Connexion
L'opération de restauration de la muraille qui s'étend de Bab Rouah à Bab El Had va bon train. Menée conjointement par la préfecture de Rabat et le Conseil de la ville de Rabat, elle a nécessité la mobilisation de 8 millions de DH.
Selon Mohamed Essammar, chargé du patrimoine historique au Conseil de la ville, l'opération en cours est réalisée selon les règles de l'art, ce qui n'a pas toujours été le cas.
« C'est une restauration en bonne et due forme. C'est-à-dire qu'on ne se contente pas uniquement de restaurer la façade des remparts mais aussi la partie intérieure, la partie supérieure, les tours et les terrasses des portes. Pour la première fois, en ma qualité d'archéologue et d'historien, je suis très satisfait de cette restauration qui a respecté toutes les normes internationales sur le plan technique, sur le plan des matériaux utilisés et sur le plan architectural, » explique Essamar.
Et d'ajouter, « Avant on ne faisait que du maquillage. On retapait la façade et on considérait que toute la muraille est restaurée. Mais quelques mois après, tout redevient comme avant sinon pire ». L'exemple le plus significatif à cet égard est celui de la muraille andalouse (de Bab El Had à la Place Sidi Makhlouf).
Il était grand temps donc de rénover les murailles de Rabat et de leur rendre un peu de leur lustre d'antan. Ces monuments historiques séculaires commençaient depuis quelques années à se désintégrer et certains d'entre eux menaçaient carrément ruine. « Les murailles de la ville de Rabat étaient dans un état lamentable. Dans un état tel qu'une intervention urgente était nécessaire.
Il fallait restaurer et réhabiliter même reconstruire certaines parties qui s'étaient effondrées comme la partie jouxtant le Palais Tazi sur l'avenue Ibn Toumert.
Actuellement les travaux sont en cours pour sa réhabilitation».
La préfecture de Rabat avait commencé par l'opération de réhabilitation de la muraille Almohade (face Est) qui s'étend du siège du ministère des Affaires étrangères jusqu'à Bab Zaër. Cette opération réalisée, selon Essammar, dans le strict respect des normes de l'art, a été financée par la wilaya. Autre opération de restauration réussie, celle qui a concerné la muraille Alaouite qui va de Bab Zaër à Jamaâ Assouna et de Jamaâ Assounna à Bab Rouah.
Pour cette partie c'est la commune de la ville de Rabat qui a mis la main à la caisse et financé les travaux.
Visiblement, le programme de réhabilitation des murailles de Rabat avance.
Selon Essammar, une fois le tronçon allant de Bab Rouah à Bab El Had achevé, d'autres tronçons feront l'objet de travaux de réhabilitation. «Plusieurs projets sont programmés. Les fonds sont disponibles pour une partie. Pour le reste, on cherchera les fonds nécessaires. Mais, les études sont déjà faites».
Les opérations projetées concerneront à la partie qui s'étend de Bab El Had à Bab Laalou et qui longe le boulevard Misr ainsi que la partie qui s'étend de Bab Laalou jusqu'à la Caserne des FAR.
Mais le programme ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Outre les murailles Almohades, les travaux toucheront les murailles Andalouses. «Tous les remparts de la préfecture de Rabat seront restaurés ainsi que les deux portes Alaouites, Bab Marrakech et Bab Lakbibat. Chellah et ses remparts Mérinides ne seront pas en reste.
Il y a tout un projet pour leur restauration et leur réhabilitation. Les travaux vont toucher les quatre façades et non pas seulement la façade parallèle au Boulevard Doustour. C'est-à-dire même les parties qui donnent sur la commune de Youssoufia seront rénovées. Et bien-entendu tout ce travail va se faire selon les règles de l'art, je peux le certifier».
Selon Mohamed Essammar, chargé du patrimoine historique au Conseil de la ville, l'opération en cours est réalisée selon les règles de l'art, ce qui n'a pas toujours été le cas.
« C'est une restauration en bonne et due forme. C'est-à-dire qu'on ne se contente pas uniquement de restaurer la façade des remparts mais aussi la partie intérieure, la partie supérieure, les tours et les terrasses des portes. Pour la première fois, en ma qualité d'archéologue et d'historien, je suis très satisfait de cette restauration qui a respecté toutes les normes internationales sur le plan technique, sur le plan des matériaux utilisés et sur le plan architectural, » explique Essamar.
Et d'ajouter, « Avant on ne faisait que du maquillage. On retapait la façade et on considérait que toute la muraille est restaurée. Mais quelques mois après, tout redevient comme avant sinon pire ». L'exemple le plus significatif à cet égard est celui de la muraille andalouse (de Bab El Had à la Place Sidi Makhlouf).
Il était grand temps donc de rénover les murailles de Rabat et de leur rendre un peu de leur lustre d'antan. Ces monuments historiques séculaires commençaient depuis quelques années à se désintégrer et certains d'entre eux menaçaient carrément ruine. « Les murailles de la ville de Rabat étaient dans un état lamentable. Dans un état tel qu'une intervention urgente était nécessaire.
Il fallait restaurer et réhabiliter même reconstruire certaines parties qui s'étaient effondrées comme la partie jouxtant le Palais Tazi sur l'avenue Ibn Toumert.
Actuellement les travaux sont en cours pour sa réhabilitation».
La préfecture de Rabat avait commencé par l'opération de réhabilitation de la muraille Almohade (face Est) qui s'étend du siège du ministère des Affaires étrangères jusqu'à Bab Zaër. Cette opération réalisée, selon Essammar, dans le strict respect des normes de l'art, a été financée par la wilaya. Autre opération de restauration réussie, celle qui a concerné la muraille Alaouite qui va de Bab Zaër à Jamaâ Assouna et de Jamaâ Assounna à Bab Rouah.
Pour cette partie c'est la commune de la ville de Rabat qui a mis la main à la caisse et financé les travaux.
Visiblement, le programme de réhabilitation des murailles de Rabat avance.
Selon Essammar, une fois le tronçon allant de Bab Rouah à Bab El Had achevé, d'autres tronçons feront l'objet de travaux de réhabilitation. «Plusieurs projets sont programmés. Les fonds sont disponibles pour une partie. Pour le reste, on cherchera les fonds nécessaires. Mais, les études sont déjà faites».
Les opérations projetées concerneront à la partie qui s'étend de Bab El Had à Bab Laalou et qui longe le boulevard Misr ainsi que la partie qui s'étend de Bab Laalou jusqu'à la Caserne des FAR.
Mais le programme ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Outre les murailles Almohades, les travaux toucheront les murailles Andalouses. «Tous les remparts de la préfecture de Rabat seront restaurés ainsi que les deux portes Alaouites, Bab Marrakech et Bab Lakbibat. Chellah et ses remparts Mérinides ne seront pas en reste.
Il y a tout un projet pour leur restauration et leur réhabilitation. Les travaux vont toucher les quatre façades et non pas seulement la façade parallèle au Boulevard Doustour. C'est-à-dire même les parties qui donnent sur la commune de Youssoufia seront rénovées. Et bien-entendu tout ce travail va se faire selon les règles de l'art, je peux le certifier».
