L'histoire et l'évolution de la place sont retracées à travers une quarantaine de photos présentées pour la première fois au public. Elles sont conservées et gardées soigneusement par M.Tangi, un véritable passionné de l'histoire contemporaine de la ville de Casablanca.
La première partie de l'exposition présente l'évolution de la place des Nations unies durant la période de protectorat en s'appuyant sur les principaux changements qu'à connus le lieu : apparition de nouveaux bâtiments et les tracés de voies, etc.
Parallèlement, une seconde partie retrace l'évolution de la place après l'indépendance. De passage d'une époque à une autre, la Place des Nations unies, située entre l'ancienne médina et la ville moderne, a connu un changement d'appellation. Elle s'est successivement appelée « Bab Es-Souk» ou «Bab El-Kebir», «Place de France», «Place Mohammed V» et actuellement «Place des Nations unies» Elle est appelée également par défaut «Bab Marrakech», «Al Korra Al Ardia» ou «Nafta». L'exposition est réalisée à partir de photos, cartes postales, plaques de verre et négatifs qui illustrent les divers bâtiments qui y ont été construits au fil des années et qui ont parfois disparu comme le cinéma Vox ou les Galeries Modernes.
L'exposition est aussi une façon de raconter l'histoire de la place, de suivre son évolution afin de connaître au détail les différentes formes qu'elle a prises au fil des années. C'est aussi une manière de retracer les épisodes qui ont marqué le lieu et se débarrasser des idées qui relient uniquement le destin de cette place à la période du protectorat. Le lieu, qu'on le veuille ou pas, fait désormais partie de notre patrimoine et notre héritage.
L'exposition montre qu'au gré des modifications apportées, le visage de la place n'a cessé de changer au cours du 20e siècle. Ces changements opérés sont mis en relation avec les grands événements qu'a connus la ville. L'exposition «Une place dans la ville» permet de montrer aux Casablancais que l'architecture et l'urbanisme sont en constante évolution.
A l'aide des représentations de la place des Nations unies à travers un siècle, Mohamed Tangi porte un regard sur les différentes périodes de la construction de cette partie importante de la ville.
L'exposition devient ainsi un parcours où le visiteur acquière par l'observation et la lecture des légendes des photos une idée précise sur l'évolution de la place à travers le temps. Sur une photo prise en 1889, on peut facilement voir les remparts de la médina et un souk qui s'organise hors des murs (Marocains -Juifs et Musulmans- et Européens s'y côtoient).
Sur une autre photo, on constate que le même lieu connaît déjà un grand chamboulement avec le début des travaux des fondations de l'hôtel Excelsior et des Galeries Modernes.
Les photos datant des années 50 montrent l'élargissement de la place au détriment d'une partie de la médina et de la Tour de l'Horloge. C'est à cette période que le lieu devient cosmopolite avec l'apparition de terminus principal et des lignes d'autobus. Les photos racontent également l'incendie du souk «Bhira». D'autres montrent l'inauguration de l'extension de l'avenue des FAR et la destruction du cinéma Vox et des Galeries Lafayette, ainsi que l'aménagement d'un passage souterrain entre la médina et la ville nouvelle par Jean-François Zévaco.
L'exposition évoque également la reconstruction de la porte de Bab El-Kebir et de la Tour de l'Horloge qui était en retrait par rapport à sa disposition d'origine. L'exposition se poursuit jusqu'au 8 mars à la Coupole de Parc de la Ligue Arabe.
Photos extraites de la collection
La première partie de l'exposition présente l'évolution de la place des Nations unies durant la période de protectorat en s'appuyant sur les principaux changements qu'à connus le lieu : apparition de nouveaux bâtiments et les tracés de voies, etc.
Parallèlement, une seconde partie retrace l'évolution de la place après l'indépendance. De passage d'une époque à une autre, la Place des Nations unies, située entre l'ancienne médina et la ville moderne, a connu un changement d'appellation. Elle s'est successivement appelée « Bab Es-Souk» ou «Bab El-Kebir», «Place de France», «Place Mohammed V» et actuellement «Place des Nations unies» Elle est appelée également par défaut «Bab Marrakech», «Al Korra Al Ardia» ou «Nafta». L'exposition est réalisée à partir de photos, cartes postales, plaques de verre et négatifs qui illustrent les divers bâtiments qui y ont été construits au fil des années et qui ont parfois disparu comme le cinéma Vox ou les Galeries Modernes.
L'exposition est aussi une façon de raconter l'histoire de la place, de suivre son évolution afin de connaître au détail les différentes formes qu'elle a prises au fil des années. C'est aussi une manière de retracer les épisodes qui ont marqué le lieu et se débarrasser des idées qui relient uniquement le destin de cette place à la période du protectorat. Le lieu, qu'on le veuille ou pas, fait désormais partie de notre patrimoine et notre héritage.
L'exposition montre qu'au gré des modifications apportées, le visage de la place n'a cessé de changer au cours du 20e siècle. Ces changements opérés sont mis en relation avec les grands événements qu'a connus la ville. L'exposition «Une place dans la ville» permet de montrer aux Casablancais que l'architecture et l'urbanisme sont en constante évolution.
A l'aide des représentations de la place des Nations unies à travers un siècle, Mohamed Tangi porte un regard sur les différentes périodes de la construction de cette partie importante de la ville.
L'exposition devient ainsi un parcours où le visiteur acquière par l'observation et la lecture des légendes des photos une idée précise sur l'évolution de la place à travers le temps. Sur une photo prise en 1889, on peut facilement voir les remparts de la médina et un souk qui s'organise hors des murs (Marocains -Juifs et Musulmans- et Européens s'y côtoient).
Sur une autre photo, on constate que le même lieu connaît déjà un grand chamboulement avec le début des travaux des fondations de l'hôtel Excelsior et des Galeries Modernes.
Les photos datant des années 50 montrent l'élargissement de la place au détriment d'une partie de la médina et de la Tour de l'Horloge. C'est à cette période que le lieu devient cosmopolite avec l'apparition de terminus principal et des lignes d'autobus. Les photos racontent également l'incendie du souk «Bhira». D'autres montrent l'inauguration de l'extension de l'avenue des FAR et la destruction du cinéma Vox et des Galeries Lafayette, ainsi que l'aménagement d'un passage souterrain entre la médina et la ville nouvelle par Jean-François Zévaco.
L'exposition évoque également la reconstruction de la porte de Bab El-Kebir et de la Tour de l'Horloge qui était en retrait par rapport à sa disposition d'origine. L'exposition se poursuit jusqu'au 8 mars à la Coupole de Parc de la Ligue Arabe.