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Les diplômés-chômeurs peinent à trouver un emploi

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Le nombre des bénéficiaires de la délégation de l'entraide nationale de Skhirat-Témara s'élève d'année en année. Education, formation professionnelle, alphabétisation, enseignement préscolaire…

C'est autant de missions que s'assigne la délégationdont le nombre des bénéficiaires dépasse 1410. Actuellement, on note plus de 782 stagiaires. Ce chiffre dépasse la capacité d'accueil des centres de formation (720). En 2004, le total des bénéficiaires n'était que de 513 et en 2003, on en comptait seulement 441 à Skhirat-Témara. Le total des diplômées ne dépasse pas la moitié des inscrites. L'insertion dans le marché du travail semble semée d'embûches.

La réalité en témoigne. En 2002/2003, sur un total de 441 inscrites et 161 diplômées, seules 21 femmes ont pu trouver un emploi. En 2003/2004, 31 lauréates seulement ont travaillé sur un total de 218. « J'ai le diplôme de la coupe et de la couture en 2003. Et depuis, j'ai beau chercher un travail, en vain. Les usines de Témara n'embauchent pas comme par le passé. Ils ont des problèmes, paraît-il. », explique Zineb.

Mais, ce n'est pas pour autant que les stagiaires sont découragées. La plupart d'entre elles affichent leur optimisme. Fatima, 22 ans, est en train de se former au centre de la coiffure et de l'esthétique à Massira I qui accueille 66 femmes. Deux formateurs se chargent de les enseigner les secrets du métier. C'est peu par rapport au nombre des stagiaires. « J'ai bien évolué. Je réalise mon rêve. En apprenant la coiffure, je peux trouver un travail et aider ma famille. Tout dépend de la compétence. », s'exclame Fatima avec défi.

Elle s'estime chanceuse de profiter d'une formation de qualité qui ne lui coûte rien. Il suffit juste d'être sérieuse et disciplinée pour décrocher son diplôme et être à la hauteur de la concurrence du monde du travail. Le centre où elle étudie a vu le jour grâce au partenariat avec une association féminine. D'ailleurs, la délégation de l'Entraide nationale essaie autant que faire se peut d'entrer en contact avec la société civile de la préfecture afin de mener à bien l'opération de formation.

Ainsi, à titre d'exemple, une convention de partenariat lie la délégation avec Adros dans le cadre de la formation des petites bonnes. En outre, Tamsna, une association de quartier relevant du réseau maillage, est en contact permanent avec l'Entraide nationale pour l'animation culturelle, sociale, sportive et éducative. «Nous essayons de collaborer pour le bien-être des habitants de Skhirat-Témara. Les responsables de la délégation de l'Entraide nationale sont très coopératifs. Nous sommes prêts à mener toujours avec eux des actions conjointes. », affirme Abdelkader El Abed, président de Tamsna.

L'Entraide nationale est présente, aussi, en campagne. L'on a signé une convention avec l'association de développement de la femme rurale de Mers El Khir pour l'horticulture.

Des projets de convention de partenariat existent également pour notamment : la création d'un complexe socio-éducatif à Mers El Kheir, la formation des personnes handicapées dans le domaine de l'artisanat, le soutien scolaire, l'orientation, la réinsertion des femmes en situation précaire, l'informatique, l'animation artistique et culturelle…
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