Ces arrivages massifs défient une industrie nationale qui compte 1.687 entreprises et emploie plus de 200.000 personnes pour un chiffre d'affaires de 35 milliards de dirhams, selon les données du ministère de l'Industrie.
L'effet classique de concurrence sera aggravé par la perspective de fermeture pure et simple au Maroc d'unités de confection étrangères qui réorientent leurs délocalisations, notamment vers la Chine, pour bénéficier des coût de production qui y sont très inférieurs, assurent les professionnels marocains.
Selon un rapport récent, l'industrie pourrait perdre 30% de ses exportations, 18% de sa production et voir disparaître jusqu'à 30% de ses entreprises et 40 000 emplois (19% des effectifs) au cours de l'année 2005.
«Ces projections sont très pessimistes et ne tiennent pas compte des efforts d'ajustement dont font preuve les principaux industriels du secteur», tempère-t-on, toutefois, du côté de l'Amith (Association marocaine de l'industrie textile et de l'habillement).
«Nous pensons que la sous-traitance a encore de beaux jours devant elle mais la modernisation de l'industrie et la recherche d'une compétitivité hors coûts sont une fatalité», précise-t-on de même source.
Face à cette situation difficile, le secteur est contraint de trouver de nouveaux gisements de compétitivité. Le ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'économie, Salaheddine Mezouar, lui-même ancien responsable de l'Amith a, pour sa part, assuré que «la situation difficile mais prévisible» du secteur ne doit pas empêcher de penser que «le textile-habillement reste une activité qui a de l'avenir» dans le Royaume, pour peu qu'il joue le jeu de l'innovation.
M. Mezouar reconnaît les fermetures d'usines, mais estime que les prévisions pessimistes sont fondées sur l'idée que le Maroc «n'allait pas réagir, et comme si les Chinois et les Indiens devaient obligatoirement être plus agressifs en termes de prix».
Le ministre souligne l'importance d'une stratégie de produits «à forte valeur ajoutée» et l'idée de passer «de la sous-traitance à la co-traitance» - «où le fabriquant est appelé à prendre en charge le produit complet».
«Ce qu'on risque de perdre sur le marché européen peut être compensé sur le marché américain», a ajouté M. Mezouar, soulignant les aides apportées par son gouvernement à l'industrie textile et les espoirs qu'il fonde, pour ce secteur, dans l'accord de libre-échange conclu en 2004 avec les Etats-Unis.
L'effet classique de concurrence sera aggravé par la perspective de fermeture pure et simple au Maroc d'unités de confection étrangères qui réorientent leurs délocalisations, notamment vers la Chine, pour bénéficier des coût de production qui y sont très inférieurs, assurent les professionnels marocains.
Selon un rapport récent, l'industrie pourrait perdre 30% de ses exportations, 18% de sa production et voir disparaître jusqu'à 30% de ses entreprises et 40 000 emplois (19% des effectifs) au cours de l'année 2005.
«Ces projections sont très pessimistes et ne tiennent pas compte des efforts d'ajustement dont font preuve les principaux industriels du secteur», tempère-t-on, toutefois, du côté de l'Amith (Association marocaine de l'industrie textile et de l'habillement).
«Nous pensons que la sous-traitance a encore de beaux jours devant elle mais la modernisation de l'industrie et la recherche d'une compétitivité hors coûts sont une fatalité», précise-t-on de même source.
Face à cette situation difficile, le secteur est contraint de trouver de nouveaux gisements de compétitivité. Le ministre de l'Industrie, du Commerce et de la Mise à niveau de l'économie, Salaheddine Mezouar, lui-même ancien responsable de l'Amith a, pour sa part, assuré que «la situation difficile mais prévisible» du secteur ne doit pas empêcher de penser que «le textile-habillement reste une activité qui a de l'avenir» dans le Royaume, pour peu qu'il joue le jeu de l'innovation.
M. Mezouar reconnaît les fermetures d'usines, mais estime que les prévisions pessimistes sont fondées sur l'idée que le Maroc «n'allait pas réagir, et comme si les Chinois et les Indiens devaient obligatoirement être plus agressifs en termes de prix».
Le ministre souligne l'importance d'une stratégie de produits «à forte valeur ajoutée» et l'idée de passer «de la sous-traitance à la co-traitance» - «où le fabriquant est appelé à prendre en charge le produit complet».
«Ce qu'on risque de perdre sur le marché européen peut être compensé sur le marché américain», a ajouté M. Mezouar, soulignant les aides apportées par son gouvernement à l'industrie textile et les espoirs qu'il fonde, pour ce secteur, dans l'accord de libre-échange conclu en 2004 avec les Etats-Unis.
