Il a justifié cette volonté par le fait que “ce siècle est celui de la globalisation et de la pérennité des grandes entreprises. Il est nécessaire pour cela de rompre avec la concentration du capital entre les mains d'un seul actionnaire”.
M. El Omeir a précisé que suite à cette réflexion, “Il est apparu comme nécessaire de développer et d'améliorer la rentabilité des imprimeries existantes et d'accroître le niveau de compétences dans l'ensemble de la chaîne de production de l'édition”. “Nous avons pu régler le problème de l'imprimerie Sonir qui appartenait à un groupe français à hauteur de 30%.
Nous avons acheté ces parts pour que la Sonir devienne propriété à 100% du groupe”.
Othman El Omeir a également souligné qu'au moment de son acquisition du groupe de presse aux multiples journaux, “Le Matin du Sahara”, “Assahra Al Maghribiya”, “La Manãna” et le portail d'information anglophone “Morocco Times”, “je me suis engagé à injecter la somme de 150 millions de DH”, a-t-il précisé.
Un investissement de 7 millions d'euros a été réalisé dans une nouvelle imprimerie, à l'avant-garde en Afrique, dotée d'une technologie de pointe. Celle-ci est opérationnelle aujourd'hui. Dans ce cadre, il a appelé les éditeurs marocains à la création d'imprimeries régionales, qui, selon lui, " est le seul moyen d'améliorer la rentabilité et d'augmenter le lectorat". Il s'agit de la délocalisation de l'impression des journaux du groupe en installant dans certaines régions du Royaume des imprimeries locales capables de réaliser des tirages importants.
Selon lui, la presse marocaine souffre, à la fois au niveau local et international, du problème de la distribution. Autrement dit, " depuis une quinzaine d'années, il est sans cesse répété que le volet distribution des journaux marocains ne dépasse pas 300.000 exemplaires, alors que ce chiffre a besoin d'être réévalué ".
Sur ce sujet, M. El Omeir a indiqué que le groupe, après avoir mis en veilleuse sa propre société de diffusion, a réparti la distribution de ses journaux sur les deux sociétés qui composent ce secteur : Sapress et Sochepress. Il s'est déclaré très optimiste sur le rôle que jouera la presse marocaine dans les cinq prochaines années, à condition qu'elle bénéficie d'une plate-forme convenable et une action entrepreneuriale efficace.
Concernant la restructuration du quotidien arabophone "Assahra Al Maghribiya", le PDG de Maroc Soir a confié que " ce journal a eu dans le passé surtout besoin d'une nouvelle équipe rédactionnelle, capable de proposer un meilleur contenu. Aujourd'hui, c'est chose faite et les derniers changements ont permis à ce journal de devenir ce qu'il est". Par ailleurs, en annonçant la parution, le jeudi 10 novembre, du quotidien francophone "Maroc Soir", M. El Omeir a précisé qu'elle va de pair avec les ambitions du groupe qui cherche à communiquer aussi avec la génération de l'Internet et du numérique.
Il a précisé d'ailleurs qu' "il est très difficile de concevoir que le groupe porte le nom d'une publication qui n'a aucune existence." De même, j'ai senti que le Maroc avait besoin d'un quotidien francophone supplémentaire qui vise un autre lectorat, pas celui de " l'Economiste ", du " Matin " ou autre, mais une autre génération de Marocains appartenant à la classe moyenne et qui a de nouvelles attentes". Pour ce qui est de la ligne éditoriale du groupe Maroc Soir, M. Omeir a souligné qu'il n'était pas question de la changer tant qu'il reste le premier groupe de presse au Maghreb et l'une des plus anciennes entreprises de presse dans le monde arabe, juste après la presse libanaise et égyptienne.
En évoquant la situation de son journal numérique " Elaph " et de son éventuel passage à la presse écrite, le Président du groupe a rappelé que ce projet n'est pas d'actualité, pour le moment. Il a ajouté que "ce genre de projet demande un investissement important et une étude approfondie, avant sa concrétisation". Pour ce qui est des relations maroco-saoudiennes, M. El Omeir a tenu à préciser qu'elles sont au beau fixe. "La preuve est que les dirigeants et les responsables des deux Royaumes continuent de communiquer sur différents sujets de l'actualité.
Certains journalistes ont exagéré en parlant de refroidissement ou de changement dans ces relations. Chose que je n'ai pas notée lors de mes entretiens avec les responsables des deux pays ."
M. El Omeir a précisé que suite à cette réflexion, “Il est apparu comme nécessaire de développer et d'améliorer la rentabilité des imprimeries existantes et d'accroître le niveau de compétences dans l'ensemble de la chaîne de production de l'édition”. “Nous avons pu régler le problème de l'imprimerie Sonir qui appartenait à un groupe français à hauteur de 30%.
Nous avons acheté ces parts pour que la Sonir devienne propriété à 100% du groupe”.
Othman El Omeir a également souligné qu'au moment de son acquisition du groupe de presse aux multiples journaux, “Le Matin du Sahara”, “Assahra Al Maghribiya”, “La Manãna” et le portail d'information anglophone “Morocco Times”, “je me suis engagé à injecter la somme de 150 millions de DH”, a-t-il précisé.
Un investissement de 7 millions d'euros a été réalisé dans une nouvelle imprimerie, à l'avant-garde en Afrique, dotée d'une technologie de pointe. Celle-ci est opérationnelle aujourd'hui. Dans ce cadre, il a appelé les éditeurs marocains à la création d'imprimeries régionales, qui, selon lui, " est le seul moyen d'améliorer la rentabilité et d'augmenter le lectorat". Il s'agit de la délocalisation de l'impression des journaux du groupe en installant dans certaines régions du Royaume des imprimeries locales capables de réaliser des tirages importants.
Selon lui, la presse marocaine souffre, à la fois au niveau local et international, du problème de la distribution. Autrement dit, " depuis une quinzaine d'années, il est sans cesse répété que le volet distribution des journaux marocains ne dépasse pas 300.000 exemplaires, alors que ce chiffre a besoin d'être réévalué ".
Sur ce sujet, M. El Omeir a indiqué que le groupe, après avoir mis en veilleuse sa propre société de diffusion, a réparti la distribution de ses journaux sur les deux sociétés qui composent ce secteur : Sapress et Sochepress. Il s'est déclaré très optimiste sur le rôle que jouera la presse marocaine dans les cinq prochaines années, à condition qu'elle bénéficie d'une plate-forme convenable et une action entrepreneuriale efficace.
Concernant la restructuration du quotidien arabophone "Assahra Al Maghribiya", le PDG de Maroc Soir a confié que " ce journal a eu dans le passé surtout besoin d'une nouvelle équipe rédactionnelle, capable de proposer un meilleur contenu. Aujourd'hui, c'est chose faite et les derniers changements ont permis à ce journal de devenir ce qu'il est". Par ailleurs, en annonçant la parution, le jeudi 10 novembre, du quotidien francophone "Maroc Soir", M. El Omeir a précisé qu'elle va de pair avec les ambitions du groupe qui cherche à communiquer aussi avec la génération de l'Internet et du numérique.
Il a précisé d'ailleurs qu' "il est très difficile de concevoir que le groupe porte le nom d'une publication qui n'a aucune existence." De même, j'ai senti que le Maroc avait besoin d'un quotidien francophone supplémentaire qui vise un autre lectorat, pas celui de " l'Economiste ", du " Matin " ou autre, mais une autre génération de Marocains appartenant à la classe moyenne et qui a de nouvelles attentes". Pour ce qui est de la ligne éditoriale du groupe Maroc Soir, M. Omeir a souligné qu'il n'était pas question de la changer tant qu'il reste le premier groupe de presse au Maghreb et l'une des plus anciennes entreprises de presse dans le monde arabe, juste après la presse libanaise et égyptienne.
En évoquant la situation de son journal numérique " Elaph " et de son éventuel passage à la presse écrite, le Président du groupe a rappelé que ce projet n'est pas d'actualité, pour le moment. Il a ajouté que "ce genre de projet demande un investissement important et une étude approfondie, avant sa concrétisation". Pour ce qui est des relations maroco-saoudiennes, M. El Omeir a tenu à préciser qu'elles sont au beau fixe. "La preuve est que les dirigeants et les responsables des deux Royaumes continuent de communiquer sur différents sujets de l'actualité.
Certains journalistes ont exagéré en parlant de refroidissement ou de changement dans ces relations. Chose que je n'ai pas notée lors de mes entretiens avec les responsables des deux pays ."
