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Kénitra est localisée dans une zone littorale (une cuvette souvent exposée aux brouillards) et elle est de plus en plus urbanisée. De même, elle est traversée par un axe routier principal (reliant le nord et le sud), très fréquenté par différents types de véhicules (12160 véhicules par 12 heures).
Ainsi est apparue l'idée de faire un diagnostic de la qualité de l'air de cette ville et de déterminer les types de pollutions susceptibles de présenter un risque pour l'homme, et son environnement.
Dans ce sens, et sous la direction des professeurs Abdellatif RACHIDAI (faculté des sciences Kénitra), et Rajaa AZAMI (Ecole Mohammadia d'Ingénieurs), Mouhsine HADINE a entrepris en 2003 un travail de recherche portant sur l'état de l'air à Kénitra.
Tout en présentant l'intérêt d'aborder pour la première fois ce genre de problème, ce travail a permis de relever des conclusions importantes. En effet, en se basant sur quatre sites différents Bir-Rami-Est, Bab-Fes, Gare-Routière et Quartier-Industriel (Saknia), les résultats obtenus (soutenus dans le cadre d'un DESA a la faculté des sciences de Kénitra en 2004) montrent que des polluants tels que SO2, NO2, les poussières (MPS) et le plomb sont dans certains points au-dessus des normes de l'OMS (parfois 2 à 3 fois la norme). De même, deux sources principales de pollution ont été mises en évidence : la circulation automobile (source mobile) et l'activité industrielle (source fixe).
Les poussières sont émises essentiellement par les activités industrielles auxquelles s'ajoute le parc automobile, lequel constitue quant à lui, la principale source de dioxyde d'azote et de plomb. En réagissant avec d'autres polluants, le dioxyde d'azote NO2 et sous l'effet du soleil, conduit à la formation de l'ozone (O3) (Ce dernier est vital dans la stratosphère où il protège la surface de la terre des rayons U.V. ; dans la troposphère, il représente un polluant secondaire particulièrement nocif) troposphérique " mauvais ozone " au-dessus de la ville (dont les conséquences sont néfastes pour l'homme et son environnement).
Le site le plus touché est celui de Bab-Fes, que nous pouvons considérer comme étant "le point noir" de la ville, suivi par la Gare-Routière et le Quartier-Industriel qui présentent des teneurs assez élevées dépassant toutes les normes recommandées.
Par ailleurs, les teneurs du cadmium enregistrées ont dépassé les normes dans le Quartier Industriel. En absence de sources fixes émettant le dioxyde de soufre, le trafic routier reste la seule source d'émission de ce polluant dont les teneurs dépassent deux fois les normes préconisées par l'OMS.
Le cas extrême est enregistré au niveau du Quartier Industriel. Les teneurs élevées des polluants peuvent provoquer, dans les zones avoisinantes de leurs sources, des dommages sur la santé humaine (crises d'asthme, irritations bronchiques, etc.). Ceci a été remarqué chez certaines personnes (enquête personnelle, en cours d'approfondissement). Des mesures de protection contre la pollution générée par les émissions de véhicules peuvent être bénéfiques, voire indispensables
Quoique la ville de kénitra ne soit pas une ville industrielle, des points isolés nécessitent un suivi et des mesures préventives doivent être mises en œuvre et/ou consolidées. Elles concernent les différents volets relatifs à la préservation de la qualité de l'air : (Normes, lois, organisation du trafic, contrôle et réglementation de l'usage des véhicules, aménagements de la ville, etc.) et à la sensibilisation des citoyens.
La présente étude (entamée depuis 3 ans) est en cours d'approfondissement en vue de déterminer les mécanismes mis en jeu et d'établir des corrélations épidémiologiques.
Enfin, comme cité dans un texte récent de l'association pour la prévention de la pollution atmosphérique (APPA) " ni risque majeur, ni risque nul, la pollution atmosphérique mérite une prévention adaptée et graduée quantitativement et qualitativement au regard du problème posé ".
Ainsi est apparue l'idée de faire un diagnostic de la qualité de l'air de cette ville et de déterminer les types de pollutions susceptibles de présenter un risque pour l'homme, et son environnement.
Dans ce sens, et sous la direction des professeurs Abdellatif RACHIDAI (faculté des sciences Kénitra), et Rajaa AZAMI (Ecole Mohammadia d'Ingénieurs), Mouhsine HADINE a entrepris en 2003 un travail de recherche portant sur l'état de l'air à Kénitra.
Tout en présentant l'intérêt d'aborder pour la première fois ce genre de problème, ce travail a permis de relever des conclusions importantes. En effet, en se basant sur quatre sites différents Bir-Rami-Est, Bab-Fes, Gare-Routière et Quartier-Industriel (Saknia), les résultats obtenus (soutenus dans le cadre d'un DESA a la faculté des sciences de Kénitra en 2004) montrent que des polluants tels que SO2, NO2, les poussières (MPS) et le plomb sont dans certains points au-dessus des normes de l'OMS (parfois 2 à 3 fois la norme). De même, deux sources principales de pollution ont été mises en évidence : la circulation automobile (source mobile) et l'activité industrielle (source fixe).
Les poussières sont émises essentiellement par les activités industrielles auxquelles s'ajoute le parc automobile, lequel constitue quant à lui, la principale source de dioxyde d'azote et de plomb. En réagissant avec d'autres polluants, le dioxyde d'azote NO2 et sous l'effet du soleil, conduit à la formation de l'ozone (O3) (Ce dernier est vital dans la stratosphère où il protège la surface de la terre des rayons U.V. ; dans la troposphère, il représente un polluant secondaire particulièrement nocif) troposphérique " mauvais ozone " au-dessus de la ville (dont les conséquences sont néfastes pour l'homme et son environnement).
Le site le plus touché est celui de Bab-Fes, que nous pouvons considérer comme étant "le point noir" de la ville, suivi par la Gare-Routière et le Quartier-Industriel qui présentent des teneurs assez élevées dépassant toutes les normes recommandées.
Par ailleurs, les teneurs du cadmium enregistrées ont dépassé les normes dans le Quartier Industriel. En absence de sources fixes émettant le dioxyde de soufre, le trafic routier reste la seule source d'émission de ce polluant dont les teneurs dépassent deux fois les normes préconisées par l'OMS.
Le cas extrême est enregistré au niveau du Quartier Industriel. Les teneurs élevées des polluants peuvent provoquer, dans les zones avoisinantes de leurs sources, des dommages sur la santé humaine (crises d'asthme, irritations bronchiques, etc.). Ceci a été remarqué chez certaines personnes (enquête personnelle, en cours d'approfondissement). Des mesures de protection contre la pollution générée par les émissions de véhicules peuvent être bénéfiques, voire indispensables
Quoique la ville de kénitra ne soit pas une ville industrielle, des points isolés nécessitent un suivi et des mesures préventives doivent être mises en œuvre et/ou consolidées. Elles concernent les différents volets relatifs à la préservation de la qualité de l'air : (Normes, lois, organisation du trafic, contrôle et réglementation de l'usage des véhicules, aménagements de la ville, etc.) et à la sensibilisation des citoyens.
La présente étude (entamée depuis 3 ans) est en cours d'approfondissement en vue de déterminer les mécanismes mis en jeu et d'établir des corrélations épidémiologiques.
Enfin, comme cité dans un texte récent de l'association pour la prévention de la pollution atmosphérique (APPA) " ni risque majeur, ni risque nul, la pollution atmosphérique mérite une prévention adaptée et graduée quantitativement et qualitativement au regard du problème posé ".
