Au moins 12 personnes ont été tuées et 25 blessées dans un attentat suicide à l'ambulance piégée qui a visé vendredi soir une célébration de mariage chiite au sud de Bagdad, a indiqué hier le chef du village où l'attaque a eu lieu.
"Quatre enfants, une femme et sept hommes ont été tués dans l'attaque contre la maison de Zayd Abbas al-Amiri dans le village d'Albou Amer", dans la région de Kasr al-Awsat, à Youssoufiyah, à 20 km au sud de Bagdad, a déclaré à l'AFP le chef du village sous le couvert de l'anonymat.
Le docteur Daoud Al-Taë, directeur de l'hôpital de la ville de Mahmoudiyah, située à 40 km au sud de Bagdad, a indiqué avoir reçu "quatre morts et 18 blessés, dont quatre grièvement atteints" à la suite de cet attentat.
Un responsable du ministère de l'Intérieur avait fait état vendredi de 42 personnes blessées dans l'attaque.
Selon un témoin, Mohammad Abdallah al-Amiri, l'ambulance conduite par un kamikaze a foncé sur les personnes qui étaient rassemblées après la fin du dîner du mariage.
"Le dîner était à peine terminé et des personnes rangeaient les chaises et les tentes dressées pour l'occasion, alors que d'autres disaient au revoir", a-t-il dit. "C'est alors que l'attaque a eu lieu".
Le village d'Albou Amer abrite la tribu du même nom, qui est chiite.
"J'étais avec des invités, à l'entrée de la maison, lorsque j'ai vu une ambulance foncer à vive allure sur nous. J'ai à peine eu le temps de penser que quelque chose de grave allait se passer que l'explosion a eu lieu", a indiqué à l'AFP un blessé, admis à l'hôpital Yarmouk de Bagdad.
Des familles éplorées se sont précipitées à l'hôpital pour identifier les corps et les récupérer, a constaté un photographe de l'AFP.
Youssoufiyah et Mahmoudiyah sont situées dans une zone au sud de Bagdad connue sous le nom de "triangle de la mort" à cause des nombreux assassinats et enlèvements qui y ont lieu.
Les attaques contre les chiites se sont multipliées ces derniers jours, à l'approche des élections générales que les partis représentant cette communauté, majoritaire en Irak, devraient remporter. Vendredi, 15 Irakiens ont été tués dans un attentat suicide devant une mosquée chiite à Bagdad.
Dans un message diffusé cette semaine sur internet, l'islamiste jordanien Abou Moussab Al-Zarqaoui, lié au réseau terroriste Al-Qaïda, s'en est violemment pris aux chiites, surtout à leur figure emblématique, l'ayatollah Ali Sistani.
Vendredi matin, au moins 15 Irakiens, dont deux femmes et deux enfants, ont été tués dans un attentat suicide à la voiture piégée devant une mosquée chiite à Bagdad, au lendemain d'une violente attaque verbale de l'islamiste Abou Moussab Al-Zarqaoui contre les chiites d'Irak.
Les huit Chinois qui avaient été enlevés par un groupe armé en Irak ont été libérés, selon une vidéo diffusée samedi par la chaîne de télévision Al-Arabiya basée à Dubaë.
La vidéo montre un homme encagoulé, debout, en train de serrer la main tour à tour aux huit hommes. La chaîne, citant son correspondant à Ramadi, à l'ouest de Bagdad, a diffusé également un communiqué des ravisseurs.
"Etant donné l'initiative prise par le gouvernement chinois (...) interdisant aux citoyens chinois d'entrer en Irak, la brigade Nuamaan du Mouvement d'hiésistance islamique a décidé de libérer les huit détenus", selon le communiqué.
Vendredi, les ravisseurs avaient indiqué être prêts à faire preuve de "pitié" envers leurs otages si Pékin interdisait à ses citoyens de se rendre en Irak, avait indiqué Al-Arabiya.
La Chine a ensuite rappelé avoir déjà recommandé à ses ressortissants de ne pas se rendre en Irak. L'ambassade de Chine à Bagdad a confirmé la libération des huit hommes.
Sur le plan politique, le ministre irakien de la Défense Hazem Chaalane a déclaré hier à la télévision Al-Jazira que son gouvernement arrêterait prochainement l'homme politique irakien Ahmed Chalabi pour diffamation.
"Nous allons l'arrêter et le remettre à Interpol (...). Il a cherché à ternir (l'image) du ministère de la Défense et la réputation du ministre de la Défense", a déclaré M. Chaalane à la chaîne satellitaire qatariote.
"Nous avons prévu de (l'arrêter) après l'Aïd", a-t-il dit en se référant à la fête musulmane de l'Aïd al-Adha qui s'achève ce week-end.
Un porte-parole du Congrès national irakien (CNI, le parti de M. Chalabi), Haïdar al-Moussaoui, a indiqué sur Al-Jazira, que ce dernier "n'avait accusé personne de quoi que ce soit".
M. Chalabi, figure de l'opposition en exil avant l'invasion de l'Irak, est tombé en disgrâce aux yeux des Américains qui l'ont soupçonné d'avoir transmis des informations secrètes à l'Iran. Son extradition est demandée par la Jordanie, qui l'a condamné par contumace à 22 ans de prison ferme pour faillite frauduleuse.
En outre, deux civils irakiens ont été tués et trois autres blessés dans l'explosion d'une bombe artisanale au passage d'un convoi de l'armée irakienne près d'Al-Doujail, à 40 km au nord de Bagdad, selon la police.
Dans ce contexte de violences, le représentant de l'Onu auprès de la Commission électorale irakienne a affirmé à Bagdad que la situation sécuritaire en Irak était la première préoccupation de la Commission, alors que le Premier ministre irakien Iyad Allaoui a affirmé vendredi que le plan de sécurité mis en place en prévision des élections du 30 janvier serait insuffisant.
"Quatre enfants, une femme et sept hommes ont été tués dans l'attaque contre la maison de Zayd Abbas al-Amiri dans le village d'Albou Amer", dans la région de Kasr al-Awsat, à Youssoufiyah, à 20 km au sud de Bagdad, a déclaré à l'AFP le chef du village sous le couvert de l'anonymat.
Le docteur Daoud Al-Taë, directeur de l'hôpital de la ville de Mahmoudiyah, située à 40 km au sud de Bagdad, a indiqué avoir reçu "quatre morts et 18 blessés, dont quatre grièvement atteints" à la suite de cet attentat.
Un responsable du ministère de l'Intérieur avait fait état vendredi de 42 personnes blessées dans l'attaque.
Selon un témoin, Mohammad Abdallah al-Amiri, l'ambulance conduite par un kamikaze a foncé sur les personnes qui étaient rassemblées après la fin du dîner du mariage.
"Le dîner était à peine terminé et des personnes rangeaient les chaises et les tentes dressées pour l'occasion, alors que d'autres disaient au revoir", a-t-il dit. "C'est alors que l'attaque a eu lieu".
Le village d'Albou Amer abrite la tribu du même nom, qui est chiite.
"J'étais avec des invités, à l'entrée de la maison, lorsque j'ai vu une ambulance foncer à vive allure sur nous. J'ai à peine eu le temps de penser que quelque chose de grave allait se passer que l'explosion a eu lieu", a indiqué à l'AFP un blessé, admis à l'hôpital Yarmouk de Bagdad.
Des familles éplorées se sont précipitées à l'hôpital pour identifier les corps et les récupérer, a constaté un photographe de l'AFP.
Youssoufiyah et Mahmoudiyah sont situées dans une zone au sud de Bagdad connue sous le nom de "triangle de la mort" à cause des nombreux assassinats et enlèvements qui y ont lieu.
Les attaques contre les chiites se sont multipliées ces derniers jours, à l'approche des élections générales que les partis représentant cette communauté, majoritaire en Irak, devraient remporter. Vendredi, 15 Irakiens ont été tués dans un attentat suicide devant une mosquée chiite à Bagdad.
Dans un message diffusé cette semaine sur internet, l'islamiste jordanien Abou Moussab Al-Zarqaoui, lié au réseau terroriste Al-Qaïda, s'en est violemment pris aux chiites, surtout à leur figure emblématique, l'ayatollah Ali Sistani.
Vendredi matin, au moins 15 Irakiens, dont deux femmes et deux enfants, ont été tués dans un attentat suicide à la voiture piégée devant une mosquée chiite à Bagdad, au lendemain d'une violente attaque verbale de l'islamiste Abou Moussab Al-Zarqaoui contre les chiites d'Irak.
Les huit Chinois qui avaient été enlevés par un groupe armé en Irak ont été libérés, selon une vidéo diffusée samedi par la chaîne de télévision Al-Arabiya basée à Dubaë.
La vidéo montre un homme encagoulé, debout, en train de serrer la main tour à tour aux huit hommes. La chaîne, citant son correspondant à Ramadi, à l'ouest de Bagdad, a diffusé également un communiqué des ravisseurs.
"Etant donné l'initiative prise par le gouvernement chinois (...) interdisant aux citoyens chinois d'entrer en Irak, la brigade Nuamaan du Mouvement d'hiésistance islamique a décidé de libérer les huit détenus", selon le communiqué.
Vendredi, les ravisseurs avaient indiqué être prêts à faire preuve de "pitié" envers leurs otages si Pékin interdisait à ses citoyens de se rendre en Irak, avait indiqué Al-Arabiya.
La Chine a ensuite rappelé avoir déjà recommandé à ses ressortissants de ne pas se rendre en Irak. L'ambassade de Chine à Bagdad a confirmé la libération des huit hommes.
Sur le plan politique, le ministre irakien de la Défense Hazem Chaalane a déclaré hier à la télévision Al-Jazira que son gouvernement arrêterait prochainement l'homme politique irakien Ahmed Chalabi pour diffamation.
"Nous allons l'arrêter et le remettre à Interpol (...). Il a cherché à ternir (l'image) du ministère de la Défense et la réputation du ministre de la Défense", a déclaré M. Chaalane à la chaîne satellitaire qatariote.
"Nous avons prévu de (l'arrêter) après l'Aïd", a-t-il dit en se référant à la fête musulmane de l'Aïd al-Adha qui s'achève ce week-end.
Un porte-parole du Congrès national irakien (CNI, le parti de M. Chalabi), Haïdar al-Moussaoui, a indiqué sur Al-Jazira, que ce dernier "n'avait accusé personne de quoi que ce soit".
M. Chalabi, figure de l'opposition en exil avant l'invasion de l'Irak, est tombé en disgrâce aux yeux des Américains qui l'ont soupçonné d'avoir transmis des informations secrètes à l'Iran. Son extradition est demandée par la Jordanie, qui l'a condamné par contumace à 22 ans de prison ferme pour faillite frauduleuse.
En outre, deux civils irakiens ont été tués et trois autres blessés dans l'explosion d'une bombe artisanale au passage d'un convoi de l'armée irakienne près d'Al-Doujail, à 40 km au nord de Bagdad, selon la police.
Dans ce contexte de violences, le représentant de l'Onu auprès de la Commission électorale irakienne a affirmé à Bagdad que la situation sécuritaire en Irak était la première préoccupation de la Commission, alors que le Premier ministre irakien Iyad Allaoui a affirmé vendredi que le plan de sécurité mis en place en prévision des élections du 30 janvier serait insuffisant.
