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Accueil next Spécial Elections 2007

Qui sème le vent récolte la tempête !

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Le moins que l'on puisse dire est que les supporters du Raja de Casablanca ont bu la coupe jusqu'à la lie après les résultats catastrophiques enregistrés par leur équipe qui, voulant courir plusieurs lièvres à la fois, a tout raté se contentant uniquement de la Coupe du Trône remportée difficilement devant l'OCK à l'issue des tirs au but.

La raison de ce gâchis est simple car les dirigeants du club “vert et blanc” n'ont pu gérer, techniquement parlant, la marche de l'équipe.

Ce fut d'abord les recrutements d'Alain Fiard, un illustre inconnu sur le plan du coaching, puis celui du tristement célèbre Alexander Moldovan qui avait déjà entraîné le Raja par le passé sans donner satisfaction. Les observateurs sportifs en général et les supporters rajaouis n'ont guère compris le rappel du soi-disant technicien roumain qui avait été limogé par deux fois par l'ancien comité. A croire que durant ces cinq dernières saisons, Moldovan avait suivi des cours accélérés pour relever son niveau.

Les dirigeants rajaouis n'avaient pourtant qu'à se référer aux résultats néfastes qu'il a obtenus avec le club tunisien Beja relégué en deuxième division pour ne pas solliciter les services de Moldovan.
Perte de temps et d'argent conjugués au départ précipité de Stambouli à l'issue de la perte du championnat en faveur des FAR ont conduit l'équipe au bout du gouffre financier ce qui a poussé les dirigeants à se séparer de plusieurs joueurs de l'équipe tels qu'Aboucherouane, Nater, Erbati Amine et Moussa Souleimane entre autres.

Harassés par de nombreux mois de compétitions tous azimuts, les joueurs rajaouis, sur les rotules, sont devenus des âmes en peine, manquant de jus et d'enthousiasme.
Mais au lieu de les reposer, les dirigeants du Raja ont commis une grossière erreur en engageant l'équipe en coupe arabe, ce qui était une aberration lorsqu'on se réfère à l'effectif de l'équipe fort handicapé par les nombreux départs.

Bataillant sur trois fronts (championnat, coupe d'Afrique et coupe arabe), les joueurs du Raja ne pouvaient, donner satisfaction, à leurs supporters. Ainsi ils furent éliminés en Coupe d'Afrique, par l'Etoile du Sahel avant de subir un autre affront face au Zamalek à Rabat (0-2), défaite synonyme d'élimination lorsqu'on sait que les Egyptiens sont intraitables chez eux et l'on voit mal comment le Raja pourrait remonter les deux buts encaissés au match aller.

A cela, il faut ajouter les résultats médiocres en championnat pour expliquer la grogne du public rajaoui qui, chaque dimanche, s'en prend aux dirigeants qui sont, à ses yeux, les véritables responsables de cette situation du Raja.

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