L'année 2005 a commencé en beauté pour l'artiste Aziza Jamal qui a organisé deux expositions en France. La première à Paris, dans la ville de Seaux (5 km de Paris) et qui a été inaugurée par l'adjoint du maire, Philippe Laurent. Les visiteurs ont été agréablement surpris par les tableaux et les sculptures de l'artiste. A côté des tableaux aux couleurs chaudes, comme le bleu, le jaune, le rouge ou le vert qui donnent à voir des œuvres qui interrogent la vie et réveillent les meilleurs sentiments qui sommeillent en chacun de nous, Aziza Jamal avait montré une autre facette de son art, ses sculptures.
Ces créations et sculptures révèlent une étape importante dans l'évolution de son travail. Les traits esquissés avec vigueur, et parfois douceur et tendresse, dévoilent des courbes, des impressions de plénitude et de force. C'est dans ce sens que les œuvres présentées en France traduisent les préoccupations d'une artiste en quête absolue du beau et dont le but suprême demeure la mise en valeur du patrimoine marocain et des richesses ancestrales.
La seconde exposition qui a eu lieu, dans la foulée de la première manifestation, au château Fort à Sedan, rejoint justement les préoccupations intimes de l'artiste. Inaugurée par le maire de Sedan, M. Billandelle, cette exposition a permis à Aziza Jamal de présenter des bijoux berbères et des caftans anciens. Habillée elle-même d'un très beau caftan ancien, Aziza Jamal a présenté, à l'assistance subjuguée, un documentaire filmé intitulé "Terre de nos ancêtres" et qui offre la quintessence des recherches de l'artiste sur le patrimoine marocain.
Préoccupée, en effet, par la préservation du patrimoine culturel et artistique marocain, Aziza Jamal a sillonné le Maroc pendant de nombreuses années. Elle a visité les petits villages et les endroits les plus reculés du Royaume afin de constituer une collection unique de bijoux anciens, témoins de traditions et d'un savoir-faire perpétué depuis des générations.
Pendant ces deux expositions, Aziza Jamal a veillé à véhiculer une image positive du Maroc, de ses richesses artistiques et culinaires.
Le troisième temps fort dans la vie artistique de Aziza Jamal a eu lieu à Rabat. Elle a, en effet, exposé ses bijoux en argent et ses parures traditionnelles au Palais Tazi. Inaugurée par l'ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, cette exposition a eu lieu, dans la cadre de la journée Opération Smile. Une toile de l'artiste a également été vendue aux enchères, à côté d'œuvres signées Hassan el Glaoui et Bennani.
La dernière manifestation à laquelle Aziza Jamal a participé en 2005 a eu lieu en Mongolie. Coordonnée par l'Association marocaine Femme Sport et Culture, AMFSC que préside Fatima Aouam, cette exposition entre dans le cadre des actions de l'Association Internationale Art Rain. Avec d'autres artistes marocaines, Aziza Jamal a accroché, pendant huit jours, ses toiles au Musées d'art moderne de la ville.
Ce fut là encore, une opportunité d'échange, de rencontre, de dialogue et d'ouverture vers l'Autre, à travers cette noble expression que sont les Arts plastiques. Aussi, si le paysage, le désert, le signe, le corps et les traditions sont les principaux thèmes explorés par l'artiste, on retrouve dans ses derniers travaux une quête qui s'articule autour de symboliques dont les origines remontent à la nuit des temps et qui rappellent l'écriture tifinagh et libyque.
A travers ses recherches et ses explorations, Aziza Jamal a réussi à décrypter ces signes souvent sibyllins. «On trouve ces signes un peu partout. Dans la poterie, les bijoux, les tapis… Ces signes gravés sur les roches du haut Atlas et de l'anti-Atlas, il y a 4000 ans surgissent aujourd'hui encore dans les productions populaires traditionnelles…», explique l'artiste qui rappelle que ces signes se dévoilent aussi dans la culture et les arts.
«Certaines familles possèdent un code de tatouage qui signifie l'appartenance à une même lignée ou à un même clan. Parfois, il y a une grande analogie entre les formes symboliques employées sur le corps et les objets produits au sein du clan. Un signe choisi posé sur le corps d'un homme ou d'une femme ne fait qu'intensifier la beauté de la région tatouée.
La symbolique a une signification : il s'agit de mettre en équilibre le conscient et l'inconscient. C'est le fantasme de la mère qui sera tatouée sur le corps de sa fille. Cet acte n'est pas gratuit. Il a pour objectif de protéger la fille contre tout ce qui peut menacer son avenir», souligne Aziza.
L'artiste compte mener d'autres recherches dans l'Atlas pour s'imprégner des secrets des gravures rupestres. Les signes qui émaillent ses toiles témoignent de ce souci.
Ayant investi l'univers de la création il y a quelques années déjà, Aziza Jamal a déployé, dès le début, une énergie créatrice étonnante et une parfaite maîtrise de toutes les techniques.
Les critiques lui reconnaissent une maturité exceptionnelle et une démarche qui ne souffre aucun compromis, celle d'une artiste qui ne s'est jamais cantonnée dans un genre particulier mais qui a essayé, avec persévérance et passion, d'explorer toutes les voies de la création.
Ces créations et sculptures révèlent une étape importante dans l'évolution de son travail. Les traits esquissés avec vigueur, et parfois douceur et tendresse, dévoilent des courbes, des impressions de plénitude et de force. C'est dans ce sens que les œuvres présentées en France traduisent les préoccupations d'une artiste en quête absolue du beau et dont le but suprême demeure la mise en valeur du patrimoine marocain et des richesses ancestrales.
La seconde exposition qui a eu lieu, dans la foulée de la première manifestation, au château Fort à Sedan, rejoint justement les préoccupations intimes de l'artiste. Inaugurée par le maire de Sedan, M. Billandelle, cette exposition a permis à Aziza Jamal de présenter des bijoux berbères et des caftans anciens. Habillée elle-même d'un très beau caftan ancien, Aziza Jamal a présenté, à l'assistance subjuguée, un documentaire filmé intitulé "Terre de nos ancêtres" et qui offre la quintessence des recherches de l'artiste sur le patrimoine marocain.
Préoccupée, en effet, par la préservation du patrimoine culturel et artistique marocain, Aziza Jamal a sillonné le Maroc pendant de nombreuses années. Elle a visité les petits villages et les endroits les plus reculés du Royaume afin de constituer une collection unique de bijoux anciens, témoins de traditions et d'un savoir-faire perpétué depuis des générations.
Pendant ces deux expositions, Aziza Jamal a veillé à véhiculer une image positive du Maroc, de ses richesses artistiques et culinaires.
Le troisième temps fort dans la vie artistique de Aziza Jamal a eu lieu à Rabat. Elle a, en effet, exposé ses bijoux en argent et ses parures traditionnelles au Palais Tazi. Inaugurée par l'ambassadeur des Etats-Unis à Rabat, cette exposition a eu lieu, dans la cadre de la journée Opération Smile. Une toile de l'artiste a également été vendue aux enchères, à côté d'œuvres signées Hassan el Glaoui et Bennani.
La dernière manifestation à laquelle Aziza Jamal a participé en 2005 a eu lieu en Mongolie. Coordonnée par l'Association marocaine Femme Sport et Culture, AMFSC que préside Fatima Aouam, cette exposition entre dans le cadre des actions de l'Association Internationale Art Rain. Avec d'autres artistes marocaines, Aziza Jamal a accroché, pendant huit jours, ses toiles au Musées d'art moderne de la ville.
Ce fut là encore, une opportunité d'échange, de rencontre, de dialogue et d'ouverture vers l'Autre, à travers cette noble expression que sont les Arts plastiques. Aussi, si le paysage, le désert, le signe, le corps et les traditions sont les principaux thèmes explorés par l'artiste, on retrouve dans ses derniers travaux une quête qui s'articule autour de symboliques dont les origines remontent à la nuit des temps et qui rappellent l'écriture tifinagh et libyque.
A travers ses recherches et ses explorations, Aziza Jamal a réussi à décrypter ces signes souvent sibyllins. «On trouve ces signes un peu partout. Dans la poterie, les bijoux, les tapis… Ces signes gravés sur les roches du haut Atlas et de l'anti-Atlas, il y a 4000 ans surgissent aujourd'hui encore dans les productions populaires traditionnelles…», explique l'artiste qui rappelle que ces signes se dévoilent aussi dans la culture et les arts.
«Certaines familles possèdent un code de tatouage qui signifie l'appartenance à une même lignée ou à un même clan. Parfois, il y a une grande analogie entre les formes symboliques employées sur le corps et les objets produits au sein du clan. Un signe choisi posé sur le corps d'un homme ou d'une femme ne fait qu'intensifier la beauté de la région tatouée.
La symbolique a une signification : il s'agit de mettre en équilibre le conscient et l'inconscient. C'est le fantasme de la mère qui sera tatouée sur le corps de sa fille. Cet acte n'est pas gratuit. Il a pour objectif de protéger la fille contre tout ce qui peut menacer son avenir», souligne Aziza.
L'artiste compte mener d'autres recherches dans l'Atlas pour s'imprégner des secrets des gravures rupestres. Les signes qui émaillent ses toiles témoignent de ce souci.
Ayant investi l'univers de la création il y a quelques années déjà, Aziza Jamal a déployé, dès le début, une énergie créatrice étonnante et une parfaite maîtrise de toutes les techniques.
Les critiques lui reconnaissent une maturité exceptionnelle et une démarche qui ne souffre aucun compromis, celle d'une artiste qui ne s'est jamais cantonnée dans un genre particulier mais qui a essayé, avec persévérance et passion, d'explorer toutes les voies de la création.
