Concernant le budget de l'Etat pour 2006, il s'établit à quelque 167 milliards de dirhams. Les dépenses de fonctionnement représentent 101 milliards de dirhams (-0,5 %). Les dépenses d'investissement sont de 21,5 milliards de dirhams (+13 %) et 44,4 milliards pour la dette publique (+12,8 %).
Le poids des dépenses de fonctionnement est toujours aussi pesant. Quant à l'endettement, l'Etat se finance de plus en plus sur le marché intérieur. La dette interne a augmenté de 21% à 35,2 milliards de dirhams. Quant à la dette extérieure, elle est en baisse de 10% à 9,2 milliards de dirhams.
Concernant les recettes, les projections tablent sur quelque 116,5 milliards de dirhams en hausse de 4,4 % par rapport à l'année 2005.
Les impôts directs doivent rapporter à l'Etat quelques 40,4 milliards DH, soit +10 % par rapport à l'année précédente. Les droits de douanes, en dépit du démantèlement qui se poursuit, devraient apporter 12,26 milliards DH aux caisses de l'Etat, soit +10,6 %.
Les impôts indirects apporteront quelques 40,4 milliards, soit +12,4 %. Concernant, les recettes de la privatisation, elles se réduisent en peau de chagrin puisqu'elles ne rapporteront que 4,95 milliards. La manne semble se tarir puisque la chute est de près de 60 % par rapport à l'année précédente.
Il ressort de ces chiffres, a précisé le ministre, une rationalisation des dépenses publiques, l'amélioration des recettes publiques, l'élargissement de la participation des ressources ordinaires dans le financement du budget et la maîtrise de la dette publique.
M. Oualalou a souligné, par ailleurs, que le Maroc déploie d'importants efforts dans le domaine de l'investissement et de l'équipement, soulignant que les crédits alloués à cette rubrique ont connu ces dernières années une progression soutenue en témoigne les nombreux chantiers ouverts dans ce cadre afin de doter le Maroc d'infrastructures d'accueil pour accompagner le développement du tissu économique et social du Maroc.
Il a notamment cité dans ce cadre le projet Tanger-Med, l'extension du réseau autoroutier, le dédoublement du réseau des chemins de fer, l'aménagement de la vallée de Bouregreg et la construction de plusieurs sites touristiques, ainsi que l'effort d'investissement fourni par l'Office national d'électricité, l'Office national de l'eau potable, l'Office chérifien des phosphates et l'Office d'exploitation des ports.
Le montant global des crédits alloués à l'équipement s'élèverait en 2006 à quelque 86,85 milliards DH, réparti entre le budget de l'Etat (21,5 milliards DH), le Fonds Hassan II pour le développement économique et social (3,5 milliards), les entreprises et les établissements publics (49,14 milliards DH), les comptes spéciaux du trésor (6,5 milliards DH), les services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA) (206 millions DH) et les collectivités locales (6 milliards DH).
M. Oualalou a indiqué que l'élaboration du projet de la loi de finances 2006 est intervenue dans le cadre d'une conjoncture marquée par un poids marqué de la facture pétrolière, les répercussions des mauvaises conditions climatiques, les charges relatives à la problématique des caisses de retraite et le poids de la masse des salaires dans le budget de l'Etat.
Malgré ces difficultés, plusieurs avancées ont été réalisées en 2005, citant dans ce cadre les hausses enregistrées durant les 8 premiers mois de 2005 dans les exportations des agrumes (12 %), des produits de la pêche côtière (7,8 %) et des phosphates (11,5 %).
Il a également cité la hausse de la valeur ajoutée industrielle (4 %) et de la production énergétique (9 %), ainsi que les investissements étrangers et les avoirs extérieurs nets qui ont atteint respectivement 13,5 milliards DH et 142 milliards DH.
Le poids des dépenses de fonctionnement est toujours aussi pesant. Quant à l'endettement, l'Etat se finance de plus en plus sur le marché intérieur. La dette interne a augmenté de 21% à 35,2 milliards de dirhams. Quant à la dette extérieure, elle est en baisse de 10% à 9,2 milliards de dirhams.
Concernant les recettes, les projections tablent sur quelque 116,5 milliards de dirhams en hausse de 4,4 % par rapport à l'année 2005.
Les impôts directs doivent rapporter à l'Etat quelques 40,4 milliards DH, soit +10 % par rapport à l'année précédente. Les droits de douanes, en dépit du démantèlement qui se poursuit, devraient apporter 12,26 milliards DH aux caisses de l'Etat, soit +10,6 %.
Les impôts indirects apporteront quelques 40,4 milliards, soit +12,4 %. Concernant, les recettes de la privatisation, elles se réduisent en peau de chagrin puisqu'elles ne rapporteront que 4,95 milliards. La manne semble se tarir puisque la chute est de près de 60 % par rapport à l'année précédente.
Il ressort de ces chiffres, a précisé le ministre, une rationalisation des dépenses publiques, l'amélioration des recettes publiques, l'élargissement de la participation des ressources ordinaires dans le financement du budget et la maîtrise de la dette publique.
M. Oualalou a souligné, par ailleurs, que le Maroc déploie d'importants efforts dans le domaine de l'investissement et de l'équipement, soulignant que les crédits alloués à cette rubrique ont connu ces dernières années une progression soutenue en témoigne les nombreux chantiers ouverts dans ce cadre afin de doter le Maroc d'infrastructures d'accueil pour accompagner le développement du tissu économique et social du Maroc.
Il a notamment cité dans ce cadre le projet Tanger-Med, l'extension du réseau autoroutier, le dédoublement du réseau des chemins de fer, l'aménagement de la vallée de Bouregreg et la construction de plusieurs sites touristiques, ainsi que l'effort d'investissement fourni par l'Office national d'électricité, l'Office national de l'eau potable, l'Office chérifien des phosphates et l'Office d'exploitation des ports.
Le montant global des crédits alloués à l'équipement s'élèverait en 2006 à quelque 86,85 milliards DH, réparti entre le budget de l'Etat (21,5 milliards DH), le Fonds Hassan II pour le développement économique et social (3,5 milliards), les entreprises et les établissements publics (49,14 milliards DH), les comptes spéciaux du trésor (6,5 milliards DH), les services de l'Etat gérés de manière autonome (SEGMA) (206 millions DH) et les collectivités locales (6 milliards DH).
M. Oualalou a indiqué que l'élaboration du projet de la loi de finances 2006 est intervenue dans le cadre d'une conjoncture marquée par un poids marqué de la facture pétrolière, les répercussions des mauvaises conditions climatiques, les charges relatives à la problématique des caisses de retraite et le poids de la masse des salaires dans le budget de l'Etat.
Malgré ces difficultés, plusieurs avancées ont été réalisées en 2005, citant dans ce cadre les hausses enregistrées durant les 8 premiers mois de 2005 dans les exportations des agrumes (12 %), des produits de la pêche côtière (7,8 %) et des phosphates (11,5 %).
Il a également cité la hausse de la valeur ajoutée industrielle (4 %) et de la production énergétique (9 %), ainsi que les investissements étrangers et les avoirs extérieurs nets qui ont atteint respectivement 13,5 milliards DH et 142 milliards DH.
