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Ce match disputé au Stade Hassan II était une partie à six points, et que le Moghreb de Fès ne pouvait absolument pas rater ! Il l'a fait au grand désespoir et, surtout, au désarroi de tous ces mordus venus cet après-midi voir leurs Canaris mettre les voiles, et déserter cette inconfortable posture où ils siègent depuis pratiquement les tous débuts de cette saison footballistique ! Plusieurs arguments expliquent cette déroute des Fassis, qui sont passés bien à côté de cette partie.
Tout d'abord cet inexplicable, pour ne pas dire mystérieux oubli voulu des deux fers de lance de l'équipe sur le banc de touche : les deux avants, seuls habilités à pouvoir trancher en attaque, Molongo et Thiam ! Quel dessein alors pour le coaching massaoui? Alors que l'attaque s'imposait, surtout face à une équipe qui venait sans doute minimiser les dégâts, au vu de leur tactique de jeu : renforcer défense et milieu, et lancer des contres ! Une équipe que Youmir et les siens connaissent si bien pour les avoir massacrés quelques semaines auparavant en match comptant pour la Coupe du Trône !
Et puis il y eut cette énorme bévue ! Troquer la fraîcheur et le métier de Amine Bourqadi, un keeper, qui, à lui seul, avait qualifié les ténors de Fethi Jamal à une finale de cette dernière CAN Junior contre le revenant Fegrouche, qui se remet à peine de ses longues blessures, et qui garde des réflexes encore trop engourdis pour une telle issue! A quoi devait-on penser ? A l'expérience ? Amine en a certainement bien plus amplement ! Karim revient certes, mais très doucement.
Encore faudrait-il lui laisser le temps de cuver ses lésions !
Le MAS de Fès, de l'avis de toutes ses composantes, est bien plus que lésé dans ses droits par nos autorités footballistiques, qui l'ont privé de ses pièces maîtresses : Kouha et Chkilite, pour un tournoi plutôt quelconque, et qui n'aura pratiquement aucun impact sur l'équipe première, celle des Naybet, Zairi, Chemmakh et autres ! Alors que gentillesse et courtoisie infinies sont accordées aux RCA et FAR, qui gardent leurs effectifs intacts ! Le RCA vient même de déclarer officiellement qu'il ne léguerait aucun de ses juniors pour cette imminente concentration de nos représentants juniors, avant le tournoi des Pays-Bas ! Qu'en diront ces décideurs intransigeants !
Il est vrai que pour cette fois on a pensé faire rentrer Hassi dès le début, ce qui donna un certain punch a ses coéquipiers, mais le manque d'un bon finisseur au devant faisait rater un couffin de bonnes opportunités de scorer.
On devait se résigner aux tirs hors surface, sans pour autant perturber la défense convive.
De l'autre côté, toutes les manœuvres déployées par les Boustani et consorts, aussi minimes que furent-elles, devaient mettre le pauvre Karim dans tous ses états ! Des fois, cela frôlait le ridicule même, voire la risée des bambins ! Non que les capacités de ce jeune portier sont mises en doute, mais force est de reconnaître que sa forme lui manque si bien !
Il aura suffi donc de deux petites chevauchées de l'opportuniste Boustani pour battre à chaque fois et Fegrouche et une défense aux abois, aux 7e minutes des deux manches !
Maintenant, c'est une autre partie à six points capitaux pour le restant de cette saison qu'il va falloir aller négocier en terre tangéroise, face à un IRT désastreusement étrillé par le Raja. Une victoire des Kouha et Co. pourrait leur faire voir du rose – et ils en sont capables si de telles bévues ne sont reconduites par le staff technique. Un nul n'arrangerait ni les uns ni les autres ! Une défaite des Fassis leur montrerait ce chemin si craint ici à Fès: celui d'une descente aux enfers d'où ils risqueraient de ne jamais refaire surface ! A l'instar de ces autres ténors d'antan qui s'y éternisent : les RBM, USK, KAC, TAS, et j'en passe un bon couffin !
Voici donc venu le temps de se regrouper autour de cette équipe qui ne ressemble qu'à son spectre ! Des actions psychologiques autant que matérielles s'imposent afin de faire tout pour éviter cette imminente et menaçante relégation ! Aucun détail ne devrait être ignoré, et encore moins ces tiraillements qui, visant à politiser le club, ou alors tout simplement faire montrer aux nouveaux dirigeants leurs limites, et leur faire regretter leurs choix.
La maturité et la sagesse dictent maintenant d'enterrer toutes haches de guerres ! Le temps des comptes et reproches aura son jour!
Tout d'abord cet inexplicable, pour ne pas dire mystérieux oubli voulu des deux fers de lance de l'équipe sur le banc de touche : les deux avants, seuls habilités à pouvoir trancher en attaque, Molongo et Thiam ! Quel dessein alors pour le coaching massaoui? Alors que l'attaque s'imposait, surtout face à une équipe qui venait sans doute minimiser les dégâts, au vu de leur tactique de jeu : renforcer défense et milieu, et lancer des contres ! Une équipe que Youmir et les siens connaissent si bien pour les avoir massacrés quelques semaines auparavant en match comptant pour la Coupe du Trône !
Et puis il y eut cette énorme bévue ! Troquer la fraîcheur et le métier de Amine Bourqadi, un keeper, qui, à lui seul, avait qualifié les ténors de Fethi Jamal à une finale de cette dernière CAN Junior contre le revenant Fegrouche, qui se remet à peine de ses longues blessures, et qui garde des réflexes encore trop engourdis pour une telle issue! A quoi devait-on penser ? A l'expérience ? Amine en a certainement bien plus amplement ! Karim revient certes, mais très doucement.
Encore faudrait-il lui laisser le temps de cuver ses lésions !
Le MAS de Fès, de l'avis de toutes ses composantes, est bien plus que lésé dans ses droits par nos autorités footballistiques, qui l'ont privé de ses pièces maîtresses : Kouha et Chkilite, pour un tournoi plutôt quelconque, et qui n'aura pratiquement aucun impact sur l'équipe première, celle des Naybet, Zairi, Chemmakh et autres ! Alors que gentillesse et courtoisie infinies sont accordées aux RCA et FAR, qui gardent leurs effectifs intacts ! Le RCA vient même de déclarer officiellement qu'il ne léguerait aucun de ses juniors pour cette imminente concentration de nos représentants juniors, avant le tournoi des Pays-Bas ! Qu'en diront ces décideurs intransigeants !
Il est vrai que pour cette fois on a pensé faire rentrer Hassi dès le début, ce qui donna un certain punch a ses coéquipiers, mais le manque d'un bon finisseur au devant faisait rater un couffin de bonnes opportunités de scorer.
On devait se résigner aux tirs hors surface, sans pour autant perturber la défense convive.
De l'autre côté, toutes les manœuvres déployées par les Boustani et consorts, aussi minimes que furent-elles, devaient mettre le pauvre Karim dans tous ses états ! Des fois, cela frôlait le ridicule même, voire la risée des bambins ! Non que les capacités de ce jeune portier sont mises en doute, mais force est de reconnaître que sa forme lui manque si bien !
Il aura suffi donc de deux petites chevauchées de l'opportuniste Boustani pour battre à chaque fois et Fegrouche et une défense aux abois, aux 7e minutes des deux manches !
Maintenant, c'est une autre partie à six points capitaux pour le restant de cette saison qu'il va falloir aller négocier en terre tangéroise, face à un IRT désastreusement étrillé par le Raja. Une victoire des Kouha et Co. pourrait leur faire voir du rose – et ils en sont capables si de telles bévues ne sont reconduites par le staff technique. Un nul n'arrangerait ni les uns ni les autres ! Une défaite des Fassis leur montrerait ce chemin si craint ici à Fès: celui d'une descente aux enfers d'où ils risqueraient de ne jamais refaire surface ! A l'instar de ces autres ténors d'antan qui s'y éternisent : les RBM, USK, KAC, TAS, et j'en passe un bon couffin !
Voici donc venu le temps de se regrouper autour de cette équipe qui ne ressemble qu'à son spectre ! Des actions psychologiques autant que matérielles s'imposent afin de faire tout pour éviter cette imminente et menaçante relégation ! Aucun détail ne devrait être ignoré, et encore moins ces tiraillements qui, visant à politiser le club, ou alors tout simplement faire montrer aux nouveaux dirigeants leurs limites, et leur faire regretter leurs choix.
La maturité et la sagesse dictent maintenant d'enterrer toutes haches de guerres ! Le temps des comptes et reproches aura son jour!
