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Comme chaque année, la ville de Salé célèbre l'Aïd Al Mawlid Annabaoui en organisant le Moussem des cierges ou le Moussem de Sidi Abdallah Benhassoun. Cette tradition ancestrale se déroule dans une ambiance spéciale marquée à la fois par le recueillement et les festivités folkloriques. Des activités culturelles et pédagogiques, en plus d'une cérémonie religieuse initiée à la manière des Chorfas Hassounyine sont organisées également.
Le Moussem des cierges qui se déroule cette année du 20 au 27 avril revêt un aspect artistique, culturel et religieux. Il est surtout l'occasion de se remémorer la vie du Prophète, sa naissance, ses miracles, sa foi, ses actes et sa grandeur. La ville de Salé vit au rythme de ce Moussem durant une semaine. La procession des cierges, qui a sillonné les artères de la ville après la prière d'Al Asr (11 Rabîi I correspondant à mercredi dernier) en direction du Mausolée Sidi Abdallah Benhassoun, réunit sur son parcours une population des deux rives du Bouregreg.
Le cortège est formé suivant un ordre protocolaire : en tête marchent les Chorfa Hassouniyine en compagnie des Ouléma, des Fouquara et des adeptes de la Zaouia Hassouniya, les cierges, les confréries religieuses ainsi que le folklore local. Cette année, plusieurs activités culturelles et sociales sont prévues, notamment deux expositions de livres et de photographies des monuments et sites historiques de Salé. Au programme de ce Moussem figurent également des soirées de musique au Mausolée Sidi Abdallah Benhassoun et d'une veillée religieuse au cours de laquelle seront récités des versets coraniques et des panégyriques du Prophète Sidna Mohammed.
Le moussem des cierges est un événement attendu avec impatience par tous les Slaouis. En le fêtant selon des rites bien déterminés, ils veulent perpétuer une tradition séculaire et se distinguer des autres villes du Royaume.
Tous les Salouis, les vrais, connaissent par cœur l'histoire de ce moussem. «Les grands cierges multicolores ne commencèrent à faire leur apparition lors des festivités au Maroc qu'à la fin du seizième siècle à l'initiative du sultan Ahmed El Mansour Eddahbi imitant une tradition des Turcs Ottomans», explique un septagénaire, slaoui de souche.
Cette tradition s'est perpétuée ensuite au Maroc, à Salé notamment. Les festivités populaires se poursuivaient le jour de la naissance du Prophète jusqu'au petit matin où l'on allumait les cierges. Ahmed El Mansour sortait pour la cérémonie officielle marquée par la narration du récit de la naissance du Prophète.
Abdallah Benhassoun a été désigné par le Sultan saâdien Ahmed El Mansour Eddahabi, initiateur de la procession des cierges, pour veiller au bon déroulement de ce moussem, devenu par la suite l'apanage de sa descendance.
La fierté des Salouis de la célébration de ce moussem n'a d'égal que leur souci de le préserver et de l'immortaliser. Quoi de plus normal. Il s'agit d'un legs historique, civilisationnel et religieux unique au niveau national.
La responsabilité de conserver ce patrimoine incombe aux enfants de Salé et aux autorités locales qui ne ménagent d'ailleurs aucun effort pour réussir cette manifestation. Il faut signaler à cet égard que le gouverneur de la préfecture de Salé, Mohammed El Hafi veille à ce que les festivités se déroulent dans les meilleures conditions.
Le Moussem des cierges qui se déroule cette année du 20 au 27 avril revêt un aspect artistique, culturel et religieux. Il est surtout l'occasion de se remémorer la vie du Prophète, sa naissance, ses miracles, sa foi, ses actes et sa grandeur. La ville de Salé vit au rythme de ce Moussem durant une semaine. La procession des cierges, qui a sillonné les artères de la ville après la prière d'Al Asr (11 Rabîi I correspondant à mercredi dernier) en direction du Mausolée Sidi Abdallah Benhassoun, réunit sur son parcours une population des deux rives du Bouregreg.
Le cortège est formé suivant un ordre protocolaire : en tête marchent les Chorfa Hassouniyine en compagnie des Ouléma, des Fouquara et des adeptes de la Zaouia Hassouniya, les cierges, les confréries religieuses ainsi que le folklore local. Cette année, plusieurs activités culturelles et sociales sont prévues, notamment deux expositions de livres et de photographies des monuments et sites historiques de Salé. Au programme de ce Moussem figurent également des soirées de musique au Mausolée Sidi Abdallah Benhassoun et d'une veillée religieuse au cours de laquelle seront récités des versets coraniques et des panégyriques du Prophète Sidna Mohammed.
Le moussem des cierges est un événement attendu avec impatience par tous les Slaouis. En le fêtant selon des rites bien déterminés, ils veulent perpétuer une tradition séculaire et se distinguer des autres villes du Royaume.
Tous les Salouis, les vrais, connaissent par cœur l'histoire de ce moussem. «Les grands cierges multicolores ne commencèrent à faire leur apparition lors des festivités au Maroc qu'à la fin du seizième siècle à l'initiative du sultan Ahmed El Mansour Eddahbi imitant une tradition des Turcs Ottomans», explique un septagénaire, slaoui de souche.
Cette tradition s'est perpétuée ensuite au Maroc, à Salé notamment. Les festivités populaires se poursuivaient le jour de la naissance du Prophète jusqu'au petit matin où l'on allumait les cierges. Ahmed El Mansour sortait pour la cérémonie officielle marquée par la narration du récit de la naissance du Prophète.
Abdallah Benhassoun a été désigné par le Sultan saâdien Ahmed El Mansour Eddahabi, initiateur de la procession des cierges, pour veiller au bon déroulement de ce moussem, devenu par la suite l'apanage de sa descendance.
La fierté des Salouis de la célébration de ce moussem n'a d'égal que leur souci de le préserver et de l'immortaliser. Quoi de plus normal. Il s'agit d'un legs historique, civilisationnel et religieux unique au niveau national.
La responsabilité de conserver ce patrimoine incombe aux enfants de Salé et aux autorités locales qui ne ménagent d'ailleurs aucun effort pour réussir cette manifestation. Il faut signaler à cet égard que le gouverneur de la préfecture de Salé, Mohammed El Hafi veille à ce que les festivités se déroulent dans les meilleures conditions.
