Rares étaient les filles qui avaient marqué de leur empreinte la scène sportive nationale dans les années 50 et 60. A cette époque, la femme était contrainte à se plier à des soi- disant tabous.
Mais entre les années 70 et 80, de plus en plus de femmes ont commencé à pratiquer le sport. Ainsi, actuellement, de 5 à 75 ans, elles sont présentes sur les courts et dans les gymnases. Et ce, grâce, en quelque sorte, aux exploits de Meskaoui, Aouame, Nawal El Moutaouakkil, Maâoua Etoumi…
A El Jadida, ce qui fut dans les années 70-80, une curiosité est devenue un phénomène normal dans les annales du judo pratiqué par les filles doukkalies grâce notamment à Maâoua Etoumi.
Dès l'âge de 8 ans, Maâoua s'est adonnée au judo tout en sachant que sa tâche n'était guère facile. Mais grâce à son environnement familial, elle avait la nette conviction qu'elle n'avait rien à envier aux garçons. Pour d'autres filles, pratiquer un simple sport relevait de l'impossible.
Mais, ce n'était pas le cas de Maâoua dont le dévouement pour le judo est indescriptible à tel point qu'elle avait sacrifié ses études pour son sport favori même si elle est titulaire d'un baccalauréat et avait passé une année à la Faculté Chouaïb Doukkali. Cette Jdidie avait été conduite au DHJ en 1979 par son père Soufiane Etoumi.
Dans le local du DHJ, à la salle des sports Najib Naâmi d'El Jadida, elle a été fascinée par son proche, Abdellatif Etoumi, grand mordu du judo et actuel maire et parlementaire de la ville d'El Jadida. D'ailleurs, c'est lui qui l'a aidée à apprendre les différentes astuces du judo pour arriver à un haut niveau.
Puis, c'était le tour de ses encadreurs, au sein du DHJ, MM. Samid et Mbarek Erratiki et de MM. Abdellatif Echchib et le Japonais Assano au sein du CUJE (à partir de 1985 après la dissolution du DHJ). Maâoua a de la volonté à en revendre et a cravaché dur pour avoir une certaine prestance et du talent n'a jamais fléchi devant les risques de son jeu favori, mais au contraire elle se battait, se démenait et s'en acquittait avec beaucoup de sérieux. Ainsi, le résultat de sa persévérance a forcé l'admiration de tous ceux qui la connaissaient.
“ Rester jeune et sportive ne dure qu'un temps. Entretenir son corps est une priorité au bien-être psychologique et physiologique, et à une meilleure santé. Voilà mon objectif et mon engouement sportif entre 1979 et 1984. Mais à partir de 1985, je pratiquais le sport en tant qu'un élément d'équilibre de la femme moderne et en tant qu'un moyen de s'investir à fond, de briser la glace et de réaliser mon rêve. Evidemment, il faut pratiquer le judo en toute convivialité et amitié, mais on ne peut accéder à un haut niveau que si on accepte les souffrances, les risques et les contraintes sans oublier d'être téméraire, assidu et bosseur.
Voilà, comment j'ai acquis une maturité et que je me suis forgé une forte personnalité. C'est vrai que j'ai plus d'amis dans le monde masculin que dans le monde féminin. Mais, grâce au judo, je ne sens pas de différence entre ces deux mondes. C'est vrai aussi que, par «ma célébrité», je suis plus respectée par les hommes. Mais à mon avis, outre le judo, on est respecté par autrui quand on se respecte soi-même. Cependant, il faut avouer que le judo m'a beaucoup façonnée ”. dit-elle.
Maâoua Etoumi a défrayé la chronique par ses performances. Elle a raflé tous les titres de la catégorie minime, cadette et junior entre 1983-1984 et 1989-1990. Lors de sa première participation internationale (Madrid) en 1990- 1991, elle a été classée 5e dans la catégorie senior. Puis elle a réalisé d'autres exploits à Paris (1993-1994), à Tunis (1995-1996), en Afrique du Sud (1996-1997).
Et suite à une vilaine blessure au genou, elle a été contrainte à subir une opération chirurgicale, ce qui l'a obligée à quitter la scène sportive pendant 3 ans. Mais elle revient en force à partir de 2000 pour réaliser d'autres performances nationales et internationales. Et elle n'est jamais rassasiée de sensations fortes puisqu'elle est à l'aise dans ce monde d'arts martiaux . Cette figure emblématique du judo “aime faire les choses à fond ”.
C'est pourquoi il n'est pas question de s'arrêter en si bon chemin. Par conséquent, et malgré les modestes moyens de sa famille, elle a suivi des stages en Tunisie, en Espagne, en Algérie, en France, en Corée, au Japon, en Afrique du Sud, en Allemagne et en Autriche. Et tandis que Maâoua se lançait dans une formation plus performante pour devenir encadreuse, Maâoua constitua “ l'Association Maâoua Al Abtal ” en 2000 s'adonne à fond pour former sur des bases solides ses 60 élèves.
Ainsi, ses petits raflent tous les prix lors des tournois nationaux. Cependant, Maâoua n'hésite pas à honorer sa ville puisque sa passion pour le judo continue toujours à faire son office. Voilà pourquoi l'année dernière, elle a organisé à El Jadida la nuit des arts martiaux. Et cette année aussi, elle organisera encore la nuit des arts martiaux à la salle Najib Naâmi à El Jadida.
Toujours prête à donner de son temps et de son savoir-faire pour le bien du judo national, Maâoua puise dans ses ultimes ressources pour mettre en valeur ses qualités physiques et techniques même si les moyens financiers ne sont guère suffisants. Son rêve est de frapper un grand coup et donner satisfaction à la Fédération en particulier et son pays en général.
C'est pourquoi elle se démène à chaque instant afin que ses petits champions soient plus tard au top niveau lors des championnats maghrébin, africain, arabe et même international, Maâoua mérite donc tous les éloges et a besoin d'être soutenue moralement et matériellement car elle a toutes les potentialités pour fournir au judo national des judokas de classe et des champions qui pourraient défier tout adversaire lors des meetings internationaux. Elle en est capable et elle nous réserve des surprises dans les années à venir.
Un grand bravo à ses parents qui ont su comment soutenir à fond une championne dont les qualités sont innées. En réalité, ce sont eux qui ont hissé le drapeau marocain dans tous les tournois auxquels Maâoua a participé. N'ont-ils pas emprunté à maintes reprises de l'argent pour payer le billet du voyage de Maâoua pour assurer sa participation aux meeting internationaux ? Et, afin que leurs efforts donnent de plus en plus de fruits, il est souhaitable que Maâoua soit épaulée par un sponsor.
Mais entre les années 70 et 80, de plus en plus de femmes ont commencé à pratiquer le sport. Ainsi, actuellement, de 5 à 75 ans, elles sont présentes sur les courts et dans les gymnases. Et ce, grâce, en quelque sorte, aux exploits de Meskaoui, Aouame, Nawal El Moutaouakkil, Maâoua Etoumi…
A El Jadida, ce qui fut dans les années 70-80, une curiosité est devenue un phénomène normal dans les annales du judo pratiqué par les filles doukkalies grâce notamment à Maâoua Etoumi.
Dès l'âge de 8 ans, Maâoua s'est adonnée au judo tout en sachant que sa tâche n'était guère facile. Mais grâce à son environnement familial, elle avait la nette conviction qu'elle n'avait rien à envier aux garçons. Pour d'autres filles, pratiquer un simple sport relevait de l'impossible.
Mais, ce n'était pas le cas de Maâoua dont le dévouement pour le judo est indescriptible à tel point qu'elle avait sacrifié ses études pour son sport favori même si elle est titulaire d'un baccalauréat et avait passé une année à la Faculté Chouaïb Doukkali. Cette Jdidie avait été conduite au DHJ en 1979 par son père Soufiane Etoumi.
Dans le local du DHJ, à la salle des sports Najib Naâmi d'El Jadida, elle a été fascinée par son proche, Abdellatif Etoumi, grand mordu du judo et actuel maire et parlementaire de la ville d'El Jadida. D'ailleurs, c'est lui qui l'a aidée à apprendre les différentes astuces du judo pour arriver à un haut niveau.
Puis, c'était le tour de ses encadreurs, au sein du DHJ, MM. Samid et Mbarek Erratiki et de MM. Abdellatif Echchib et le Japonais Assano au sein du CUJE (à partir de 1985 après la dissolution du DHJ). Maâoua a de la volonté à en revendre et a cravaché dur pour avoir une certaine prestance et du talent n'a jamais fléchi devant les risques de son jeu favori, mais au contraire elle se battait, se démenait et s'en acquittait avec beaucoup de sérieux. Ainsi, le résultat de sa persévérance a forcé l'admiration de tous ceux qui la connaissaient.
“ Rester jeune et sportive ne dure qu'un temps. Entretenir son corps est une priorité au bien-être psychologique et physiologique, et à une meilleure santé. Voilà mon objectif et mon engouement sportif entre 1979 et 1984. Mais à partir de 1985, je pratiquais le sport en tant qu'un élément d'équilibre de la femme moderne et en tant qu'un moyen de s'investir à fond, de briser la glace et de réaliser mon rêve. Evidemment, il faut pratiquer le judo en toute convivialité et amitié, mais on ne peut accéder à un haut niveau que si on accepte les souffrances, les risques et les contraintes sans oublier d'être téméraire, assidu et bosseur.
Voilà, comment j'ai acquis une maturité et que je me suis forgé une forte personnalité. C'est vrai que j'ai plus d'amis dans le monde masculin que dans le monde féminin. Mais, grâce au judo, je ne sens pas de différence entre ces deux mondes. C'est vrai aussi que, par «ma célébrité», je suis plus respectée par les hommes. Mais à mon avis, outre le judo, on est respecté par autrui quand on se respecte soi-même. Cependant, il faut avouer que le judo m'a beaucoup façonnée ”. dit-elle.
Maâoua Etoumi a défrayé la chronique par ses performances. Elle a raflé tous les titres de la catégorie minime, cadette et junior entre 1983-1984 et 1989-1990. Lors de sa première participation internationale (Madrid) en 1990- 1991, elle a été classée 5e dans la catégorie senior. Puis elle a réalisé d'autres exploits à Paris (1993-1994), à Tunis (1995-1996), en Afrique du Sud (1996-1997).
Et suite à une vilaine blessure au genou, elle a été contrainte à subir une opération chirurgicale, ce qui l'a obligée à quitter la scène sportive pendant 3 ans. Mais elle revient en force à partir de 2000 pour réaliser d'autres performances nationales et internationales. Et elle n'est jamais rassasiée de sensations fortes puisqu'elle est à l'aise dans ce monde d'arts martiaux . Cette figure emblématique du judo “aime faire les choses à fond ”.
C'est pourquoi il n'est pas question de s'arrêter en si bon chemin. Par conséquent, et malgré les modestes moyens de sa famille, elle a suivi des stages en Tunisie, en Espagne, en Algérie, en France, en Corée, au Japon, en Afrique du Sud, en Allemagne et en Autriche. Et tandis que Maâoua se lançait dans une formation plus performante pour devenir encadreuse, Maâoua constitua “ l'Association Maâoua Al Abtal ” en 2000 s'adonne à fond pour former sur des bases solides ses 60 élèves.
Ainsi, ses petits raflent tous les prix lors des tournois nationaux. Cependant, Maâoua n'hésite pas à honorer sa ville puisque sa passion pour le judo continue toujours à faire son office. Voilà pourquoi l'année dernière, elle a organisé à El Jadida la nuit des arts martiaux. Et cette année aussi, elle organisera encore la nuit des arts martiaux à la salle Najib Naâmi à El Jadida.
Toujours prête à donner de son temps et de son savoir-faire pour le bien du judo national, Maâoua puise dans ses ultimes ressources pour mettre en valeur ses qualités physiques et techniques même si les moyens financiers ne sont guère suffisants. Son rêve est de frapper un grand coup et donner satisfaction à la Fédération en particulier et son pays en général.
C'est pourquoi elle se démène à chaque instant afin que ses petits champions soient plus tard au top niveau lors des championnats maghrébin, africain, arabe et même international, Maâoua mérite donc tous les éloges et a besoin d'être soutenue moralement et matériellement car elle a toutes les potentialités pour fournir au judo national des judokas de classe et des champions qui pourraient défier tout adversaire lors des meetings internationaux. Elle en est capable et elle nous réserve des surprises dans les années à venir.
Un grand bravo à ses parents qui ont su comment soutenir à fond une championne dont les qualités sont innées. En réalité, ce sont eux qui ont hissé le drapeau marocain dans tous les tournois auxquels Maâoua a participé. N'ont-ils pas emprunté à maintes reprises de l'argent pour payer le billet du voyage de Maâoua pour assurer sa participation aux meeting internationaux ? Et, afin que leurs efforts donnent de plus en plus de fruits, il est souhaitable que Maâoua soit épaulée par un sponsor.
