il est considéré comme l'un des meilleurs pastellistes de son temps. Son nom devrait figurer dans le livre de la Société de l'Art du Pastel en France «Le pastel en France» qui devra sortir en janvier 2006. «Le Dictionnaire des Artistes Modernes et Contemporains» inscrit, par ailleurs son nom en bonne place parmi les grands noms de la peinture mondiale.
Bien connu à l'étranger et très apprécié pour ses œuvres qui sont cotées (Drout Cotation Paris, ArtPrice UK), Abderrahmane Latrache est paradoxalement peu connu au Maroc. Sa démarche artistique est pourtant fascinante.
Elle inscrit la peinture marocaine dans un mouvement universel, celui des grands maîtres de l'âge de la Renaissance ou encore, dans la mouvance des artistes orientalistes.
Cette technique permet de traiter des thèmes aussi variés que le portrait, les paysages, les natures mortes ...», explique d'emblée l'artiste.
Dans l'espace de la BMCE Bank où il expose ses derniers travaux, le peintre livre une nouvelle palette de cette technique qu'il maîtrise à la perfection. Intitulée «Le charme du pastel», cette exposition revisite, avec bonheur, les sujets de prédilection de l'artiste : des portraits et des natures mortes.
Abderrahmane Latrache ne peint cependant pas seulement le Maroc, mais aussi et surtout les Noirs, les Touaregs et les danseuses de ballet. Sous sa palette, ces figures s'animent et invitent à un voyage lyrique au cœur de l'Afrique. Il en exalte les couleurs chaudes et fascinantes, les expressions de joie ou de douleur, les émotions et les postures. La précision du détail la dispute à ce soin tout particulier apporté dans la rigueur du trait et la netteté des formes. «Personnellement, je trouve que le Pastel, de par sa brillance et le chatoiement de ses tonalités pâles, rend le matériau idéal pour restituer les effets de la lumière», dit encore l'artiste.
Son pinceau explore le corps en mouvement, en souligne les contrastes, les jeux d'ombre et de lumière. En contemplant les différents tableaux exposés à Casablanca, on se sent imprégné des sentiments contenus dans ces regards et ces postures et transposé dans un univers de douceurs et de lumière.
Né à Taza en 1954, Abderrahmane Latrache a pu mener de front des études artistiques à l'Ecole supérieure artistique «Le 75» et des études de médecine à l'Université catholique de Louvain.
Il a aussi longuement fréquenté les ateliers des maîtres pastellistes belges. Il expose ses œuvres pour la première fois en 1991 au Centre international des étudiants étrangers à Louvain. Au Maroc, on découvre aussi son côté humain et ses œuvres originales quand il expose à la Maison du pharmacien de Rabat au profit des enfants leucémiques. En 1994, le public découvre, émerveillé et subjugué, ses «Peintures orientalistes». Ses «Peintures équestres» dévoilent une autre facette d'un peintre inspiré et qui maîtrise parfaitement toutes les techniques du pastel.
S'en suit alors, en 1996, une autre exposition thématique dédiée aux gens des lettres et des arts. «Portraits d'écrivains», montée au Carrefour des Livres rend hommage à ces créateurs du mot et du verbe. En cette même année, Abderrahmane Latrache rend hommage à la femme, éblouissante, mystérieuse, fascinante à travers une magnifique exposition. «Pastel et orientalisme» permet à l'artiste d'aller au bout de sa passion de la couleur, du trait fin et des couleurs superposées et intimement travaillées.
Une autre exposition, organisée à la galerie La découverte et intitulée tout simplement «Le portrait» conforte le peintre dans ses choix artistiques. Ses «natures, natures mortes», accrochées en 1998 dans les cimaises de l'hôtel Hilton, sont un hymne à la splendeur de la terre nourricière.
On retrouve les œuvres de l'artiste, ensuite, à Bayonne. En 2001, Abderrahmane Latrache livre, ensuite, sa palette aux regards des critiques et des admirateurs en 2002, à Cannes. En 2003, l'artiste est présent, tour à tour à Mons (Belgique), à Barcelone (Espagne), à Bordeaux (France) et à Salé où il participe à l'exposition internationale du printemps des arts visuels (Intissar el Hayat). D'autres expositions tant au Maroc qu'à l'étranger s'en suivront. A chaque fois, l'artiste affine sa technique.
Des prix et des distinctions, glanés à l'étranger, couronnent, par ailleurs, sa carrière. Aujourd'hui, il est considéré comme l'un des meilleurs pastellistes de son temps. Son nom devrait figurer dans le livre de la Société de l'Art du Pastel en France «Le pastel en France» qui devra sortir en janvier 2006. «Le Dictionnaire des Artistes Modernes et Contemporains» inscrit, par ailleurs son nom en bonne place parmi les grands noms de la peinture mondiale.
Bien connu à l'étranger et très apprécié pour ses œuvres qui sont cotées (Drout Cotation Paris, ArtPrice UK), Abderrahmane Latrache est paradoxalement peu connu au Maroc. Sa démarche artistique est pourtant fascinante.
Elle inscrit la peinture marocaine dans un mouvement universel, celui des grands maîtres de l'âge de la Renaissance ou encore, dans la mouvance des artistes orientalistes.
