L' Union Sportive Marocaine, plus connue sous le sigle de USM-TCC, fut un club à dominance française pendant de longues années. Autrement dit, rares étaient les nationaux qui avaient droit de citer dans cet ancien temple du tennis. Seuls Mohamed Mjid, l'actuel président de la FRMT, et quelques privilégiés pouvaient se targuer de faire partie d'un cercle fermé de joueurs qui pouvaient s'adonner à leur sport favori sur les courts de ce club situé en plein centre de la capitale économique.
Et pourtant, c'est là que le tout jeune Mohamed Dlimi a fait ses débuts. Pourquoi précisément l'USM ? «En fait, se rappelle Dlimi, mon père travaillait au consulat de Etats-Unis situé non loin de ce club et je l'accompagnais souvent. Aussi pour se débarrasser de moi, il me laissait dans ce club où il avait des amitiés. Dès les premiers jours, j'ai été passionné par le tennis. Je me suis débrouillé pour me procurer une raquette et depuis je ne l'ai plus quittée des mains».
Dlimi, encore frêle gamin, attira l'attention des techniciens de l'époque, à l'image de Romani, Bouchaïb Haibabi, un des anciens internationaux de Coupe Davis, Daro, un Français qui s'occupa également de l'équipe nationale, Bruguera père, sous l'œil paternel de hadj Imdari Ahmed, ancien ramasseur et actuel magasinier du club qui témoigne : «A l'époque, les ramasseurs de balles n'avaient pas le droit de jouer sur un des courts sous peine d'être exclus. A maintes reprises, on m'a signifié mon licenciement. C'est Mr Mjid qui est souvent intervenu pour prendre ma défense en criant haut et fort que le tennis appartenait également aux ramasseurs, et Dlimi était déjà un joueur très doué». A11 ans donc, Dlimi commença à gagner ses premiers galons en remportant le championnat du Maroc cadet sous les couleurs de l'USM. D'ailleurs tout au long de sa carrière, il resta fidèle à ce club. «Il était impensable pour moi de jouer pour un autre club pour la simple raison que j'étais dans un cocon familial. Mr Mjid était un père pour moi et je ne manquais de rien», explique aujourd'hui le technicien.
Après ce titre, Dlimi va enrichir son palmarès au fil des saisons avant de devenir l'un des mousquetaires de la Coupe Galéa, une épreuve internationale réservée aux moins de 18 ans en compagnie de Saber, Dislam, Laïmina. Champion également en junior, il débuta sa carrière internationale en Coupe Davis en 1979 contre la Finlande. Le Maroc remporta la partie 3-0 et se retrouva dans le groupe Europe. Dlimi et ses coéquipiers continuèrent sur leur lancée en battant successivement Malte et la Norvège avant de s'incliner face à la Suisse. Mais l'essentiel était acquis. Le Maroc était entré de plain-pied dans le giron des grandes nations du tennis mondial. Pour Dlimi, le rêve de devenir une star de la petite balle jaune se concrétisait. Car il faut dire que depuis cette première sélection, ce Casablancais n'a plus quitté l'équipe nationale .Il partagea les joies et les déceptions avec ses anciens coéquipiers, Saber, Chekrouni, Dislam, puis plus tard Outaleb, voire Karim Alami et El Aynaoui. «Oui, ce fut des moments intenses que nous avons vécus, soutient Dlimi. Nous avons presque fait le tour du monde, tantôt en Europe ou en Amérique, tantôt au fin fond de l'Afrique. Ce sont des souvenirs que nous ne pouvons oublier».
Sur le plan interne, Mohamed Dlimi fut des tous les combats et tous les défis, en particulier lors des divers championnats du Maroc. En 1982, il remporta le national à Agadir et fut trois fois finaliste, notamment en 79 à Safi, en 84 à Tanger et en 95 à Oujda. Il a participé aux internationaux de l'OM à Rabat et se permit le luxe de battre le terrible Roumain Ilie Nastase. Au RUC, il prit part au tournoi Omar Benomar, puis au Grand Prix Hassan II depuis son lancement en 1984 à Marrakech, jusqu' en 1990, sans oublier le tournoi du PLM d' Agadir. Il fut également joueur en France où il était classé négatif. Durant sa longue carrière de joueur, il sillonna l'Afrique, en quête de tournois internationaux où il fit un remarquable parcours. Il commença à s'initier au coaching vers la fin des années 70 lorsqu'il fut invité à un stage par l'ambassadeur américain à Rabat qui avait assisté à un tournoi qui s'était déroulé à la salle Ibn Yacine en compagnie de Dislam.
«C'est à ce moment-là que j'ai été tenté par une carrière d'entraîneur. J'ai passé mes diplômes de 1er et de 2e degrés et suivi des stages en France et au Maroc avec des entraîneurs de renommées mondiales dont Georges Donio et Daniel Contet», souligne Dlimi. Il quitta pendant 2 ans le club en 91 et 92 pour se consacrer à sa petite famille mais il lui était difficile d'arrêter le tennis qui coulait dans ses veines. Il repris donc du service et lança dans le bain des jeunes à l'image de Salma Benzekri, Naoufel Nejdi, Yacine Lalaoui, et bien d'autres encore. Depuis bientôt 30ans, Dlimi assure la formation des jeunes de l'USM-TCC de jour comme de nuit .Il en a fait une passion dévorante et a inculqué cette motivation à ses trois filles : Soumaya qui vient de passer avec brio son doctorat en économie et qui est professeur universitaire, Kenza, Yousra et le plus jeune Yacine. Dlimi est aujourd'hui un homme heureux, fier du devoir accompli et satisfait de son parcours de combattant.
Et pourtant, c'est là que le tout jeune Mohamed Dlimi a fait ses débuts. Pourquoi précisément l'USM ? «En fait, se rappelle Dlimi, mon père travaillait au consulat de Etats-Unis situé non loin de ce club et je l'accompagnais souvent. Aussi pour se débarrasser de moi, il me laissait dans ce club où il avait des amitiés. Dès les premiers jours, j'ai été passionné par le tennis. Je me suis débrouillé pour me procurer une raquette et depuis je ne l'ai plus quittée des mains».
Dlimi, encore frêle gamin, attira l'attention des techniciens de l'époque, à l'image de Romani, Bouchaïb Haibabi, un des anciens internationaux de Coupe Davis, Daro, un Français qui s'occupa également de l'équipe nationale, Bruguera père, sous l'œil paternel de hadj Imdari Ahmed, ancien ramasseur et actuel magasinier du club qui témoigne : «A l'époque, les ramasseurs de balles n'avaient pas le droit de jouer sur un des courts sous peine d'être exclus. A maintes reprises, on m'a signifié mon licenciement. C'est Mr Mjid qui est souvent intervenu pour prendre ma défense en criant haut et fort que le tennis appartenait également aux ramasseurs, et Dlimi était déjà un joueur très doué». A11 ans donc, Dlimi commença à gagner ses premiers galons en remportant le championnat du Maroc cadet sous les couleurs de l'USM. D'ailleurs tout au long de sa carrière, il resta fidèle à ce club. «Il était impensable pour moi de jouer pour un autre club pour la simple raison que j'étais dans un cocon familial. Mr Mjid était un père pour moi et je ne manquais de rien», explique aujourd'hui le technicien.
Après ce titre, Dlimi va enrichir son palmarès au fil des saisons avant de devenir l'un des mousquetaires de la Coupe Galéa, une épreuve internationale réservée aux moins de 18 ans en compagnie de Saber, Dislam, Laïmina. Champion également en junior, il débuta sa carrière internationale en Coupe Davis en 1979 contre la Finlande. Le Maroc remporta la partie 3-0 et se retrouva dans le groupe Europe. Dlimi et ses coéquipiers continuèrent sur leur lancée en battant successivement Malte et la Norvège avant de s'incliner face à la Suisse. Mais l'essentiel était acquis. Le Maroc était entré de plain-pied dans le giron des grandes nations du tennis mondial. Pour Dlimi, le rêve de devenir une star de la petite balle jaune se concrétisait. Car il faut dire que depuis cette première sélection, ce Casablancais n'a plus quitté l'équipe nationale .Il partagea les joies et les déceptions avec ses anciens coéquipiers, Saber, Chekrouni, Dislam, puis plus tard Outaleb, voire Karim Alami et El Aynaoui. «Oui, ce fut des moments intenses que nous avons vécus, soutient Dlimi. Nous avons presque fait le tour du monde, tantôt en Europe ou en Amérique, tantôt au fin fond de l'Afrique. Ce sont des souvenirs que nous ne pouvons oublier».
Sur le plan interne, Mohamed Dlimi fut des tous les combats et tous les défis, en particulier lors des divers championnats du Maroc. En 1982, il remporta le national à Agadir et fut trois fois finaliste, notamment en 79 à Safi, en 84 à Tanger et en 95 à Oujda. Il a participé aux internationaux de l'OM à Rabat et se permit le luxe de battre le terrible Roumain Ilie Nastase. Au RUC, il prit part au tournoi Omar Benomar, puis au Grand Prix Hassan II depuis son lancement en 1984 à Marrakech, jusqu' en 1990, sans oublier le tournoi du PLM d' Agadir. Il fut également joueur en France où il était classé négatif. Durant sa longue carrière de joueur, il sillonna l'Afrique, en quête de tournois internationaux où il fit un remarquable parcours. Il commença à s'initier au coaching vers la fin des années 70 lorsqu'il fut invité à un stage par l'ambassadeur américain à Rabat qui avait assisté à un tournoi qui s'était déroulé à la salle Ibn Yacine en compagnie de Dislam.
«C'est à ce moment-là que j'ai été tenté par une carrière d'entraîneur. J'ai passé mes diplômes de 1er et de 2e degrés et suivi des stages en France et au Maroc avec des entraîneurs de renommées mondiales dont Georges Donio et Daniel Contet», souligne Dlimi. Il quitta pendant 2 ans le club en 91 et 92 pour se consacrer à sa petite famille mais il lui était difficile d'arrêter le tennis qui coulait dans ses veines. Il repris donc du service et lança dans le bain des jeunes à l'image de Salma Benzekri, Naoufel Nejdi, Yacine Lalaoui, et bien d'autres encore. Depuis bientôt 30ans, Dlimi assure la formation des jeunes de l'USM-TCC de jour comme de nuit .Il en a fait une passion dévorante et a inculqué cette motivation à ses trois filles : Soumaya qui vient de passer avec brio son doctorat en économie et qui est professeur universitaire, Kenza, Yousra et le plus jeune Yacine. Dlimi est aujourd'hui un homme heureux, fier du devoir accompli et satisfait de son parcours de combattant.
