La périphrase est une figure stylistique qui permet d'exprimer une notion par un groupe de plusieurs mots. Elle a pour valeur rhétorique d'exprimer un euphémisme, éviter la répétition où souligner les attributs multiples d'un être, d'une chose ou d'un phénomène quelconque. Dans le cas de la poésie amazighe, la périphrase remplie toutes ses fonctions.
Dans les vers qui suivent, l'aède amazighe s'adresse au créateur et demande sa bénédiction comme prélude incontournable et nécessaire pour qu'il entame son poème. L'amedyaz interpelle donc Dieu.
Un dieu humanisé qui lui est très proche, qui l'écoute. Un dieu qui nous rappelle l'Etre suprême de la célèbre « Prière à Dieu » de Voltaire. La périphrase ici a pour fonction d'énumérer les qualités divines. Dieu est tout puissant, il est maître de l'univers et de toutes les créatures. Un dieu proche des hommes qui ordonnent que les choses soient et les choses sont.
Ad c bdux a lhey ddayem rzux ic
A wenna ytteggan i wselm tissi g waman
Par toi j'entame mon propos le Vivant, l'Eternel
Qui confectionnes le logis des poissons dans l'eau
Ur krizen ula yiwin iberdan ur âeddiben
Qui ne laboure ni ne parcourt mauvais chemins.
A Bu wxam terxac gi lxir axatar
O Maître de tente, laisse moi vivre dans le bonheur.
A wadda n nnig ax t ibnan ur tugir
Ig itran d wayyur d tafuct lxir nnes idam
Toi qui est au dessus de nous, qui a construit sans défaut
A créé les étoiles, lune, soleil, est durable sa bonté.
Zzurexc a wnna d ihyan imendi zeg wacal
Je t'invoque, ô toi qui vivifie le grain enfoui sous terre.
Ces vers constituent une illustration magistrale de l'usage de la périphrase par l'aède amazighe pour invoquer le Créateur. Les différentes périphrases soulignent les miracles divins : la vie des poissons dans l'eau, la germination des semences…cette figure traduit donc une vision du monde, celle du poète : les périphrases, rassemblées, expriment une cosmogonie : l'origine et la création du monde et de la vie : le grain, la lune, les étoiles, le soleil…
Dans les vers qui suivent, l'aède amazighe s'adresse au créateur et demande sa bénédiction comme prélude incontournable et nécessaire pour qu'il entame son poème. L'amedyaz interpelle donc Dieu.
Un dieu humanisé qui lui est très proche, qui l'écoute. Un dieu qui nous rappelle l'Etre suprême de la célèbre « Prière à Dieu » de Voltaire. La périphrase ici a pour fonction d'énumérer les qualités divines. Dieu est tout puissant, il est maître de l'univers et de toutes les créatures. Un dieu proche des hommes qui ordonnent que les choses soient et les choses sont.
Ad c bdux a lhey ddayem rzux ic
A wenna ytteggan i wselm tissi g waman
Par toi j'entame mon propos le Vivant, l'Eternel
Qui confectionnes le logis des poissons dans l'eau
Ur krizen ula yiwin iberdan ur âeddiben
Qui ne laboure ni ne parcourt mauvais chemins.
A Bu wxam terxac gi lxir axatar
O Maître de tente, laisse moi vivre dans le bonheur.
A wadda n nnig ax t ibnan ur tugir
Ig itran d wayyur d tafuct lxir nnes idam
Toi qui est au dessus de nous, qui a construit sans défaut
A créé les étoiles, lune, soleil, est durable sa bonté.
Zzurexc a wnna d ihyan imendi zeg wacal
Je t'invoque, ô toi qui vivifie le grain enfoui sous terre.
Ces vers constituent une illustration magistrale de l'usage de la périphrase par l'aède amazighe pour invoquer le Créateur. Les différentes périphrases soulignent les miracles divins : la vie des poissons dans l'eau, la germination des semences…cette figure traduit donc une vision du monde, celle du poète : les périphrases, rassemblées, expriment une cosmogonie : l'origine et la création du monde et de la vie : le grain, la lune, les étoiles, le soleil…
