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Le tsunami, un cauchemar en perte de vitesse : Les pays du pourtour de l'Océan indien retrouvent le goût de vivre

Le tsunami, un désastre naturel qui a soudainement frappé les régions ensoleillées les plus prisées par les touristes en cette période de l'année a donné de grandes leçons à la terre toute entière. La plus importante est que la nature peut être farouche e

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Quelques semaines seulement après le 26 décembre, date de la catastrophe, qui a fait pleurer la planète entière, causant la mort de 300 000 personnes, un avion suédois a atterri à l'aéroport de Phuket, transportant à bord des dizaines de touristes.

Pourquoi parle-t-on du royaume scandinave ? Parce que tout simplement, c'est le pays européen qui a été dramatiquement touché par le tsunami. Il suffit de lire la déclaration du Premier ministre suédois, Göran Persson pour se rendre compte de l'ampleur de la catastrophe. «le bilan définitif pourrait dépasser les 1000 victimes. C'est l'incident le plus traumatisant de l'histoire de la Suède», a-t-il souligné.

Le nombre important des victimes suédois a plongé ce pays dans un deuil sans précédent. Plus de 1000 personnes mortes et 1000 autres sont portées disparues pour une population de 9 millions. La bonne nouvelle est que les Suédois ont séché leurs larmes, décidant de tourner la page, sans pour autant oublier leurs compatriotes qui ont disparu.

Les échos qui nous parviennent de la destination vedette des pays nordiques, la Thaïlande, en dehors des îles sévèrement affectées, comme Phi Phi, Khao Lak et Phang-nga, quelques plages de Phuket, Ko Lanta, et tout le Nord de la Thaïlande (Chiang Rai, Chiang Mai, Phitsanulok) par contre ont préservé leur beauté tropicale et ont même reçu des touristes des pays européens. Les restaurants, les hôtels et les commerces reprennent le rythme habituel, et accueillent les visiteurs dans une ambiance presque parfaite, leur proposant une cuisine exceptionnelle et un paysage paradisiaque.

Une initiative heureuse prise par les décideurs, les tours opérateurs et les touristes qui savent que la seule aide possible pour les régions affectées par le tsunami est d'éviter le boycottage.

Comme il y a eu un extraordinaire soutien de la plupart des gouvernements des quatre coins du monde qui ont apporté des contributions financières, le moyen le plus efficace pour soutenir ces contrées est de reprendre le chemin du tourisme qui, lui, seul est censé raviver l'économie locale.
Reste à savoir que sur le plan sanitaire, les visiteurs doivent adopter des règles rigoureuses pour surpasser les menaces épidémiques.

L'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) tire la sonnette d'alarme et souligne qu'une frange conséquente de la population est exposée spécialement aux maladies diarrhéiques (choléra et dysenterie) qui se répandent en buvant de l'eau polluée. Pour juguler les épidémies, les spécialistes conseillent les visiteurs et la population locale de boire l'eau potable et d'éviter la forte promiscuité, tout en s'armant de grands moyens hygiéniques et en rendant l'accès aux soins d'urgence facile.

Les médias ont effectué un travail fabuleux en assurant une couverture médiatique qualifiée d'exceptionnelle, en se déplaçant dans les régions les plus sinistrées par le tsunami, depuis l'Inde, passant par l'île indonésienne Sumatra et Sri-Lanka, jusqu'à la Thaïlande, mettant en avant surtout les dégâts matériels et la souffrance humaine générée par la mort des victimes du tsunami. Toutefois, il est temps de cicatriser les plaies et reprendre le cours normal de la vie, en tentant de reconstruire ce qui a été détruit et booster le moral des familles, afin de leur faire éviter la psychose et le pessimisme.

Bravo à tous les touristes européens qui ont repris le chemin de l'Asie du Sud-Est, dédaignant la peur et ne se préoccupant que d'une seule chose : regarder dans les yeux des enfants de l'Asie, leur promettant que l'avenir sera meilleur et que le tsunami n'est qu'un lointain mauvais souvenir.
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