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La nouvelle a fait l'effet d'une douche écossaise ! En tous cas pour celui qui l'a reçue, en l'occurrence le Dr Atik, médecin attitré du Raja depuis… six ans !
Joint, le docteur du grand club casablancais était au bord de la déprime : « Mettez- vous à ma place ! Vous êtes en train d'accomplir votre travail lorsque votre employeur vient vous informer que vos ne faites plus partie de son personnel. Quelle serait votre réaction ? D'autant plus qu'aucune explication ne vous est fournie. Enfin, la seule chose qu'il m'ait dite c'est que je suis inéfficace.
Le président vient-il de se rendre compte que je ne suis plus efficace après six années avec le Raja ? Le club à qui j'ai tout donné me congédie sans préavis. J'ai un contrat avec le Raja qui expire fin décembre. J'ai consacré tout mon temps au club. Même lorsqu'il y a une concentration à Casablanca, je passe mes jours et mes nuits avec les joueurs à l'hôtel. Pas de jours de repos, pas de week-end… mon quotidien, c'est le Raja.
Même la clientèle de mon cabinet, je l'ai perdue pour me consacrer pour le club dont nous sommes tous passionnés ! Il faut reconnaître qu'il y a une grande part de responsabilité de certains de mes confrères, que Dieu leur pardonne, qui viennent médire dans mon dos au comité. J'ai beaucoup d'engagements ! Je suis désemparé ! »
L'autre son de cloche, c'est le président du Raja de Casablanca, l'employeur, Abdelhamid Souiri, qui nous le livre :
«Effectivement ! Nous nous sommes séparés du Dr Atik. Un charmant garçon ! Mais la décision que je lui ai révélée ne relève pas de moi uniquement. Il y a, au Raja, une commission médicale qui a jugé que le travail accompli par le Dr Atik est insuffisant. Je ne pourrais jamais prendre pareille décision pour la bonne et simple raison que je ne suis pas médecin et que je ne connais de la médecine qu'un simple calmant pour les maux de tête.
Et encore ! La commission a jugé que le travail du docteur du club est insuffisant et qu'il nous faut un médecin qui soit avec le Raja à plein temps et qui nous coûte moins cher ( ndlr : le salaire du Dr Atik, selon le président est fixé à 10.000 dh par mois !).
Ce que les gens ne savent pas, c'est qu'en tant que président je ne prends jamais des décisions unilatérales, je me réfère, toujours, à mon comité. Sauf dans des cas d'extrême urgence. Alors là, je pense que j'ai été élu pour gérer lorsque je suis convaincu que la décision prise est dans l'intérêt du Raja. »
Joint, le docteur du grand club casablancais était au bord de la déprime : « Mettez- vous à ma place ! Vous êtes en train d'accomplir votre travail lorsque votre employeur vient vous informer que vos ne faites plus partie de son personnel. Quelle serait votre réaction ? D'autant plus qu'aucune explication ne vous est fournie. Enfin, la seule chose qu'il m'ait dite c'est que je suis inéfficace.
Le président vient-il de se rendre compte que je ne suis plus efficace après six années avec le Raja ? Le club à qui j'ai tout donné me congédie sans préavis. J'ai un contrat avec le Raja qui expire fin décembre. J'ai consacré tout mon temps au club. Même lorsqu'il y a une concentration à Casablanca, je passe mes jours et mes nuits avec les joueurs à l'hôtel. Pas de jours de repos, pas de week-end… mon quotidien, c'est le Raja.
Même la clientèle de mon cabinet, je l'ai perdue pour me consacrer pour le club dont nous sommes tous passionnés ! Il faut reconnaître qu'il y a une grande part de responsabilité de certains de mes confrères, que Dieu leur pardonne, qui viennent médire dans mon dos au comité. J'ai beaucoup d'engagements ! Je suis désemparé ! »
L'autre son de cloche, c'est le président du Raja de Casablanca, l'employeur, Abdelhamid Souiri, qui nous le livre :
«Effectivement ! Nous nous sommes séparés du Dr Atik. Un charmant garçon ! Mais la décision que je lui ai révélée ne relève pas de moi uniquement. Il y a, au Raja, une commission médicale qui a jugé que le travail accompli par le Dr Atik est insuffisant. Je ne pourrais jamais prendre pareille décision pour la bonne et simple raison que je ne suis pas médecin et que je ne connais de la médecine qu'un simple calmant pour les maux de tête.
Et encore ! La commission a jugé que le travail du docteur du club est insuffisant et qu'il nous faut un médecin qui soit avec le Raja à plein temps et qui nous coûte moins cher ( ndlr : le salaire du Dr Atik, selon le président est fixé à 10.000 dh par mois !).
Ce que les gens ne savent pas, c'est qu'en tant que président je ne prends jamais des décisions unilatérales, je me réfère, toujours, à mon comité. Sauf dans des cas d'extrême urgence. Alors là, je pense que j'ai été élu pour gérer lorsque je suis convaincu que la décision prise est dans l'intérêt du Raja. »
