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Les travaux de la première tranche du grand projet de Bouregreg seront lancés vers la fin du mois en cours. Ils s'étaleront sur cinq ans. Il s'agit du début de l'aménagement et de la mise en valeur des deux rives de l'oued Bouregreg. On s'assigne pour objectif de régler tous les problèmes d'infrastructures, d'aménagement préalable et de dépollution. Lemghari Essakl, directeur général de la Société SABR d'aménagement du Bouregreg paraît on ne peut plus optimiste.
Sa société a déjà initié la conception du plan d'aménagement pour l'exposer à l'agence d'aménagement de la vallée de Bouregreg en cours de création pour superviser les travaux et mettre en œuvre le plan d'aménagement.
Sabr aménagement se chargera de la première séquence nommée «Bab Al Bahr». «Nous allons aménager les voies et espaces publiques, les places et les quais de la rive gauche (Rabat) et libérer la rive droite des constructions inadaptées», explique Lemghari Essakl.
La priorité sera accordée en premier lieu à la dépollution du site. L'environnement est, en effet, fort dégradé dans cette zone à cause des deux décharges : Akreuch et El Oulja. Des rejets sauvages sont constatés tout au long du fleuve. On a détecté plus d'une trentaine de points noirs à cause des eaux usées. En effet, l'habitat insalubre sévit à côté de l'oued. Ce qui aggrave la situation.
Certaines industries de poterie rendent la situation encore pire.
Ainsi, il fallait prendre bon nombre de mesures dans le cadre du projet. On s'est mis entre autres d'accord avec la Redal pour l'assainissement de la vallée contre les rejets des eaux usées. Dans une première phase, on se chargera de créer une station de refoulement et de raccordement aux eaux usées de plusieurs quartiers. On prévoit que vers la fin de 2006, il n'y aura plus de rejets dans le fleuve.
La décharge d'Oum Azza qui se substituera à Akreuch et El Oulja sera ouverte bientôt. «Nous pensons que l'adjudicataire sera déclaré dans les deux semaines à venir. Ainsi, on fermera définitivement ces deux décharges plus celle de Aïn Atiq», souligne Lemghari Essakl.
Une fois ces décharges fermées, on s'attaquera à leur réhabilitation pour régler toutes les nuisances.
S'agissant des mesures sociales pour accéder au foncier, on a mis en place une direction des Affaires financières et sociales. Depuis six mois, elle a entrepris un dialogue avec quelques familles pour leur relogement. Jusqu'à présent, 150 familles ont été indemnisées sur environ 1000 ménages concernés.
Par ailleurs, l'infrastructure relative au transport entre Rabat et Salé sera renforcée. Les ponts Moulay Hassan et Moulay Youssef seront aménagés dans le dessein d'améliorer leur esthétique et de permettre la navigation des bateaux. La création d'autres ponts entre le pont Mohammed V et celui de l'ONCF est également prévue. Des études de conception sont lancées pour assurer la fluidité de la circulation.
On est, en outre, en train de finaliser le tracé du tramway. «Il faut que le tramway passe par des points où les besoins se font le plus sentir. Ce moyen de transport n'est pas un luxe. C'est une nécessité. On doit prendre en compte les risques qu'il peut causer sur les murailles s'il passe à côté de ces derniers», ajoute Lemghari Essakl.
La conception du projet de Bouregreg semble parfaite. Si l'on arrive à exécuter toutes les idées d'aménagement, Rabat sera l'une des plus belles du monde. Mais, il faut mobiliser beaucoup de moyens pour que le rêve devienne réalité. Espérons-le !
Sa société a déjà initié la conception du plan d'aménagement pour l'exposer à l'agence d'aménagement de la vallée de Bouregreg en cours de création pour superviser les travaux et mettre en œuvre le plan d'aménagement.
Sabr aménagement se chargera de la première séquence nommée «Bab Al Bahr». «Nous allons aménager les voies et espaces publiques, les places et les quais de la rive gauche (Rabat) et libérer la rive droite des constructions inadaptées», explique Lemghari Essakl.
La priorité sera accordée en premier lieu à la dépollution du site. L'environnement est, en effet, fort dégradé dans cette zone à cause des deux décharges : Akreuch et El Oulja. Des rejets sauvages sont constatés tout au long du fleuve. On a détecté plus d'une trentaine de points noirs à cause des eaux usées. En effet, l'habitat insalubre sévit à côté de l'oued. Ce qui aggrave la situation.
Certaines industries de poterie rendent la situation encore pire.
Ainsi, il fallait prendre bon nombre de mesures dans le cadre du projet. On s'est mis entre autres d'accord avec la Redal pour l'assainissement de la vallée contre les rejets des eaux usées. Dans une première phase, on se chargera de créer une station de refoulement et de raccordement aux eaux usées de plusieurs quartiers. On prévoit que vers la fin de 2006, il n'y aura plus de rejets dans le fleuve.
La décharge d'Oum Azza qui se substituera à Akreuch et El Oulja sera ouverte bientôt. «Nous pensons que l'adjudicataire sera déclaré dans les deux semaines à venir. Ainsi, on fermera définitivement ces deux décharges plus celle de Aïn Atiq», souligne Lemghari Essakl.
Une fois ces décharges fermées, on s'attaquera à leur réhabilitation pour régler toutes les nuisances.
S'agissant des mesures sociales pour accéder au foncier, on a mis en place une direction des Affaires financières et sociales. Depuis six mois, elle a entrepris un dialogue avec quelques familles pour leur relogement. Jusqu'à présent, 150 familles ont été indemnisées sur environ 1000 ménages concernés.
Par ailleurs, l'infrastructure relative au transport entre Rabat et Salé sera renforcée. Les ponts Moulay Hassan et Moulay Youssef seront aménagés dans le dessein d'améliorer leur esthétique et de permettre la navigation des bateaux. La création d'autres ponts entre le pont Mohammed V et celui de l'ONCF est également prévue. Des études de conception sont lancées pour assurer la fluidité de la circulation.
On est, en outre, en train de finaliser le tracé du tramway. «Il faut que le tramway passe par des points où les besoins se font le plus sentir. Ce moyen de transport n'est pas un luxe. C'est une nécessité. On doit prendre en compte les risques qu'il peut causer sur les murailles s'il passe à côté de ces derniers», ajoute Lemghari Essakl.
La conception du projet de Bouregreg semble parfaite. Si l'on arrive à exécuter toutes les idées d'aménagement, Rabat sera l'une des plus belles du monde. Mais, il faut mobiliser beaucoup de moyens pour que le rêve devienne réalité. Espérons-le !
