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Malkovich admet ne pas passer beaucoup de temps à s'imprégner de ses personnages, contrairement à d'autres acteurs qu'il admire, tel l'Espagnol Javier Bardem: "je pense à la prise aussi longtemps que dure la prise", indique l'acteur à des journalistes.
"Nous jouons des contes de fée. Je ne connais pas Klimt. Tout ce que je peux faire, c'est imaginer comment l'artiste dans mon scénario regardait le monde", explique Malkovich, qui avoue aussi ne pas savoir dessiner.
Dans une production entièrement européenne, l'Américain de 51 ans, nommé aux Oscars, a été choisi comme tête d'affiche pour attirer le public et à cause de sa grande ressemblance avec Klimt.
Il connaît bien Raoul Ruiz, avec lequel il joua Proust dans "Le Temps retrouvé" en 1999.
Ruiz ne veut pas faire une biographie exacte. Il imagine en fait le "flash-back" que Klimt aurait pu faire au moment de sa mort, d'une crise cardiaque à 55 ans: "On dit qu'on revoit sa vie en une seconde à l'article de la mort", explique le réalisateur d'origine chilienne, fixé à Paris.
Raoul Ruiz indique s'être passionné pour Vienne, quand il était jeune marxiste, en apprenant que Marx, Engels, Lénine, Trotski avaient étudié la manière dont les Habsbourg faisaient vivre ensemble les multiples peuples et cultures de l'empire austro-hongrois.
Inspiré par La Valse de Ravel, il reconnaît avoir une vision romantique de la Vienne flamboyante du tournant du siècle et a sous-titré son film: "A la manière de (Arthur) Schnitzler", l'écrivain viennois. Ruiz qualifie Gustav Klimt "de rêveur sentimental, bon +viveur+, bon boxeur", et s'identifie à ce personnage complexe: "on a la même confusion sentimentale. Si je fais du cinéma, c'est parce que j'aime la philosophie".
Sur le tournage, l'actrice allemande Veronica Ferres, coiffée d'un immense chapeau, joue Emilie Floege, la compagne de Klimt. Le fils de Klaus Kinski, Nikolai, interprète une autre peintre célèbre Egon Schiele (1890-1918), l'ami et élève de Klimt, alors que la Britannique Safron Burrows est une danseuse.
Gustav Klimt avait fondé le mouvement de la Sécession viennoise en 1897 en rupture avec les normes établies par les élites artistiques de la fin du 19e siècle.
Le film, d'un budget de 6,6 millions d'euros, est produit par la société autrichienne Epo-Film avec des partenaires français, allemands et anglais ainsi que le fonds européen Eurimage. Il doit être présenté à la Mostra de Venise en septembre.
"Klimt" est tourné, à Vienne jusqu'à la fin du mois puis en studio à Cologne (Allemagne), en anglais. Ce qui fait bondir certains acteurs européens: "on imagine mal de dire +on va jouer seulement en allemand+. Mais, bon, il faut vendre", soupire l'un d'eux.
"Nous jouons des contes de fée. Je ne connais pas Klimt. Tout ce que je peux faire, c'est imaginer comment l'artiste dans mon scénario regardait le monde", explique Malkovich, qui avoue aussi ne pas savoir dessiner.
Dans une production entièrement européenne, l'Américain de 51 ans, nommé aux Oscars, a été choisi comme tête d'affiche pour attirer le public et à cause de sa grande ressemblance avec Klimt.
Il connaît bien Raoul Ruiz, avec lequel il joua Proust dans "Le Temps retrouvé" en 1999.
Ruiz ne veut pas faire une biographie exacte. Il imagine en fait le "flash-back" que Klimt aurait pu faire au moment de sa mort, d'une crise cardiaque à 55 ans: "On dit qu'on revoit sa vie en une seconde à l'article de la mort", explique le réalisateur d'origine chilienne, fixé à Paris.
Raoul Ruiz indique s'être passionné pour Vienne, quand il était jeune marxiste, en apprenant que Marx, Engels, Lénine, Trotski avaient étudié la manière dont les Habsbourg faisaient vivre ensemble les multiples peuples et cultures de l'empire austro-hongrois.
Inspiré par La Valse de Ravel, il reconnaît avoir une vision romantique de la Vienne flamboyante du tournant du siècle et a sous-titré son film: "A la manière de (Arthur) Schnitzler", l'écrivain viennois. Ruiz qualifie Gustav Klimt "de rêveur sentimental, bon +viveur+, bon boxeur", et s'identifie à ce personnage complexe: "on a la même confusion sentimentale. Si je fais du cinéma, c'est parce que j'aime la philosophie".
Sur le tournage, l'actrice allemande Veronica Ferres, coiffée d'un immense chapeau, joue Emilie Floege, la compagne de Klimt. Le fils de Klaus Kinski, Nikolai, interprète une autre peintre célèbre Egon Schiele (1890-1918), l'ami et élève de Klimt, alors que la Britannique Safron Burrows est une danseuse.
Gustav Klimt avait fondé le mouvement de la Sécession viennoise en 1897 en rupture avec les normes établies par les élites artistiques de la fin du 19e siècle.
Le film, d'un budget de 6,6 millions d'euros, est produit par la société autrichienne Epo-Film avec des partenaires français, allemands et anglais ainsi que le fonds européen Eurimage. Il doit être présenté à la Mostra de Venise en septembre.
"Klimt" est tourné, à Vienne jusqu'à la fin du mois puis en studio à Cologne (Allemagne), en anglais. Ce qui fait bondir certains acteurs européens: "on imagine mal de dire +on va jouer seulement en allemand+. Mais, bon, il faut vendre", soupire l'un d'eux.
