Ce petit-neveu du peintre Vincent van Gogh, connu pour ses critiques contre l'Islam et la société multiculturelle, avait été criblé de balles puis lacéré de nombreux coups de couteaux alors qu'il faisait du vélo dans une rue d'Amsterdam.
Une lettre écrite dans une prose islamiste et menaçant également la députée néerlandaise Ayaan Hirsi Ali avait été poignardée sur son corps.
Ce meurtre avait provoqué de vives tensions intercommunautaires aux Pays-Bas avec de nombreuses attaques contre des mosquées et des écoles islamiques, mais également contre des églises, qui n'ont pas fait de victime. Mohamed Bouyeri, un jeune homme né à Amsterdam mais ayant également la nationalité marocaine, avait pris la fuite après le meurtre, mais avait été interpellé rapidement par les policiers après une fusillade.
Blessé à la jambe, il s'aidait d'ailleurs de béquilles pour se déplacer mercredi. Il est inculpé de meurtre, tentatives de meurtre, tentative d'entrave du travail d'une parlementaire ainsi que de participation à une organisation terroriste. Il risque la prison à vie. Après des mois de silence, sa courte déclaration n'aura cependant pas permis de lever le voile sur ses motivations. Lorsque le président de la chambre tente de l'interroger sur son refus de coopérer à une expertise psychiatrique, Mohammed Bouyeri se contente de répondre : «C'est tout ce que j'avais à dire ». Interrogé sur sa volonté, communiquée par son avocat, d'être tenu pour responsable de ces actes, il répond à nouveau : «J'ai fait ma déclaration, point ».
Sur les bancs réservés à la famille, les parents de Theo van Gogh et quelques amis écoutent attentivement. L'avocat de Mohamed Bouyeri, Peter Plasman, n'a pas exclu que son client s'exprime davantage lors du procès qui doit débuter effectivement le 11 juillet prochain. Pour le procureur, Bouyeri est un terroriste islamiste qui a commis le meurtre afin de «créer la peur pour bouleverser l'ordre constitutionnel » des Pays-Bas.
Lors de l'audience de procédure, le procureur a rappelé qu'il n'excluait pas que Mohamed Bouyeri ait bénéficié de l'aide d'autres personnes pour commettre le meurtre, mais il a souligné qu'aucune preuve tangible ne permettait jusqu'à présent d'étayer cette thèse. Il a évoqué de nombreuses images et vidéos retrouvées au domicile de Mohamed Bouyeri montrant des décapitations, des tortures et des exécutions violentes. «Mohamed Bouyeri prenait plaisir à voir cette violence», selon un témoin cité par le procureur. La justice continue d'enquêter sur de possibles liens entre Bouyeri et d'autres suspects de terrorisme arrêtés ces derniers mois aux Pays-Bas.
Une lettre écrite dans une prose islamiste et menaçant également la députée néerlandaise Ayaan Hirsi Ali avait été poignardée sur son corps.
Ce meurtre avait provoqué de vives tensions intercommunautaires aux Pays-Bas avec de nombreuses attaques contre des mosquées et des écoles islamiques, mais également contre des églises, qui n'ont pas fait de victime. Mohamed Bouyeri, un jeune homme né à Amsterdam mais ayant également la nationalité marocaine, avait pris la fuite après le meurtre, mais avait été interpellé rapidement par les policiers après une fusillade.
Blessé à la jambe, il s'aidait d'ailleurs de béquilles pour se déplacer mercredi. Il est inculpé de meurtre, tentatives de meurtre, tentative d'entrave du travail d'une parlementaire ainsi que de participation à une organisation terroriste. Il risque la prison à vie. Après des mois de silence, sa courte déclaration n'aura cependant pas permis de lever le voile sur ses motivations. Lorsque le président de la chambre tente de l'interroger sur son refus de coopérer à une expertise psychiatrique, Mohammed Bouyeri se contente de répondre : «C'est tout ce que j'avais à dire ». Interrogé sur sa volonté, communiquée par son avocat, d'être tenu pour responsable de ces actes, il répond à nouveau : «J'ai fait ma déclaration, point ».
Sur les bancs réservés à la famille, les parents de Theo van Gogh et quelques amis écoutent attentivement. L'avocat de Mohamed Bouyeri, Peter Plasman, n'a pas exclu que son client s'exprime davantage lors du procès qui doit débuter effectivement le 11 juillet prochain. Pour le procureur, Bouyeri est un terroriste islamiste qui a commis le meurtre afin de «créer la peur pour bouleverser l'ordre constitutionnel » des Pays-Bas.
Lors de l'audience de procédure, le procureur a rappelé qu'il n'excluait pas que Mohamed Bouyeri ait bénéficié de l'aide d'autres personnes pour commettre le meurtre, mais il a souligné qu'aucune preuve tangible ne permettait jusqu'à présent d'étayer cette thèse. Il a évoqué de nombreuses images et vidéos retrouvées au domicile de Mohamed Bouyeri montrant des décapitations, des tortures et des exécutions violentes. «Mohamed Bouyeri prenait plaisir à voir cette violence», selon un témoin cité par le procureur. La justice continue d'enquêter sur de possibles liens entre Bouyeri et d'autres suspects de terrorisme arrêtés ces derniers mois aux Pays-Bas.
