Mais, jusqu'à présent aucune mesure draconienne n'a été prise malgré les protestations des citoyens. Résultat : le pont commence petit à petit à être altéré. La wilaya de Rabat-Salé-Zemmour Zaër avait déjà souligné que le Laboratoire Public d'Etudes et d'Essais (LPEE) chargé de faire une expertise de stabilité du pont Moulay Al Hassan a conclu que l'ouvrage se comporte normalement avec une bonne réversibilité des déformations et ne présente pas de signe d'affaiblissement affectant sa capacité portante.
«Néanmoins, des actions sont à entreprendre pour sa maintenance sans que cela n'engendre la fermeture de la circulation ».
Selon un responsable local de la ville de Salé, il n'y a pas lieu d'être inquiet. Dans un communiqué de la préfecture de Salé, on affirme que les premiers constats précisent que les structures du pont sont saines et sauves et ne présentent aucun risque sur le maintien de la circulation des véhicules dans les deux sens.
«Ce constat confirme les premières conclusions faites par l'autorité gouvernementale et les responsables de la protection civile lors d'un constat visuel effectué sous le pont à bord d'un zodiac». Les travaux de réparation de la partie des trottoirs touchés seront entamés incessamment.
Cependant, les citoyens restent méfiants. Ils s'attendent au pire. Déjà la circulation est perturbée. En effet, en attendant le réaménagement du pont, les bus ont changé dès hier leur trajectoire passant par pont Al Fida au grand malheur des usagers. En effet, ces derniers vivent un vrai calvaire. Un trajet de dix minutes leur prend plus de 45 minutes voire plus. Ceux qui transitent quotidiennement entre les deux rives de Bouregreg ne savent plus à quel saint se vouer. Il devient difficile d'être ponctuel si on est contraint d'emprunter l'un des moyens de transport en commun existant.
Encombré et vétuste, le pont Moulay Al Hassan ne peut plus supporter la saturation qu'il subit au quotidien. Il est, en effet, emprunté par plus de 60.000 personnes quotidiennement qui souffrent pour arriver à leurs lieux de travail. Les études des experts précisent que plus de 5.000 autobus et autocars et plus de 13.000 grands taxis qui transportent chacun 5 à 6 passagers le sillonnent chaque jour. Cela témoigne de l'importance de la mise en place d'un réseau de transport en commun.
A l'heure actuelle, les embouteillages causent d'énormes problèmes. Il devient difficile d'être ponctuel. Le calvaire s'aggrave encore plus surtout que le pont jouxtant le complexe Dawliz a été également fermé car jugé, lui aussi, ancien pour la circulation. Qu'on soit en bus, en grand taxi ou en voiture, l'attente est la même : désagréable, agaçante.
Le problème de transport et de circulation ne se pose pas qu'entre Rabat et Salé, mais s'étend aux grandes artères qui connaissent une forte pression. Dans la capitale, la situation est compliquée. Pendant les heures de pointe, circuler à Rabat revient à emprunter un parcours du combattant. Il faut être très patient pour supporter l'embouteillage. La situation s'aggrave d'année en année. Le développement du réseau routier n'a pas suivi la croissance démographique de la capitale qui se développe à une vitesse vertigineuse.
L'accroissement démographique est de l'ordre de 55.000 habitants par an. Les routes ne peuvent plus supporter le nombre croissant des habitants. Le constat interpelle citoyens et responsables. Ces derniers sont totalement conscients qu'il ne suffit plus de réparer quelques artères, mais il s'avère impératif de penser à une stratégie efficace pour résoudre une question qui hante tout le monde. Il faut mettre en place un nouveau schéma directeur de circulation. La wilaya a opté pour une solution du tramway qui reliera dans une première phase Rabat et Salé. Les R'batis l'attendent avec impatience.
Le problème du transport en commun sera ainsi révolutionné. Actuellement, on est en train de définir le tracé du tramway. Encore faut-il attendre 2010, date qui paraît lointaine, pour sortir de l'impasse. Mais, il vaudrait mieux avoir un espoir que de penser que l'on souffrira à jamais. Le projet qui coûtera 2,5 milliards de dirhams est financé par le Fonds Hassan II pour le développement économique et social et la Direction générale des collectivités locales.
On estime le nombre des voyageurs par jour à 172.000, soit 51 millions de voyageurs par an. Au départ, il comportera deux lignes de 18 km. La première qui reliera Tabriquet et l'hôpital Ibn Sina comprendra 27 stations. La deuxième ligne de 6,7 km qui reliera l'arrondissement de Bettana et le quartier l'Océan englobera 12 stations. D'autres quartiers à Rabat, Salé, Témara et Skhirat seront desservis par la suite.
Aussi, la circulation sera-t-elle plus fluide.
C'est le vœu le plus cher de tout citoyen !
Selon les dernières informations, les premiers constats effectués par les experts affirment que les structures du pont Moulay El Hassan érigé sur l'Oued Bouregreg sont «saines et sauves et ne présentent aucun risque sur le maintien de la circulation des véhicules dans les deux sens».
«Néanmoins, des actions sont à entreprendre pour sa maintenance sans que cela n'engendre la fermeture de la circulation ».
Selon un responsable local de la ville de Salé, il n'y a pas lieu d'être inquiet. Dans un communiqué de la préfecture de Salé, on affirme que les premiers constats précisent que les structures du pont sont saines et sauves et ne présentent aucun risque sur le maintien de la circulation des véhicules dans les deux sens.
«Ce constat confirme les premières conclusions faites par l'autorité gouvernementale et les responsables de la protection civile lors d'un constat visuel effectué sous le pont à bord d'un zodiac». Les travaux de réparation de la partie des trottoirs touchés seront entamés incessamment.
Cependant, les citoyens restent méfiants. Ils s'attendent au pire. Déjà la circulation est perturbée. En effet, en attendant le réaménagement du pont, les bus ont changé dès hier leur trajectoire passant par pont Al Fida au grand malheur des usagers. En effet, ces derniers vivent un vrai calvaire. Un trajet de dix minutes leur prend plus de 45 minutes voire plus. Ceux qui transitent quotidiennement entre les deux rives de Bouregreg ne savent plus à quel saint se vouer. Il devient difficile d'être ponctuel si on est contraint d'emprunter l'un des moyens de transport en commun existant.
Encombré et vétuste, le pont Moulay Al Hassan ne peut plus supporter la saturation qu'il subit au quotidien. Il est, en effet, emprunté par plus de 60.000 personnes quotidiennement qui souffrent pour arriver à leurs lieux de travail. Les études des experts précisent que plus de 5.000 autobus et autocars et plus de 13.000 grands taxis qui transportent chacun 5 à 6 passagers le sillonnent chaque jour. Cela témoigne de l'importance de la mise en place d'un réseau de transport en commun.
A l'heure actuelle, les embouteillages causent d'énormes problèmes. Il devient difficile d'être ponctuel. Le calvaire s'aggrave encore plus surtout que le pont jouxtant le complexe Dawliz a été également fermé car jugé, lui aussi, ancien pour la circulation. Qu'on soit en bus, en grand taxi ou en voiture, l'attente est la même : désagréable, agaçante.
Le problème de transport et de circulation ne se pose pas qu'entre Rabat et Salé, mais s'étend aux grandes artères qui connaissent une forte pression. Dans la capitale, la situation est compliquée. Pendant les heures de pointe, circuler à Rabat revient à emprunter un parcours du combattant. Il faut être très patient pour supporter l'embouteillage. La situation s'aggrave d'année en année. Le développement du réseau routier n'a pas suivi la croissance démographique de la capitale qui se développe à une vitesse vertigineuse.
L'accroissement démographique est de l'ordre de 55.000 habitants par an. Les routes ne peuvent plus supporter le nombre croissant des habitants. Le constat interpelle citoyens et responsables. Ces derniers sont totalement conscients qu'il ne suffit plus de réparer quelques artères, mais il s'avère impératif de penser à une stratégie efficace pour résoudre une question qui hante tout le monde. Il faut mettre en place un nouveau schéma directeur de circulation. La wilaya a opté pour une solution du tramway qui reliera dans une première phase Rabat et Salé. Les R'batis l'attendent avec impatience.
Le problème du transport en commun sera ainsi révolutionné. Actuellement, on est en train de définir le tracé du tramway. Encore faut-il attendre 2010, date qui paraît lointaine, pour sortir de l'impasse. Mais, il vaudrait mieux avoir un espoir que de penser que l'on souffrira à jamais. Le projet qui coûtera 2,5 milliards de dirhams est financé par le Fonds Hassan II pour le développement économique et social et la Direction générale des collectivités locales.
On estime le nombre des voyageurs par jour à 172.000, soit 51 millions de voyageurs par an. Au départ, il comportera deux lignes de 18 km. La première qui reliera Tabriquet et l'hôpital Ibn Sina comprendra 27 stations. La deuxième ligne de 6,7 km qui reliera l'arrondissement de Bettana et le quartier l'Océan englobera 12 stations. D'autres quartiers à Rabat, Salé, Témara et Skhirat seront desservis par la suite.
Aussi, la circulation sera-t-elle plus fluide.
C'est le vœu le plus cher de tout citoyen !
Selon les dernières informations, les premiers constats effectués par les experts affirment que les structures du pont Moulay El Hassan érigé sur l'Oued Bouregreg sont «saines et sauves et ne présentent aucun risque sur le maintien de la circulation des véhicules dans les deux sens».
