Othman Al-Omeir, président du groupe de presse Maroc Soir, est justement fier de souligner que son organisation mérite de nouveau son nom puisqu'un autre quotidien a ressuscité le titre disparu. Hicham Senoussi, le directeur général du groupe, oublie un moment la rigueur du gestionnaire, pour faire le récit enthousiaste d'une aventure de dix-huit mois. Mehdi Lahrizi, le rédacteur en chef de MarocSoir, qui ne dormait plus depuis un mois, s'avoue si content de son «produit» qu'il compte bien retrouver le sommeil.
Pour un journaliste, il n'y a rien de plus exaltant que la naissance d'un journal sauf peut-être celle d'un enfant. C'est le même mystère qui se réalise, celui de la conception.
C'est la même énigme qui s'annonce: que fera le nouveau-né de cette vie qui lui a été donnée ?
En ces temps d'angoisse face aux violences du terrorisme international, en ces moments de doute quand chacun pèse le pour et le contre des vertus et des défauts de la mondialisation, quel formidable pari sur l'avenir que d'oser lancer un journal !
C'est la meilleure riposte aux tristes figures qui affirment que l'internet va tuer la presse comme Gutenberg mit au chômage les moines copistes du Moyen Age.
Un nouveau journal rappelle cette vérité encore et toujours d'actualité : face à la radio et à la télévision dont les paroles et les images volent, face à l'internet dont les textes sont virtuels, l'écrit reste. Pour le lecteur, le papier journal est concret et les mots pèsent lourd.
La fête au Petit Rocher n'aurait pas tant de succès si MarocSoir n'apparaissait pas soudain comme un démenti fracassant à la litanie des morosités contemporaines.
Elle n'attirerait pas une aussi grande foule si les gens qui se pressent pour découvrir la première Une de MarocSoir ne partageaient pas l'optimisme indécrottable des journalistes. A savoir que, dans un «canard», le monde recommence chaque jour.
Pour un journaliste, il n'y a rien de plus exaltant que la naissance d'un journal sauf peut-être celle d'un enfant. C'est le même mystère qui se réalise, celui de la conception.
C'est la même énigme qui s'annonce: que fera le nouveau-né de cette vie qui lui a été donnée ?
En ces temps d'angoisse face aux violences du terrorisme international, en ces moments de doute quand chacun pèse le pour et le contre des vertus et des défauts de la mondialisation, quel formidable pari sur l'avenir que d'oser lancer un journal !
C'est la meilleure riposte aux tristes figures qui affirment que l'internet va tuer la presse comme Gutenberg mit au chômage les moines copistes du Moyen Age.
Un nouveau journal rappelle cette vérité encore et toujours d'actualité : face à la radio et à la télévision dont les paroles et les images volent, face à l'internet dont les textes sont virtuels, l'écrit reste. Pour le lecteur, le papier journal est concret et les mots pèsent lourd.
La fête au Petit Rocher n'aurait pas tant de succès si MarocSoir n'apparaissait pas soudain comme un démenti fracassant à la litanie des morosités contemporaines.
Elle n'attirerait pas une aussi grande foule si les gens qui se pressent pour découvrir la première Une de MarocSoir ne partageaient pas l'optimisme indécrottable des journalistes. A savoir que, dans un «canard», le monde recommence chaque jour.
