Au fil des temps et malgré le renforcement des structures au sein du ministère de tutelle, notamment par la naissance de deux grandes instances nationales, en l'occurrence, la Fédération Royale marocaine du sport scolaire et la direction du développement du sport scolaire, la donne ne sera plus la même : les éléments scolaires qui alimentent le civil se font de plus en plus rares et le rendement des enseignants d'EPS est loin d'être celui d'autrefois. Les raisons sont multiples et sont la conséquence d'une posture où plusieurs paramètres entrent en jeu.
Elles vont de la pratique même des élèves dans le cadre de l'association sportive scolaire (ASS) qui a connu une régression alarmante, passant par les textes régissant la pratique sportive au sein de l'association sportive scolaire, souvent contradictoires, qui ne sont pas appliqués au mépris des conséquences qu'ils vont engendrer et terminant par le fait que l'éducation physique et sportive est gérée par un département autre que celui du sport scolaire. Une posture des plus aléatoires occasionnant un blocage pour les intervenants dans le domaine sportif scolaire qui ne savent plus sur quel pied danser.
Conscients de la gravité de la situation et de l'ampleur que prennent les choses, les responsables de la direction de la promotion du sport scolaire vont réagir pour élaborer un plan stratégique pour la promotion du sport scolaire au Maroc, une stratégie dans laquelle est directement impliqué le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique en tant que président de la Fédération Royale du sport scolaire (FRMSS), instance qui gère le sport scolaire dans notre pays. Ce plan stratégique, le premier du genre, est présenté au niveau de toutes les académies du Royaume par le Dr Lahcen Oubahammou, directeur de DDSS au ministère. Tenant compte des faiblesses internes, des opportunités et menaces de l'environnement externe, il est basé sur une série de techniques analytiques qui permettront de comprendre et de guider le positionnement de toute une organisation.
Le plan en question adopte une vision qui consiste à développer et à promouvoir la personne à travers une pratique sportive scolaire rationnelle au sein de l'établissement scolaire. Cela suppose aussi et obligatoirement l'accomplissement d'une mission qui consiste avant tout à généraliser et à démocratiser l'activité sportive scolaire dans le Royaume. Un véritable cheval de bataille de cette direction pour qui le souci majeur est la formation du sportif scolaire de l'élite. Toutefois, la DDSS ne peut prétendre atteindre ses objectifs fixés dans ce sens que dans le cadre d'une politique d'EPS, avec comme domaine de base l'APS ou activité physique et sportive.
Une action bicéphale qui nécessite d'après le plan de développement auquel nous avons affaire, la mise à niveau de la direction et des enseignants, l'incitation des administrateurs (directeurs d'établissements) à respecter les textes afférents aux horaires d'ASS et d'EPS, l'appel des inspecteurs à mieux contrôler la situation, l'amélioration de la qualité des programmes, l'encouragement de la formation continue, l'amélioration de la qualité des équipements et infrastructures sportives, écoles primaires comprises, le développement de l'EPS dans le primaire pour ne citer que cela.
Tout cela est bien beau, encore faut-il que le feedback vienne des concernés à savoir l'ensemble des acteurs impliqués dans la vie active scolaire à savoir les enseignants d'EPS, les inspecteurs d'EPS, les présidents des associations sportives scolaires des établissements, des délégations, des académies entre autres.
Lors des premières sorties dans les académies du Grand Casablanca, Chaouia-Ouardigha, que nous prenons comme exemples, la direction du développement du sport scolaire s'est mise à l'écoute des principaux concernés à travers trois chantiers regroupant séparément des représentants du primaire et du secondaire (collèges et lycées), les constats et doléances seront recueillis pour être transmis au ministre qui doit donner son feu vert à l'application de la stratégie.
Les premières informations quoique informelles révèlent les premières lacunes auxquelles il faut remédier et que nous résumons comme suit : la nécessité pressante de regrouper éducation physique et sport scolaire au sein d'un même département ministériel du fait qu'ils font corps, l'obligation de l'application des notes ministérielles, notamment celles qui appellent à la libération des élèves les mercredi et vendredi après-midi pour qu'ils puissent participer aux séances d'ASS, l'élaboration d'un véritable programme de formation tous azimuts, l'utilisation du fonds de soutien dont dispose la fédération pour aménager et édifier les installations sportives surtout au niveau du primaire, la révision des partenariats conclus entre la FRMSS et d'autres fédérations qui n'apportent rien au secteur scolaire, la mise en chantier de l'organe de l'information dont dispose la fédération pour mieux faire connaître le sport scolaire sur l'échiquier national voire étranger.
Certes, en dehors des chantiers de débat ouverts à travers toutes les académies du Royaume, nous en sommes à la phase théorique de la stratégie. M. Oubahammou l'a compris et souligné à la fin de son exposé devant tous ceux qui ont suivi les débats de l'académie du Grand Casablanca : « la planification demeure théorique tant qu'elle ne se traduit pas en actes et qu'un plan ne trouve sa véritable utilité que lorsqu'il aboutit à des projets concrets et réalisables. »
Quoi qu'il en soit, les avis que nous avons recueillis à propos de cette stratégie convergent vers le même désir ardent de voir le sport scolaire redorer son blason d'antan.
Elles vont de la pratique même des élèves dans le cadre de l'association sportive scolaire (ASS) qui a connu une régression alarmante, passant par les textes régissant la pratique sportive au sein de l'association sportive scolaire, souvent contradictoires, qui ne sont pas appliqués au mépris des conséquences qu'ils vont engendrer et terminant par le fait que l'éducation physique et sportive est gérée par un département autre que celui du sport scolaire. Une posture des plus aléatoires occasionnant un blocage pour les intervenants dans le domaine sportif scolaire qui ne savent plus sur quel pied danser.
Conscients de la gravité de la situation et de l'ampleur que prennent les choses, les responsables de la direction de la promotion du sport scolaire vont réagir pour élaborer un plan stratégique pour la promotion du sport scolaire au Maroc, une stratégie dans laquelle est directement impliqué le ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur, de la Formation des cadres et de la Recherche scientifique en tant que président de la Fédération Royale du sport scolaire (FRMSS), instance qui gère le sport scolaire dans notre pays. Ce plan stratégique, le premier du genre, est présenté au niveau de toutes les académies du Royaume par le Dr Lahcen Oubahammou, directeur de DDSS au ministère. Tenant compte des faiblesses internes, des opportunités et menaces de l'environnement externe, il est basé sur une série de techniques analytiques qui permettront de comprendre et de guider le positionnement de toute une organisation.
Le plan en question adopte une vision qui consiste à développer et à promouvoir la personne à travers une pratique sportive scolaire rationnelle au sein de l'établissement scolaire. Cela suppose aussi et obligatoirement l'accomplissement d'une mission qui consiste avant tout à généraliser et à démocratiser l'activité sportive scolaire dans le Royaume. Un véritable cheval de bataille de cette direction pour qui le souci majeur est la formation du sportif scolaire de l'élite. Toutefois, la DDSS ne peut prétendre atteindre ses objectifs fixés dans ce sens que dans le cadre d'une politique d'EPS, avec comme domaine de base l'APS ou activité physique et sportive.
Une action bicéphale qui nécessite d'après le plan de développement auquel nous avons affaire, la mise à niveau de la direction et des enseignants, l'incitation des administrateurs (directeurs d'établissements) à respecter les textes afférents aux horaires d'ASS et d'EPS, l'appel des inspecteurs à mieux contrôler la situation, l'amélioration de la qualité des programmes, l'encouragement de la formation continue, l'amélioration de la qualité des équipements et infrastructures sportives, écoles primaires comprises, le développement de l'EPS dans le primaire pour ne citer que cela.
Tout cela est bien beau, encore faut-il que le feedback vienne des concernés à savoir l'ensemble des acteurs impliqués dans la vie active scolaire à savoir les enseignants d'EPS, les inspecteurs d'EPS, les présidents des associations sportives scolaires des établissements, des délégations, des académies entre autres.
Lors des premières sorties dans les académies du Grand Casablanca, Chaouia-Ouardigha, que nous prenons comme exemples, la direction du développement du sport scolaire s'est mise à l'écoute des principaux concernés à travers trois chantiers regroupant séparément des représentants du primaire et du secondaire (collèges et lycées), les constats et doléances seront recueillis pour être transmis au ministre qui doit donner son feu vert à l'application de la stratégie.
Les premières informations quoique informelles révèlent les premières lacunes auxquelles il faut remédier et que nous résumons comme suit : la nécessité pressante de regrouper éducation physique et sport scolaire au sein d'un même département ministériel du fait qu'ils font corps, l'obligation de l'application des notes ministérielles, notamment celles qui appellent à la libération des élèves les mercredi et vendredi après-midi pour qu'ils puissent participer aux séances d'ASS, l'élaboration d'un véritable programme de formation tous azimuts, l'utilisation du fonds de soutien dont dispose la fédération pour aménager et édifier les installations sportives surtout au niveau du primaire, la révision des partenariats conclus entre la FRMSS et d'autres fédérations qui n'apportent rien au secteur scolaire, la mise en chantier de l'organe de l'information dont dispose la fédération pour mieux faire connaître le sport scolaire sur l'échiquier national voire étranger.
Certes, en dehors des chantiers de débat ouverts à travers toutes les académies du Royaume, nous en sommes à la phase théorique de la stratégie. M. Oubahammou l'a compris et souligné à la fin de son exposé devant tous ceux qui ont suivi les débats de l'académie du Grand Casablanca : « la planification demeure théorique tant qu'elle ne se traduit pas en actes et qu'un plan ne trouve sa véritable utilité que lorsqu'il aboutit à des projets concrets et réalisables. »
Quoi qu'il en soit, les avis que nous avons recueillis à propos de cette stratégie convergent vers le même désir ardent de voir le sport scolaire redorer son blason d'antan.
