La différence est minime mais surprenante: le taux de mauvais acides gras, précurseurs du cholestérol, augmente davantage avec le décaféiné qu'avec le café normal, selon une étude américaine présentée lors du congrès de l'Association américaine du coeur.
La différence peut toutefois paraître négligeable, notamment quand on sait qu'il suffit d'un beignet trempé dans le café pour obtenir le même résultat.
«Je ne pense pas que le décaféiné représente une menace pour la santé», a tenu à préciser le Dr Robert Superko du centre cardiologique Fuga d'Atlanta (Géorgie), qui a réalisé cette étude quand il était précédemment à Stanford (Californie).
Pour mener cette étude, des cafetières ont été distribuées aux participants, avec des sacs de café dont le contenu avait été préalablement mesuré. Des prises de sang régulières ont été effectuées de manière à ce que les scientifiques sachent exactement quelle quantité de café ils avaient bu pendant huit semaines.
Les 187 volontaires ont été répartis en trois groupes: le premier constitué de personnes non adeptes du café, le second buvant 3 à 6 tasses de café normal par jour et le troisième 3 à 6 tasses de décaféiné. Le café était bu noir, sans crème ni sucre. Des études alimentaires ont été réalisées en début et fin d'étude pour évaluer d'éventuels changements dans les habitudes alimentaires des volontaires.
Résultat: les buveurs de décaféiné affichaient des niveaux d'acides gras précurseurs de mauvais cholestérol (LDL) légèrement supérieurs (8 à 18%) à ceux des deux autres groupes.
Personne n'en connaît la raison, mais le Dr Superko a quelques idées. Selon lui, ce sont les graisses qui donnent du goût au café. Or le robusta, fait de grains plus aromatisés, est généralement utilisé pour le décaféiné, de manière à compenser les flavonoïdes et autres ingrédients qui se perdent pendant la décaféinisation. Le café normal provient généralement de l'arabica, un grain différent. Cette hypothèse ne convainc cependant pas tout le monde.
Pour une partie la communauté scientifique, une étude à plus grande échelle est nécessaire avant de publier des recommandations. «Rien ne prouve encore que le café, décaféiné ou non, est un facteur de maladies cardiaques», a souligné le Dr Lawrence Appel de l'école de médecine John Hopkins.
La différence peut toutefois paraître négligeable, notamment quand on sait qu'il suffit d'un beignet trempé dans le café pour obtenir le même résultat.
«Je ne pense pas que le décaféiné représente une menace pour la santé», a tenu à préciser le Dr Robert Superko du centre cardiologique Fuga d'Atlanta (Géorgie), qui a réalisé cette étude quand il était précédemment à Stanford (Californie).
Pour mener cette étude, des cafetières ont été distribuées aux participants, avec des sacs de café dont le contenu avait été préalablement mesuré. Des prises de sang régulières ont été effectuées de manière à ce que les scientifiques sachent exactement quelle quantité de café ils avaient bu pendant huit semaines.
Les 187 volontaires ont été répartis en trois groupes: le premier constitué de personnes non adeptes du café, le second buvant 3 à 6 tasses de café normal par jour et le troisième 3 à 6 tasses de décaféiné. Le café était bu noir, sans crème ni sucre. Des études alimentaires ont été réalisées en début et fin d'étude pour évaluer d'éventuels changements dans les habitudes alimentaires des volontaires.
Résultat: les buveurs de décaféiné affichaient des niveaux d'acides gras précurseurs de mauvais cholestérol (LDL) légèrement supérieurs (8 à 18%) à ceux des deux autres groupes.
Personne n'en connaît la raison, mais le Dr Superko a quelques idées. Selon lui, ce sont les graisses qui donnent du goût au café. Or le robusta, fait de grains plus aromatisés, est généralement utilisé pour le décaféiné, de manière à compenser les flavonoïdes et autres ingrédients qui se perdent pendant la décaféinisation. Le café normal provient généralement de l'arabica, un grain différent. Cette hypothèse ne convainc cependant pas tout le monde.
Pour une partie la communauté scientifique, une étude à plus grande échelle est nécessaire avant de publier des recommandations. «Rien ne prouve encore que le café, décaféiné ou non, est un facteur de maladies cardiaques», a souligné le Dr Lawrence Appel de l'école de médecine John Hopkins.