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Le réalisateur et producteur syrien Mustapha El Akkad, âgé 68 ans, a succombé vendredi à ses blessures reçues dans l'attentat suicide contre l'hôtel Hyatt mercredi à Amman.
Avec la disparition de ce grand cinéaste, l'un des réalisateurs arabes les plus connus à l'étranger, le cinéma arabe perd l'une de ses figures emblématiques ayant marqué le 7ème art international.
Mustapha El Akkad, qui a la double nationalité syrienne et américaine, est né à la ville de Halab en Syrie. Il a quitté son pays pour les USA en 1954 pour étudier les arts dramatiques à l'université de Californie.
Véritable artisan du 7ème art, El Akkad a forgé sa carrière dans les studios d'Hollywood avant d'embrasser la célébrité avec son film «Le Message», qui retrace la vie du prophète Sidna Mohammed, réalisé en 1976 avec Abdallah Ghayt et Mouna Ouassif (version arabe) et Anthony Quinn et Iréne Papas (version anglaise).
En dépit de son succès international, «Le Message» a été interdit en Egypte et en Syrie. Pourtant El Akkad avait affirmé que le scénario du film avait été approuvé par un certain nombre de disciples d'Al-Azhar, dont cheikh Muhammad Mutwalli Al-Sharawy-Sharawy.
Fervent défenseur des causes arabes, El Akkad a réalisé en 1980 son autre célèbre film historique «Omar Al-Mokhtar» sur la lutte du peuple libyen contre le colonialisme italien. Il a, également, produit un certain nombre de films de Hollywood de haut-profil, telle que la série de Halloween.
Mustapha El Akkad se trouvait en Jordanie pour assister à un mariage ce vendredi à Aqaba (sud). Sa fille Rima, 33 ans, qui était en sa compagnie, ce mercredi à l'hôtel Hyatt à Amman, ne pensait à aucun moment qu'ils allaient être en face d'un kamikaze qui a détonné sa bombe. Rima est morte sur le coup et le réalisateur émérite ne pouvait désormais l'attendre plus de deux jours.
Pourtant, il lui restait encore d'achever le tournage de l'une des gigantesques uvres cinématographiques sur «Les croisades» de Saladin. Mais, les terroristes lui ont ôté la vie avant qu'il ne puisse concrétiser peut-être son dernier rêve.
Avec la disparition de ce grand cinéaste, l'un des réalisateurs arabes les plus connus à l'étranger, le cinéma arabe perd l'une de ses figures emblématiques ayant marqué le 7ème art international.
Mustapha El Akkad, qui a la double nationalité syrienne et américaine, est né à la ville de Halab en Syrie. Il a quitté son pays pour les USA en 1954 pour étudier les arts dramatiques à l'université de Californie.
Véritable artisan du 7ème art, El Akkad a forgé sa carrière dans les studios d'Hollywood avant d'embrasser la célébrité avec son film «Le Message», qui retrace la vie du prophète Sidna Mohammed, réalisé en 1976 avec Abdallah Ghayt et Mouna Ouassif (version arabe) et Anthony Quinn et Iréne Papas (version anglaise).
En dépit de son succès international, «Le Message» a été interdit en Egypte et en Syrie. Pourtant El Akkad avait affirmé que le scénario du film avait été approuvé par un certain nombre de disciples d'Al-Azhar, dont cheikh Muhammad Mutwalli Al-Sharawy-Sharawy.
Fervent défenseur des causes arabes, El Akkad a réalisé en 1980 son autre célèbre film historique «Omar Al-Mokhtar» sur la lutte du peuple libyen contre le colonialisme italien. Il a, également, produit un certain nombre de films de Hollywood de haut-profil, telle que la série de Halloween.
Mustapha El Akkad se trouvait en Jordanie pour assister à un mariage ce vendredi à Aqaba (sud). Sa fille Rima, 33 ans, qui était en sa compagnie, ce mercredi à l'hôtel Hyatt à Amman, ne pensait à aucun moment qu'ils allaient être en face d'un kamikaze qui a détonné sa bombe. Rima est morte sur le coup et le réalisateur émérite ne pouvait désormais l'attendre plus de deux jours.
Pourtant, il lui restait encore d'achever le tournage de l'une des gigantesques uvres cinématographiques sur «Les croisades» de Saladin. Mais, les terroristes lui ont ôté la vie avant qu'il ne puisse concrétiser peut-être son dernier rêve.
