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Souvenir de ces belles promenades crépusculaires sur le sable de la plage. « J'ai toujours été fasciné par ces formes sculptées sur le sable après le retrait des vagues». Fasciné, mais non seulement. Imprégné est peut-être le mot juste.
Aujourd'hui encore. Plus de cinquante ans plus tard. On les retrouve ces formes, ces couleurs, les fantaisies de la nature minérale, qui continue de sculpter l'imaginaire, couver au fin fond de l'être de ce peintre solitaire et insolite.
Nabili ne dessine pas le sable, il dessine sur le sable.
C'est son support, sa toile blanche et le creuset de son univers et de sa créativité.
C'est une enfance qui se renouvelle et se perpétue. Qui se raconte inlassablement, et se refuse à l'altération de temps et de l'âge. Une mémoire vive qui dit un univers, l'univers de Nabili tel qu'il l'a vécu, tel qu'il le rêve.
Né en 1952, orphelin des deux parents, c'est sa grand-mère qui l'a pris en charge dès sa première enfance et lui a prodigué tout l'amour dont il a besoin. C'est avec elle qu'il a fait ses premiers pas dans la vie, à travers ses yeux qu'il se fait sa première conception du monde et de la vie. L'enfant est le père de l'homme.
C'est cette enfance qui a forgé la personnalité de Nabili. Sa sérénité, sa démarche timide et encline à la solitude, une certaine fragilité à fleur de peau, la concision du verbe, la sobriété du regard. Et puis il y a l'artiste.
L'intellectuel des formes et des couleurs qui raconte et se raconte au fil des toiles.
Chaque fois par petit bout, un feuilleton fait de sable et de couleurs tantôt chaudes, ocre ou rouge, tantôt froides, bleu et dérivé.
Sa formation en art appliqué, céramique en l'occurrence, n'est pas sans laisser d'empreintes sur ses créations.
L'architecture de la toile, la géométrie en grille, témoigne de ce souci constant de l'ordre et de la logique du céramiste.
Aujourd'hui encore. Plus de cinquante ans plus tard. On les retrouve ces formes, ces couleurs, les fantaisies de la nature minérale, qui continue de sculpter l'imaginaire, couver au fin fond de l'être de ce peintre solitaire et insolite.
Nabili ne dessine pas le sable, il dessine sur le sable.
C'est son support, sa toile blanche et le creuset de son univers et de sa créativité.
C'est une enfance qui se renouvelle et se perpétue. Qui se raconte inlassablement, et se refuse à l'altération de temps et de l'âge. Une mémoire vive qui dit un univers, l'univers de Nabili tel qu'il l'a vécu, tel qu'il le rêve.
Né en 1952, orphelin des deux parents, c'est sa grand-mère qui l'a pris en charge dès sa première enfance et lui a prodigué tout l'amour dont il a besoin. C'est avec elle qu'il a fait ses premiers pas dans la vie, à travers ses yeux qu'il se fait sa première conception du monde et de la vie. L'enfant est le père de l'homme.
C'est cette enfance qui a forgé la personnalité de Nabili. Sa sérénité, sa démarche timide et encline à la solitude, une certaine fragilité à fleur de peau, la concision du verbe, la sobriété du regard. Et puis il y a l'artiste.
L'intellectuel des formes et des couleurs qui raconte et se raconte au fil des toiles.
Chaque fois par petit bout, un feuilleton fait de sable et de couleurs tantôt chaudes, ocre ou rouge, tantôt froides, bleu et dérivé.
Sa formation en art appliqué, céramique en l'occurrence, n'est pas sans laisser d'empreintes sur ses créations.
L'architecture de la toile, la géométrie en grille, témoigne de ce souci constant de l'ordre et de la logique du céramiste.
